ALLÉES ET VENUES

Hier, travail avec M.S. toute la journée. Il est surtout question d’envoyer des courriers, des mails et de rédiger des notes d’intentions. Graver des DVD aussi. Mais, hélas, pas beaucoup de temps pour travailler au montage en cours. Il repasse ce matin chercher un DVD et faire encore quelques ultimes courriers.

Après le départ de M.S. hier soir, j’écris l’article sur les codecs de QuickTime 7 pour SVM Mac. D’ailleurs suis en train d’encoder un film en H264 pour vidéo-archive. Je suis lent à me reconstituer. Ce matin, courriers, rangements, papeterie. Gravure de DVD pour le festival de Lyon et pour Z. Il faut que je ne tarde pas trop à partir pour Beaubourg: la dernière fois nous nous sommes cassé les dents avec Y. devant un Women in New York complet trois quarts d’heures avant la séance. Nous avons alors érré dans l’exposition Dyonisiac. Hmff… mais j’aime bien les machines à coudre. Ce soir je n’ai pas envie de rater La peur de la peur que m’a vivement recommandé E.

Et puis il fait beau. Y. est en tournage en Corse. J’ai reçu un coup de fil tout-à-l’heure. tout se passe bien mais elle a dû doubler l’actrice dans la cascade le long de la falaise parce que la petite avait peur.
Le frigo est vide. il faut vraiment que je fasse des courses.

TRAVAUX DE NUIT

Finalement, pour terminer cet article, j’ai travaillé jusque vers 5h40 ce matin. Mal au crâne et pas réjoui par la perspective de devoir me réveiller vers 9h30 pour le passage de Gilles. Je n’aime pas recevoir quand je ne suis pas frais, mais aussi je suis un peu schtarbé de travailler jusqu’à ces heures indues.
Bref au lit, au lit…

Mais je ne dors pas beaucoup. La ville s’éveille. Je mets la radio. Somnolence mi-consciente. Rêves effilochés, sans suite. Gilles appelle pour dire qu’il sera en retard. je fabrique du thé en attendant et télécharge le film que je dois lui graver sur CD. Il arrive vers 11h. Je n’ai même pas un bout de pain à lui offrir (il faut que j’aille faire des courses) et je le reçois très mal (désolé!). Pour couronner le tout, le magnétoscope DV fait des siennes lorsque j’essaye de lui montrer des épisodes des Communications. Lorsqu’il repart, je me recouche. Deuxième réveil: 13h30. Mal de crâne, un peu. Je me fais réchauffer des pâtes et du thé.

Il faut que je fasse ma leçon de russe avant de sortir. Et voir ce qui se joue ce soir à Beaubourg.
J’ai aussi pas mal de trucs à écrire mais je préfère remettre à plus tard et consacrer mon temps à Y. qui part demain en tournage.

J’ai l’impression d’habiter un appartement virtuel. Les écrans sortent des murs et le frigidaire s’enfonce dans le sol. le parquet est transparent et je place le soleil où je veux, comme je veux.

RAPIDEMENT

Parce que j’ai un long article à écrire pour SVM Mac sur un logiciel d’architecture, Interiors et que je suis en train de faire le plan de mon appartement avec. Donc ce post, en mangeant des pâtes aux aubergines, courgettes et tomates.

Hier soir, à Beaubourg, coktail pour la remise du prix Jean Vigo. C’est un peu la cohue. Des gens que l’on salue et d’autres que l’on évite. J-C.B. en grande forme et très élégant. M.S. nous apporte des verres de rouge. Discussion avec M.D. et C.S. Et avec N.H. qui prépare un nouveau happening « vampires » à l’Entrepôt le 9 mai. Le film primé, Les yeux clairs de … Bonnel (oublié son prénom), est convenu et barbant. On reste quinze minutes et on rentre pour regarder la fin du Naruse qu’Y. visionnait. Il y avait une belle lumière sur le parvis à huit heures. Et la pluie faisait reluire le pavé. J’ai pris sur moi et me suis montré moins terrorisé qu’à l’ordinaire. Je veux dire: je n’ai pas passé mon temps à raser les murs et je ne me suis pas empiffré de petits fours (on avait mangé des radis) tout en me promettant en sortant de ne plus remettre les pieds dans un pince-fesses de sitôt.

