TROP MANGÉ, TROP BU

Tous les jours ou presque depuis trop longtemps.
Assez de toute cette convivialité. De l’ascétisme, now !
Mal au ventre, mal dormi. Trop bu, trop mangé. Trop mangé, trop bu.
Du mal à respirer: quelque chose comme de la poussière ou les poils du chien en suspension dans l’air a ravivé mon rhume des foins.
Changement de régime.
Salade et eau pure.
Le soleil est en train de lever la brume. Sans doute a-t-il plu cette nuit. Tout est trempé.
Un temps idéal pour écrire et travailler: les promenades en montagne sont à exclure avec ce ciel plombé.
Pour commencer un autre petit café et de cette excellente confiture de coing.
Ah merde, l’ascèse… j’avais oublié !
Oui mais ce ne sont que des galettes de riz…
Hum…

INCENDIES

Une semaine sans internet ou presque et donc pas de blog.
Nous avons d’abord voyagé sous des cataractes, dans le tumulte et les nuées.
Vu, dans cette tempête, un accident, un incendie.
Puis sommes arrivés chez H. et R., près de Gonfaron, dans le massif des Maures et avons été pris dans un nouvel incendie à Ramatuelle.
J’en ai filmé quelques fragments avec le téléphone mais je n’ai pas ma clef USB bluetooth (laissée à l’école M.E. il y a des mois, je ne l’ai toujours pas récupérée). Il faudra attendre pour pouvoir les monter.
Avons appris par la radio qu’un incendie épouvantable, de 30 à 40 km de front était en train de ravager le Péloponnèse et que la législation grecque n’obligeant pas les gens à souscrire une assurance habitation, de nombreuses personnes se laissent cuire dans leur maison en essayant de les sauver des flammes.
Bref, nous sommes restés au Repenti jusqu’à vendredi matin, avec une escapade à Avignon pour voir Le roi Lear dans la cour du Palais des Papes. Il y en a qui ne s’emmerdent pas…
Ensuite, passage éclair à Entrechaux chez les P. et direction les montagnes via la Drôme et les Alpes de Haute Provence. Nous faisons une halte à Briançon, où, contre toute attente, nous sommes accueillis par M., la soeur de E., épouse de M., mère de C. (la nièce de H. donc). Ca tombe bien parce que passer le col de Galibier en pleine nuit aurait été aussi désagréable que dangereux.
Ce n’est donc que samedi matin que nous terminons notre voyage et nous voici à la Nouvaz.
Demain, il faut que j’accompagne Y. à Moutiers, parce qu’elle doit faire un passage éclair à Paris et revient le lendemain. Reçu des nouvelles de W: l’appartement chinois est loué, avec murs repeints, climatiseur, ADSL. Super.

PRÉPARATIFS

Le riz est cuit, finalement.
Mais on a déjà mangé le poisson et les tomates provençales. Il fallait y penser: le riz complet c’est plus long. Bon.
Donc, annulation du billet de Y., réservation d’un nouveau billet à des dates plus convenables, grâce au tuyau de L. et son booker brésilien. Tout est réglé en un coup de Skype. Du coup, puisque le séjour de Y. en Chine est écourté, nous décidons de partir maintenant pour deux semaines de villégiatures.
Nous louons une voiture et commençons à étudier les plans et les routes.
C’est aussi le moment de terminer de casser tous les murs, de replâtrer les trous et d’en finir avec les démarches administratives (dont, d’ailleurs, les demandes de visas pour la Chine). 
-Ah, demain matin le passeport ! Pas oublier, ça !
-Hum…
Passage rue Poulet en fin d’après midi pour faire mes paperasses, graver des DVD et envoyer un dossier à Paris-Berlin. Reçu le chèque de Maryse Eloy. Cool: la trésorerie était à sec. Ma carte bleue est saturée et pas de nouvelle de la « Premier » que j’ai commandée pour pouvoir faire encore plus de dettes.
Hier, après avoir pris le thé avec ma mère, qui nous a apporté plein de confitures (merde, j’ai oublié de prendre les pots que je thésaurise rue Poulet !).
Y. s’est installée par terre avec l’atlas pour savoir où nous allons aller et dans quel ordre.
Hier soir, sommes allés dîner chez J. et E. à Montreuil. Leur maison ressemble au château de Moulinsart en mieux.

