Cela fait cinq jours que nous sommes à Cannes, pour rendre deux visites quotidiennes aux parents de Y. et cinq jours que nous sommes malades. Y. de la sphère ORL, comme on dit dans les publicités et moi des intestins, pour ne pas dire pire. J’ai même du me rendre aux urgences de l’hôpital Broussailles, où nous avons fait la connaissance du docteur C.G., directeur des urgences, qui, parce qu’il est arménien, m’a reçu très rapidement et fait visiter le service. Ensuite, après m’avoir fait passer une radio et montré à quoi ressemblait l’embouteillage dans mes boyaux, il nous a très sympathiquement fait passer dans son bureau où nous avons pu voir des extraits d’émissions télés et radio consacrées d’une part au génocide arménien, d’autre part à son service (un véritable enfer où les gens s’entassent et meurent), en particulier des interviews réalisées pendant la canicule, dans lesquelles C.G. crie, malheureusement dans le désert, son désarroi face à la situation et au manque dramatique de lits et de médecins. On est ressortis en se disant que ces mecs étaient des héros et on hésitait à tout laisser tomber pour venir les aider. Mais enfin, il faudrait faire toutes ces années de médecine etc… Bref… Bon, toujours est il que maintenant ça y est: j’ai mal à la gorge, les yeux qui piquent et le nez qui commence à couler. Merde, c’est parti. Deuxième tour.
LE SALUT
Ce soir c’était théâtre au Hogar, très bordélique avec tout le monde qui court sur la scène pour les changements de décors à l’arrache et donc vraiment charmant. Le plus beau, ce sont les saluts, que j’ai filmés et que je suis en train de préparer pour les uploader sur videoarchive. J’ai fait une journée sans article. Ca fait du bien et du coup je me demande si je n’ai pas juste envie de renoncer à le publier. Mais je remarque que j’ai toujours tendance à reculer devant la publication, toujours, donc c’est juste une mauvaise habitude, un faux mouvement et il ne faut pas s’y arrêter. C’est comme avec l’installation, etc… Même si ça a l’air désespéré, il faut y aller: quand on l’a dit, on le fait.
Tiens, E.D. n’est pas venu. Hum, hum… Et sinon, perdu vachement de temps à faire de la musique cet après-midi, avec tous les synthétiseurs virtuels de la terre. Je m’obstine à obtenir des sons de Bontempi.
Oh, oh… Le fichier mp4 fait plus de 100 Mo. J’ai peur que ça déconne sur le ftp.
Quoi qu’il en soit, j’uploade et je verrai, le temps de me brosser les dents.
MENACE
La voisine, Mme Z. était passée me voir dimanche pour me prévenir que ça pendouillait du toit, la bande métallique de protection, que ça menaçait de chuter et que ça allait aussi poser des problèmes d’infiltrations. Bref, il faut réparer d’urgence. Alors, aujourd’hui, lettre recommandée au syndic. Et aussi lettre recommandée à ***.
Et, du coup, je m’emmêle les pédales et j’envoie aux membres du conseil syndical une copie de la lettre envoyée à *** au lieu de celle envoyée au syndic.
Banane.
Sinon, pas encore fini l’article.
Suis passé à Beaubourg faire un essai de projection de la cassette de Juillet-Août pour dimanche. Et puis, j’avais envie de champagne et j’en ai donc acheté et aussi de l’épigramme d’agneau. Et maintenant, je ferais bien une bonne purée aux olives.
Commencé l’article SVM Mac tout à l’heure. Je finirai demain.
Eu A.L., concernant le son du « Salut » qui est arrivé et, puisqu’il est sur une Beta SP, appelé E.D. pour savoir si on pouvait utiliser le magnétoscope de son voisin.
Appelé S.S. (celle du Hogar) et j’ai dit que nous viendrions voir la pièce de thééâtre samedi à 19h.
Bilan cardio-fitness ce matin à 8h. Pas la super forme.
Sinon, je cherche depuis longtemps A vif, de Fred Deux, l’enregistrement de son journal sur cassettes audio en 24 CD, publié en 1998 chez André Dimanche.
Si quelqu’un l’a…
NOTRE PAIN QUOTIDIEN
J’en connais un qui doit reconnaître ici sa cantine du moment (private joke). A propos de cantine, il serait temps d’aller me chercher quelque chose à manger avant de reprendre l’écriture de ce fichu article. Cette fois, comme on dit avant la bataille, il faut en finir. Sans compter que j’ai d’autres chats à fouetter. Avons regardé le Faust de Murnau hier soir (terminé ce matin), qui est une pure merveille de lumière et de plastique, mais ne montre pas la même invention, en terme de stricte mise en scène, que le Tartuf vu il y a quelque jours. Enfin, comme dirait l’élégant O.S., ça fait du bien au cul et il nous reste encore « La terre brûle » et deux ou trois merveilles reçues dernièrement sur le disque dur. Lecture très reconstituante de Daniel Arasse (Histoires de peintures) et notamment la notion de bâtiment de mémoire, opposée à la rhétorique me retient. C’est sans doute faux, mais j’ai l’impression que cette idée a quelque chose à voir avec l’écriture dans un blog. Que, d’une certaine manière, en tout cas pour moi, le blog tient davantage du bâtiment de mémoire que du texte rhétorique. Le bâtiment de mémoire était une méthode de prise de notes par des moyens visuels, mnémotechniques, soit que l’on s’adressât (ou que l’on fût soi même) à des analphabètes, soit qu’il fût matériellement impossible de transporter le texte (volumineux et pesant à un âge qui ignore le papier et a fortiori l’imprimerie). La question serait donc: quel manque – s’il est bien un bâtiment de mémoire – le blog vient il pallier ? Hum…
LES CONSÉQUENCES DE LA COLÈRE SONT BEAUCOUP PLUS GRAVES QUE SES CAUSES
Je me disais ça en relisant les entrées d’avril.
Qu’il faudrait Marc Aurèle pour les titres.
Titreur, le correcteur d’orthographe ne connaît pas.
N’est ce pas un métier, pourtant ?
Ou pas ?
Que les images à 400 pixels c’est pas mal non plus.
Ca met mieux en regard le texte et l’image.
Y penser, parfois.
Très beau, Bass Bassina Boulou.
N’avais jamais ouvert le livre.
Demain, lever tôt.
M’est avis qu’il me faut davantage de cauchemars et de mauvaises rencontres.
Bouger plus. Plus vite, plus fort.
Et en finir, enfin, avec cet article.
Aller plus vite et plus droit en besogne.
Pipi.