Ce matin, rendez-vous avec E.D. pour discuter des projets en cours (installation sonore, merde on a laissé passer la date du DICREAM, Odessa, projet Corse-Pascal Paoli) mais les DVD ne marchent pas bien ou sont mal étiquetés ce qui fait que je ne peux pas lui montrer le quart de ce que je voulais. Vexant, les DVD. Pas au point. Ou bien je suis mal équipé. Ou les deux. Il paraît qu’il y en a de bons au Japon…Nous allons avec L. et E. déjeuner dans un restaurant indien et palabrons longuement. Ensuite, rédaction de courriers pour M.S. jusque vers 17h et je me mets à la rédaction de cet article d’une page qui se transforme en article de deux pages, vu la complexité de l’engin. J’en ai pour jusqu’à pas d’heure, je pense. Et demain matin, passage de G.M. qui doit me déposer les CD de l’ACR et récupérer des fichiers. Heureusement, M.M. a décommandé notre rendez-vous de demain, étant donné qu’elle n’a pas encore reçu son modem Wanadoo. Je pourrai donc avoir un peu plus de temps. C’est qu’il me reste aussi à écrire cet article sur QuickTime 7.

Et j’aimerais bien aller voir quelques RWF avant que ça ferme, évidemment…
Frottage de mains, recomposition et soupir.
Au travail…

BROUILLARD MATINAL

Il fait frais. L’école était encore fermée à mon arrivée ce matin à 7h40. Heureusement, une des femmes de ménage m’a ouvert. Il faut attendre 8h05 pour avoir du réseau. Pas de café avant 8h30, je le crains.
Rêvé de montagnes et de voitures qu’il fallait choisir.
Vu hier soir, sur le powerbook, The Yes men, documentaire potache et assez hilarant sur une organisation anti-globalisation se faisant passer pour l’OMC et participant à des débats, conférences, etc… Et attrapé une partie de l’émission consacrée à Gaston Flosse et à la manière dont il a détourné les fonds de la Polynésie à son intérêt personnel. Hé bien, comme dirait U., moi je dis: bravo. Ils y en a qui savent vivre !

Ca m’amuse bien ce rituel de la méthode ASSIMIL. En fait, il faudrait apprendre une nouvelle langue chaque année. La prochaine ce sera quoi ? Le chinois ? L’italien ? L’allemand ?
En tous cas j’ai fait ma leçon (numéro 16) dans la chambre d’hôtel hier soir en attendant mon omelette au fromage et ma bouteille de Badoit.

Cours de première année assez discursif. Je regrette finalement d’avoir eu si peu de temps pour analyser la séquence de Pasolini, mais en même temps la discussion était intéressante et nécessaire. Cela dit, la semaine prochaine, je commence par une projection analyse (si je n’oublie pas). Ah oui, il faut que je pense à remettre à jour la liste des liens, comme me l’a fait remarquer une élève hier. Hmm… Demain. Il me faut mes deux écrans pour faire ça rapidement et confortablement.

En deuxième année ils n’étaient que trois, mais il y avait deux ou trois trucs à visionner et aussi, je me suis rendu compte qu’une des choses merveilleuses que l’on peut faire avec i-tunes, c’est d’activer les effets visuels sur une personne qui parle. J’ai essayé avec l’émission de Finkielkraut avec Badiou et sur le cours de Deleuze consacré à Leibnitz: les formes générées entrent immédiatement dans des rapports sémantiques avec les propos tenus. C’est hypnotique. Je vais essayer d’enregistrer ça en vidéo en rentrant. Le problème étant de faire disparaitre le logo d’Apple, qui revient de temps en temps.