AVANT D’ALLER SE COUCHER

On vient de regarder Le cycliste de Makhmalbaf. Drôle de film. Une sorte de Paradjanov à l’iranienne. Avec des contre-plongées invraisemblables, des grands angles impensables, le tout en rotation perpétuelle. Avec tous les états sonores de l’orgue Bontempi en guise de bande originale. Très beau. 
Après midi rue Poulet. Travaillé sur Avid, pris une leçon de Shake, installé Final Cut Studio 2, ajouté les sous-titres manquant à Tianjin Babies et tiré quelques DVD.
Suis allé faire signer un pouvoir à A.Z. pour l’assemblée générale de septembre.
Pluies diluviennes. J’aime bien.
J’avais l’intention de m’acheter des chaussures mais je n’ai pas trouvé ce que je cherchais, même si je ne cherchais rien de spécial.
J’ai eu plusieurs fois l’intention de sortir faire des achats chez Darty mais la pluie, par bonheur, m’en a empêché.

Lundi:

roulé cannelle: 1,25 €
bo-bun: 5,50 €
courses diverses: 7,30 €

ANATOMICA

Moi, je fais toujours ce qu’on me demande de faire. Donc, je me suis rendu rue du Bourg Tibourg, chez Anatomica, en sortant de la gym (séance « cardio » et « spécial dos » en écoutant « je ne sais plus quoi » téléchargé « je ne sais plus quand », ce qui est toujours une expérience amusante)et après avoir acheté un nouveau câble ethernet sur les conseils du technicien de chez « Free » (et d’ailleurs c’est foiré: ça ne marche toujours pas), et je me suis acheté cette paire de Birkenstock tout ce qu’il y a de classique (pas le modèle « tout cuir », très joli, mais le double du prix). Il y a aussi des chaussures fermées mais ça commence à 250 € alors on se calme, hein…
Ensuite, je suis passé au BHV homme et là il n’y a rien de bien. A la rigueur un costume pas immonde mais très cher (750 €). Pas une chemise correcte dans tout le magasin, exactement comme au Galeries Lafayette. D’ailleurs, parmi les marques de grande distribution, il n’y a qu’ Armani qui fasse des chemises correctes (et encore, je ne sais pas s’il en fait toujours) et comme on ne trouve pas de chemises Armani au BHV homme c’est encore un magasin inutile.
Je suis repassé rue Rambuteau, pour travailler un moment à un article pendant que Y. s’est attaquée au mur de la cuisine (qu’elle termine de détruire à l’instant même, alors que j’écris ces lignes). Et, comme je me plaignais de ne rien avoir trouvé au BHV homme, Y. me propose d’aller faire un tour chez Gap. 
Nous sortons, passons chez le boulanger-pâtissier qui écoute Sinatra à fond et nous explique pourquoi on ne trouve plus de leur délicieux cake antillais à la banane et au rhum: à cause de la chaleur, la banane s’oxydait et le gâteau faisait rapidement la gueule et si on le mettait dans le rayon frais il durcissait excessivement. C’est donc un gâteau à réserver pour l’hiver. L’hiver on a le droit d’être gros: on ne voit rien, on porte plein de vêtements et on est beaucoup plus élégants. Y. prend des chouquettes, moi un quatre quarts au chocolat.
Chez Gap, je trouve une paire de jeans mais toujours pas de chemise. Les chemises de Gap sont trop grandes pour moi. Même les petites.
Nous passons à la FNAC prendre des boîtiers de CD, chez Leroy Merlin pour vérifier la couleur des émaux de Briare et prendre un sac d’enduit de rebouchage et chez le marchand de fruit et légumes pour acheter des pommes.

mardi:

sandwich céréales: 3,25 €
pomme: 0,79 € (sic)
câble ethernet: 7,30 €
chaussures: 78,00 €
jeans: 32,50 €
boîtiers de CD (50): 15,10 €

EN LIGNE ICI

Image remplacée par le commentaire suivant (mail reçu):
L’affichette jaune c’est un fou, en fait vous propagez de la diffamation, le mec a été condamné pour ça, et interné, normalement plus aucune affiche de cette sorte ne devrait encore être visible, apparemment il est ressorti de l’hôpital et recommence, à une époque les décisions de justice le concernant étaient affichées à côté ou au dessus

