BABY THIS IS SPRINGTIME

Entre deux giboulées (courtes) ce sont de belles plages de soleil et de chaleur.
Dans l’air, c’est électrique.
Tout le monde se jette au cou de tout le monde.
Aussi bien au CNIT que plus tard dans les diverses expositions et foires d’art.
Pour C. c’est aussi la fièvre du jeudi soir.
Obligé de descendre vers 2h45 pour demander aux voisins du 1er de baisser un peu la sono. Un anniversaire. Américain.
Avant ça, c’était l’after de Seconde main dans une grande maison, de l’autre côté de la Seine. Des tas de boissons vitaminées, du champagne et de la bière Thaï.
On avait pris soin de manger un sandwich au jambon et une assiette de frites à La Mascotte.
– Vous avez quoi comme vin au verre ?
– Il y a une carte, vous n’avez qu’à regarder.
Fait plein de rencontres. Il faut que je pense à me refaire des cartes de visite, c’est plus drôle que d’envoyer systématiquement un mail de l’iPhone. 
Difficile de dormir. Comme une pleine lune en plus magnétique.
P.G. me laisse un message insomniaque vers 6h du mat.
C. se réveille à 7h30 pour son biberon et ensuite plus question de faire une sieste.
Alors, aller à la gym ?
Oui. Si j’ai le temps, oui.
Rolling Stones. Les favorites de C. en ce moment, Let it loose et Sympathy for the devil. On ne trouve pas les bons enregistrements des Kinks sur Spotify. Dommage.

LES ORGUES DU TEMPLE

Ca va mieux pour C. mais convalescence à la maison quand même.
Gym donc, ça fait du bien.
Il y a un changement en cuisine chez Kim Lien. Les bo buns n’ont plus le même goût. Les pâtes sont coupées en tout petits morceaux, il y a du radis noir et moins d’herbes fraîches. J’aime moins. 
C’est moins l’été qu’hier. Il faut un manteau. J’avais pris mon imperméable écossais réversible.
Retour à la maison puis ressorti pour passage éclair Fin Avril, coup de fil à C.S. pour en savoir plus sur l’affaire Corse et stratégie pour la suite. 
Rentré à pied. Passé par le temple. Suis entré. Admiré les orgues.
Passage de F., venue chercher Y. puis de S. avec un gâteau Pyrénéen, cuit à la broche (creux, en cône) et une peluche de marmotte qui chante le yodel. Mais C. préfère tout ce qui est sifflé et notamment les bandes originales de Morricone pour les westerns spaghetti. 
Fait sauter des nouilles de riz, du porc aux champignons parfumés et des choux de Shanghai. Les citrons verts, achetés pour faire des cocktails, n’ont pas de jus.
Damned.

Crêpe Nutella (avec un verre de thé à la menthe): 2,50 €
Bo-bun, café: 13,50 €
Café: 2,20 €

VENU PAS VU REPARTI

Grosse fièvre ce matin pour C. 39,4 °C. Il faut un suppositoire et une demi dose encore de paracétamol pour la faire tomber. C’est pas la méga-frite évidemment.
Journée pleine de rendez vous sociaux. D’abord le salon des comités d’entreprises, sur le stand de l’ordre des experts comptables, puis l’expo de P. et celle de L.
En attendant des nouvelles de Corses, nous avons terminé le figatellu. Recette donnée par E., très simple: dans une poêle, ail, piment d’Espelette, oignon, carotte, figatellu. Faire revenir puis ajouter des tomates pelées, un bouquet garni et laisser mijoter une demi-heure. Servir avec des spaghtetti de grosse section (nous c’était option liguine).
Tiens, l’icône de mail sautille. Il faut encore taper un mot de passe.
Semaine dernière, performance à Genève avec T. à l’invitation de B.L. Ambiance délicieuse. 5 personnes dans la salle, mais c’est très bien. Du coup on a improvisé un concert, avec intervention surprise de L., qui était venu avec une paire de béquilles au lieu d’apporter sa guitare. Dormi dans un lieu merveilleux, un squat devenu une sorte de coopérative. Hélas, c’était samedi, je n’ai pas eu droit aux treize enfants qui prennent leur petit-déjeuner avant d’aller à l’école. 
La semaine prochaine, première vague Besançon pour relevé d’éléments, avec un groupe de 4 membres de Turismo Sexual. Ensuite, vacances.
Croisé J., V. et leur fils G., hier vers St Paul. Curieusement, ensuite, en allant au rendez vous FEMIS (auquel personne n’est venu) j’ai croisé, dans la rue de Clignancourt, l’acteur qui jouait le père de J. dans le film de O.S.
Avant, déjeuner avec CXX et un aréopage de sinophiles dans le petit restaurant du Sichuan, rue Saint Martin, en sortant de la séance du cinéma du réel. Croisé B.L., J., P.B., C.B., M.S. et plein d’autres. Curieux comme on rencontre tout le monde dès qu’on sort. Je ne sors plus depuis des semaines. Trop de travail, mais là, tout à coup, comme une parenthèse pour quelques jours.