JOURNÉE CUISINE

Pas eu le temps de faire un post hier: j’ai dû partir précipitemment, peu après le départ de M.S., pour aller voir Gibier de passage à Beaubourg. A peine eu le temps de cuire mes haricots rouges, des courgettes et du blé que j’ai mis au réfrigérateur avant de sortir.
Je pensais retrouver U. mais il n’était pas là et c’est Y. qui vient me retrouver. Nous tombons sur O.S. et I.C. et discutons vaguement avant le film. A un moment, deux jeunes femmes nous demandent de nous écarter, ce que nous faisons de bonne grâce. Le problème c’est que mon voisin de droite sent très mauvais. Nous profitons de la présence d’O. et I. pour proposer aux deux jeunes femmes de prendre nos places, prétendant que nous étions en pleine conversation. A elles le puant voisin…

Ce matin, il faut galoper pour tout nettoyer et préparer à manger puisque nous avons invité toute la famille Cachou. Ce sera roti de porc, gratin de courgettes, fraises et tarte à l’orange. Je fais la connaissance du four d’Y. Je saurai quoi faire la prochaine fois (là j’ai brûlé la tarte).
Nous discutons agréablement et les filles jouent de la guitare et de l’harmonica. mais il est bientôt temps d’aller faire des courses. Nous sommes convenus de nous retrouver demain pour un goûter informatique.
Quant à nous, nous décidons d’aller à pied jusqu’au théâtre de la Villette.

Et nous passons une bonne soirée grâce à la pièce d’Airy Routier, décidemment doué pour la mise-en-scène. Mais cette fois ci il ne joue pas sur scène: les rôles sont tenus par Cécile Guillemot et Manuel Blanc. La pièce, Trouée dans les nuages se joue jusqu’au 28 mai. 
Nous restons un petit moment à papoter avant de rentrer manger courgettes, blé et haricots rouges.

Et en réalité je n’ai pas la disponibilité nécessaire pour tenir ce blog comme je le voudrais. Les rythmes se sont un peu décalés. De nouvelles activités (gymnastique, russe, fin de traduction), bref, il faut que je me réorganise. Pour l’instant ça m’épuise. Vais me coucher, tiens…

A MORT LE CINÉMA

Et surtout à mort les salles de cinéma UGC me disais-je en sortant de la projection de ce film stupide Breaking news.
Ca ne vaut pas la peine d’en parler.
Ce qui m’a surtout mis en rage c’est de m’être trompé sur les horaires et d’avoir ainsi raté Le rôti de Satan de Fassbinder.
Quel imbécile ! Et il repasse un lundi: je serai à Tourcoing et ne pourrai pas le rattraper.
Et puis merde !

SUR LE MONT VALÉRIEN

Ce matin, départ vers 10h00 pour Suresnes. J’ai rendez-vous avec J.G. à la rédaction de SVM Mac. 
C’est un peu l’expédition: il faut prendre le train à saint-Lazare et pas de plan de ville à la station. Heureusement, j’avais préparé mon périple à l’avance et consulté les plans hier soir.
La rédaction est exclusivement masculine (en tout cas je n’ai pas rencontré de femmes) et tout le monde paraît très occupé. Je ne reste donc pas longtemps: juste le temps de copier sur le disque dur les logiciels dont j’ai besoin pour écrire mes articles. Rarement vu autant de G5 au mètre carré.
L’ambiance est bon enfant, tendance nerd. J’aime bien la couverture du dernier numéro, avec le collage Holywood-Potemkine et on y explique comment ripper des DVD et les encoder en Divx.

De retour vers 13h00. J’appelle ma mère qui m’avait proposé que l’on déjeune ensemble. J’ai juste le temps de faire ce post avant qu’elle n’arrive. J’ai mis la radio: apparemment la grève est terminée puisque j’écoute le journal de France-Culture. J’ai vu qu’il y avait un article sur la grève dans Libé. Je lirai ça tout à l’heure. Hier soir, sommes allé voir une pièce de théâtre à la Maison de la Culture du japon, Jericho de Masataka Matsuda, mis en scène par Motoï Miura, avec Junko Uchida et Pierre Carniaux. En Japonais et français avec surtitrages vidéo. La mise en scène est arbitraire, trop pleine d’intentions formelles, ne produisant pas beaucoup de points de rencontre avec le texte. Les acteurs sont rapidement en roue libre et les gestes semblent un peu à côté. C’est un peu long pour un spectacle d’une heure.