LA SUITE DES ÉVÉNEMENTS

Nous avons pu, finalement, terminer le mixage hier.
Dernier bounce vers 0h30.
Rentré par le bus de nuit.
Il faisait chaud, sous les toits de Magenta, dans le ronronnement des machines.
Le voisin du 4ème passe la journée à moitié à poil sur le palier et découpe une revue de presse perpétuelle dans les gratuits parisiens. P.G. pense qu’il fait de la rétention d’ordures et s’est installé sur le palier parce qu’il ne reste plus d’espace libre chez lui.
C’est un monsieur très gentil qui me demande comment je vais environ dix fois par jour, et s’inquiète de savoir si je supporte bien la chaleur ou l’effort nécessaire pour gravir les 6 étages. On a mangé trop de frites ces derniers jours et bu trop de bière. Calmons le jeu. Régime sec. 
Bon, il me faut une nouvelle paire de chaussures.
Passer rue Poulet, m’occuper de cet article « Avid », faire quelques papiers administratifs.
Rêvé qu’il fallait refaire passer une deuxième fois le diplôme à tous les recalés de Strasbourg, dans une sale ambiance où tout le monde tirait la gueule (et les couteaux).
Maintenant qu’il fait beau, mettre le réveil à 6h.
Idéalement, j’aimerais ne plus faire que des choses qui me plaisent d’ici notre départ: de la gym tous les matins ou un matin sur deux, manger des choses bonnes et légères, me remettre au chinois, voir des films, lire des livres, me promener.
N’accepter aucun dîner, aucune sortie, aucun rendez vous. 
Hum…

dimanche:

pain aux raisins: 1,05 €
repas: 23,75 €

PETITE FORME

On n’a pas assuré hier soir: nous avions invité U. à dîner et il est arrivé à 20h15 (en réalité 20h13), comme prévu: rien n’était prêt, je n’étais pas même arrivé et Y. était sous la douche. Mais on a essayé de se rattraper après.

Mal dormi. Un truc impossible à digérer, mais quoi ? Une mangue ?
Et mes dents, ce n’est pas mieux. Aïe. Hextril. 
Il va falloir que je m’en occupe cette semaine.
Pfff… Epuisé.
Mal au dos.
Reprendre la gym aussi, dès demain.
Et plus d’alcool, jusqu’à la fin du mois. 
Internet, à Rambuteau, ce n’est pas fameux: coupures intermittentes, la freebox en roue libre. On ne sait jamais quand ça va couper, quand ça va reprendre.
Bon, il faut y aller.
Finir ce mixage.

LE RIRE DU VOLCAN

Il faudrait faire comme H.D., un blog de titres. Un blog de titres de posts de blogs. 
Un titre blog de posts titres blogs de blogs posts titres.
Ouais…
Alors, aujourd’hui, comme ça, pour la première fois de ma vie j’ai mangé des yaourts à 0% de matière grasse. Saveur citron, noix de coco et même « tarte au citron » (ça c’est dingue). Bon, c’est pas mal, après tout.
Sinon, nous avons pas mal avancé, évidemment et terminé tard (mais il ne s’est mis à faire jour que vers 20h30 (première apparition du soleil)).
Rentré tard aussi et Y. m’attendait avec melon, salade, viande froide mayonnaise et fruits. La salle de bain toujours en chantier. Il faudra gratter un peu tous les jours pour venir à bout de la colle qui déborde.
Pris un bain, j’en avais besoin.
Mal au dos.
Hâte de retourner faire de la gym (cette semaine, pas le temps, pas l’énergie de me lever à 6h avec ce temps à se flinguer). Je me demande si le taux de suicide est plus élevé en ce moment qu’en général au mois de juillet. Quoi qu’il en soit, comme dit P.G., ce sont les vieux qui sont content: Sarkozy en mai, été pourri en juillet. Cool.
Je mangerai bien un yaourt 0% ambiance crêpe nutella banane. Je ne sais pas s’ils en font ? 
Bon, assez déconné.
AU PIEU, AU PIEU, AU PIEU LES P’TITS VIEUX.

jeudi:

pain aux raisins: 1,15 €
café: 2,10 €
menu S4 (japonais) + café: 12, 20 €

INSTANT MEMORY

Il fut un temps, pas si lointain, où j’arrivais a étonner certaines personnes par le nombre de paires de chaussures que je possédais. Avoir de nombreuses paires de chaussures de bonne qualité et en bon état est une clef. En avoir au moins deux paires serait un bon début. Je ne possède plus aucune paire de chaussures digne de ce nom. Depuis quelques temps, je me chausse chez Mastroianni, rue Myrha où j’achète des chaussures à 30 €. Elles me font un ou deux ans puis rendent l’âme. Je me dis souvent qu’il serait plus intelligent d’investir une bonne fois pour toutes dans une bonne paire de chaussures. Une paire de chaussure que je pourrais porter sans honte pendant dix ans. Mais qui fabrique encore de nos jours des chaussures d’une telle qualité ?

