SPORT

Y. a mal au dos mais on ne peut pas attraper la crème, de peur de réveiller Circé.
Ce matin, perceuse à 9h. On est jeté hors du lit par les travaux au 4ème.
Circé mange de plus en plus de trucs.
Purée au poulet, soupe au potimarron… De moins en moins de lait.
Petites crottes de lapin. 
Je suis allé refaire mon permis de conduire. 
Puis cardio fitness et spécial dos.
Trouvé des trompettes de la mort chez E.D.
Relancé des e mails aux réponses de 在别处. Deux RDV déjà.
Passer rue Poulet pour voir si il y a du courrier pour Ning.
Acheté des écouteurs pour l’iPod.

ACTION

Evidemment, 21 jours entre deux posts, c’est plus que flemmard. C’est à la limite de l’abandon, pourrait-on dire. C’est que la nécessité d’un blog s’impose moins, ne s’impose plus. Je ne parle pas pour moi, bien sûr. Je parle de tous les blogs. Ce qu’il faudrait faire est bien au-delà. Passons. J’ai très envie de la mettre en privé, ce blog.
En fait, je crois qu’à partir de maintenant, le plus simple serait de faire essentiellement des entrées « privées », ponctuées, plus rarement, et seulement si nécessaire, par des entrées publiques. Voilà, c’est ce que je vais faire.

« Les oubliés », Christian Gailly, Minuit.
C. réveil à 6h30.
Trop de Blédine. Le biberon pas fini.
Recouchés jusque 9h20.
Lecture.
A 10h30, une banane pour bébé.
Purée chou-fleur et pommes de terre.
Promenade sous la pluie.
17h30 bain. C. boit la tasse.
Terminé le livre à 18h45.
Schooner & Brighton. Accident de voiture. Mort de Schooner. 
Brighton reprend le flambeau. Interview d’une ancienne virtuose
du violoncelle. S’en éprend et reste avec elle.

LE CHIEN ABOIE / LE MASQUE MASO

Trouvé sur Youtube cet extrait d’un vieux cours de Deleuze, période Mille Plateaux. J’adore cette construction: « un chien aboie, un masque maso ». Un visage (on dirait plutôt une cassette audio ou un robot), une spirale (et non des cercles concentriques). 
Demain, la reprise, avec projection du film d’Anca Hirte, « De la Chute ».
C’était pas mal les cours par webcam. Plus adapté à notre spatio-temporalité éclatée. Les horaires et les rythmes réguliers de l’ancien monde du travail n’existent plus que dans les tableurs des administrations. Malgré tout, c’est angoissant cette temporalité Facebook où rien ne s’arrête, où ne font que fuser de courtes fusées, sans grand impact, sans distance, sans plage de réflexion. Conso, conso. D’où les suicides chez France Télécom. Avant d’éclater le temps et l’espace (ou tout en le faisant) on a pris soin de détruire psychiquement les agents qui interviennent dans cet epace-temps. Soit tu consommes soit t’es mort. Evidemment les morts consomment aussi mais moins bien. Et les consommateurs consomment les morts. Les morts sont plus nombreux, heureusement. Est-ce que je suis mort ? On est toujours le mort d’un autre et on a toujours ses morts à soi. Le suicide, au fond, c’est de la conscience de classe. Il n’y a plus d’ambiguïté: une fois suicidé, tu es mort, au moins c’est clair.
Sinon, je tousse, je tousse.
Fait une prise de sang vendredi. Résultats à venir cette semaine.
Essayer de comprendre ce que c’est.
En attendant traitement de cheval.
Anti histaminique en gélule, corticoïde en poudre, opiacé en sirop.