Après le déjeuner, deuxième leçon de Russe et un peu de traductions de Polyeucte. Ensuite, RDV avec A.W. à qui je sers d’imprimeur en ce moment, le temps qu’elle s’équipe d’une imprimante.
J’irai bien voir un Fassbinder ce soir. Il faut que je regarde le programme.

Et aussi, il faut que je me remette à la cuisine ayurvédique indienne. J’ai besoin d’aller chercher quelques épices et de remettre la main sur le bouquin de cuisine.
Penser à faire du beurre clarifié.

JE M’Y REMETS

Ce matin, suis passé à la FNAC m’acheter une méthode d’apprentissage du Russe. J’ai failli prendre aussi celle de l’Arménien et celle du Chinois mais je me suis dit: »Bon…chaque chose en son temps ». 
Donc après cette note, et avant d’aller retrouver M.M. pour l’achat de son ibook, je me mets à ma première re-leçon de russe (la dernière remonte à 1988).

Il fait le genre de temps que j’aime. Soleil et petit vent frais. Les gens sont juste élégants comme il faut. Quand il fait trop froid, ils sont trop emmitouflés, quand il fait trop chaud, trop débraillés. Là, c’est idéal.
Du coup j’ai pris un café en terrasse rue Montorgueil en lisant le journal. La quatrième de couverture de Libé est consacré à un blogueur que je ne connaissais pas. Je vais jeter un oeil.

Coup de fil du CNAP. Un des DVD ne passe toujours pas. Mais les deux autres, si. Hmm… Suis aussi passé à la poste du Louvre pour envoyer le courrier à Anne. Il y avait une messe funéraire à St-Eustache. Ca ressemble toujours à une réunion de mafieux, les types des pompes funèbres dans leurs costards noirs. En plus ils portaient des lunettes noires à cause du soleil. Ca avait un petit côté Soprano.

Bon… Au travail.
Un café.
Méthode ASSIMIL, à nous deux…

NEIL, ONCE MORE

Promenade ce matin, au soleil. Frais et reconstituant.
Cet après-midi, coups de fils, e mails, études. Téléchargement des albums de Neil Young.
Bande son de la journée. M.S. m’a appris que le vieux Neil avait eu une rupture d’anévrisme. Suis un peu inquiet. Blues.
Pas de photos ni de films en ce moment. Lectures, réflexions plutôt. Mais pas des réflexions très articulées pour l’instant. Donc pas grand-chose à déclarer. Gravé un DVD pour Les Sévignales de Vitré que j’envoie tout à l’heure par la poste. Et imprimé un document pour A.W. que je dois déposer dans sa boîte aux lettres avant de rejoindre Y. pour dîner.

Reçu un e mail du Studio de films d’Odessa qui se déclare intéressé à participer au projet. Réunion mercredi prochain avec E.D. pour travailler sur le dossier.
Mangé un poulet entier à midi. J’avais faim.
Il faut faire de l’exercice, maintenant.

UN LUNDI EN VACANCES

Mais puisque c’est lundi, c’est lundi. Il faut que je termine de graver les DVD pour le CNAP et que j’y passe avant 17h. Le temps de me préparer du blé et des aubergines, d’avaler un café et j’y vais.
Coup de fil de M.M. ce matin, qui veut acheter un ibook. Nous convenons de nous retrouver mercredi après-midi pour aller le chercher.
Suis passé chez Darty chercher des pochettes de DVD et regarder les imprimantes laser couleur.

Je me demande quand les travaux seront terminés sur le boulevard Rochechouart ?
Il pleut légèrement, j’achète un parapluie. Et puis soudain il ne pleut plus du tout. Bon, comme ça j’aurai un parapluie au cas où… Hier soir sommes allés voir le Pascal Thomas au Ciné Cité. Distrayant, un bon téléfilm. Flemmard mais drôle et plein de trucs marrants à jouer pour les acteurs (le mouchoir de la patronne de l’hôtel, les jambes de l’infirmière dans le nez du médecin sur le bateau avec chants tyroliens en arrière-plan). Pas vraiment de photo, mais rien de honteux non plus.