ICNCLST

Je ne sais pourquoi, depuis quelques temps, il m’est presque impossible de faire des photos. J’oublie de plus en plus souvent d’emporter l’appareil, parfois même je fais exprès de l’oublier. Peut-être à cause de ces ciels plombés, de cette pluie interminable? Je n’y arrive pas. Peux pas. Couic.
Donc travail encore aujourd’hui avec P.G. Montage son et recherche de nappes. 
Quand on travaille, on n’a pas grand chose à raconter.
C’est reposant.
Et on ne dépense pas tellement d’argent.
Quoique…
W.Z. a trouvé du travail dans un restaurant chinois (de Wenzhou, évidemment) avenue des Champs Elysées. Nous sommes contents pour elle, même si c’est un dur travail pas super bien payé. Champagne, rue Rambuteau et mélange de viandes (épigramme d’agneau, hampe et onglet). Je mets un maximum de Kiarostami et de Makhmalbaf en téléchargement.
Hum, elle est bonne cette infusion…
Avec P.G., on se demande comment ça se fait que toute la télé française soit si mauvaise. Et si c’était parce que le public français est mauvais ?

mercredi:

timbres: 2,20 €
déjeuner: 5,45 €
nougat: 1,25 €
vin: 9,20 €
melons, tomates, mozarella, abricots: 9,45 €

U87

Passé à 9h chercher le micro chez Tapages et rejoins P. et M. à la Villette pour les enregistrements. Nous enregistrons jusqu’à 14h15. P. repart avec le sac à dos, je passe rendre le micro et le rejoins à Magenta, après avoir mangé un morceau dans un petit restaurant chinois près de la gare du Nord. 
Synchronisation du son jusque vers 18h45 puis retour Rambuteau pour aider Y. à nettoyer le plâtre et la colle à carrelage. Vanné. Un bain, une bonne salade avec un magret de canard, un ou deux épisodes de The Shieldet au lit. 
Un mail de Z.L. qui décide finalement de s’inscrire à l’ENSBA et cherche un appartement à Paris. A l’instant un mail de W.Z. qui enchaîne les rendez vous pour trouver du travail. Impressionnant. 
Bon. Si on se faisait une petite infusion ?

mardi:

roulé cannelle: 1,25 €
déjeuner: 5,50 €

CARAMBA !

Comment est-ce possible ? J’ai totalement laissé passer une journée et maintenant nous sommes le 9 et voilà, c’est trop tard, rien pour le huit, rien le huit. Misère.
Bon, donc, nous sommes le 9. Je me suis réveillé à 5h50 mais je me suis recouché parce que ce n’était toujours pas brillant la lumière, ni reconstituant, bref ce n’était toujours pas l’été et ça ne le sera pas plus demain vraisemblablement, donc je me recouche et me relève à 8h30, sans me presser, pour être au rendez vous de 10h00 chez P.G., en ce premier jour d’une semaine de montage son-mixage.
Nous travaillons toute la journée Bd Magenta, avec une pause déjeuner japonaise et un passage éclair rue Poulet pour aller chercher un disque dur.
Vers 19h30, je redescends, passe faire trois courses au Monoprix de Barbès et refais un dernier saut rue Poulet où je tombe sur W.Z. (ah oui, j’ai oublié de dire que W.Z. a débarqué de Lens, hier et loge maintenant rue Poulet et d’ailleurs elle cherche du travail, si vous avez des propositions honnêtes). Je tombe donc sur W.Z., avec qui je repars pour aller dîner rue Rambuteau. Y. nous attend avec le rôti et les pommes de terres. E. est passé et lui et Y. ont commencé à poser le carrelage (des émaux de Briare) dans la salle de bains. 
Bon, se laver les dents et se coucher: demain il faut que je sois à 9h00 chez Tapages puis à 10h00 à la Villette. 
Bonne nuit.

dimanche:

pomme: 0,63 €
chocolat: 1,95 €

lundi:

tickets de métro: 11,10 €
sablés aux raisins: 3,45 €
déjeuner: 15,00 €
parapluie: 3,00 €
salade, tomates, ananas, Madiran, olives: 11,75 €