Reçu quelques messages de sympathie suite à la non-diffusion de l’ACR hier. Merci mais rien de grave: il finira bien par être diffusé (du moins je l’espère) et, par principe, je soutiens les grèves.
Bon, déjeunons…

LÉGITIME DÉFENSE

Suis parti pour l’esplanade, mes petits DVD sous mon bras.
Mais, une fois sur place, impossible de les vérifier: la salle de réunion était prise, or c’est là que se trouve le lecteur de DVD. Donc angoisse: les nouveaux DVD vont-ils mieux marcher que les précédents ? Hmm… Il faudrait sans doute que je m’équipe d’un graveur externe de meilleure qualité ? Ou bien ce sont ces DVD au rabais ? Perplexité… 

En tous cas, bonne nouvelle: il y a un raporteur qui s’occupe de mon dossier. Je n’ai pas osé demander de qui il s’agissait. Peut-être que j’ai le droit de savoir ? Peut-être pas ? Hmm… Là aussi, perplexité. Reçu un e mail du directeur du Musée d’Histoire du Judaïsme à Odessa, qui s’occupait avant de feu le Centre d’Art et qui semble intéressé par un partenariat sur le projet. Pas de réponse du directeur des studios de films encore, mais j’espère avoir des nouvelles prochainement.

Suis allé prendre le thé avec Y. et déposer chez elle l’alimentation de la caméra pour qu’elle puisse visionner les repérages avec X., qui s’occupe des décors et accessoires. Puis suis passé chez Go sport m’acheter une paire de haltères de 2 kg chaque pour mes exercices quotidiens. Coup de fil de ma tante qui me parle du blog de Claude Alain Miller. Il paraît qu’il faut que j’aille voir ça. Bon, je vais voir.
Revu Polyeucte tout à l’heure et me suis dit qu’il fallait en finir avec les sous-titres. Donc, c’est mon programme de ce soir.

Et puis il faut aussi que je grave un DVD pour Anne. Je suis en retard. Et aussi pour Lyon. Pas du luxe cette semaine de vacances…

LES AFFAIRES REPRENNENT

Impossible de tenir ce blog en Corse: réseau bas débit, d’une part et pas la tête à ça.
Je ne vais quand même pas faire un résumé de la semaine…
Il fait meilleur temps à Paris que nous le pensions. Sommes allés à la piscine ce matin.
Trop mangé de charcuteries et de fromages. Régime sec, maintenant. Thé, fruits et légumes.

La grève de Radio France se poursuit. P.L. m’a prévenu par téléphone vendredi que l’ACR ne serait probablement pas diffusé ce soir, mais reporté à une date ultérieure (fin mai ou début juin). 
Curieux la Corse, ce collage de paysages sur un si petit territoire. C’est la côte d’azur, puis soudain c’est la Normandie. Et le virage d’après, nous sommes en Savoie. A la fois très beau et un peu claustrophobique: les parois ne sont jamais très lointaines, les lointains ne le sont jamais vraiment. Le plus beau ce sont les échappées vers la mer.

Ce ne sont pas complètement des vacances puisqu’il faut faire les repérages de Y. Donc, beaucoup de bagnole et peu de promenades. Le coup de bol c’est qu’il n’a pas plu tous les jours.
Nous sommes hébergés par B. qui tient un restaurant à Morosaglia, dans la Castignicia. Soirée polyphonies corses chez ses copains qui tiennent une pizzeria non loin. Me donne l’idée d’un plan séquence de vingt minutes sur la constitution de Pasquale Paoli. Il faudrait juste construire un traveling de 30 mètres. Il y aurait des vaches, des chèvres, des cochons, des ânes, les chanteurs-bergers et Pasquale Paoli déambulant avec sa perruque et déclamant son texte en Toscan, entrecoupé des envois-réponses polyphoniques d’un berger à l’autre.

Coup de fil du CNAP: un des DVD ne passe pas sur leur lecteur. Il faut que j’en grave des nouveaux et que je retourne demain à la Défense pour les vérifier. Bon, je vais m’y mettre et aussi passer les cent cinquante million de coups de fils que je n’ai pas pu passer cette semaine. Et me remettre au travail.

Il pleuvait au départ d’Ajaccio hier. Dommage, j’aurais bien aimé filmer (à l’aller c’étaient les batteries qui m’avaient lâché).