BACK FROM BLOIS

Pas pu reporter la photo prise ce matin à 7h45 devant la gare de Blois. C’est que je n’ai toujours pas de clef USB Bluetooth mais patience, j’ai enfin commandé un Macbook Pro sur le Refurb Store. Je n’en pouvais plus d’attendre si longtemps pour les encodages en H264. Oui, je sais ce que vous pensez…
Mais j’aurais pu aussi acheter un Macbook air, hein ?
Grand retour du froid, des vitres givrées et de la brume glacée. Brrr…
Y. est bien malade. 
Hier soir, concert Unité de production à l’invite de P.P.. Il y a T.M.C.Q., M-O.S., B.V. et son amie J. En ce qui me concerne, je m’attendais à une catastrophe, n’ayant rien eu le temps de préparer ou de répéter. Et en réalité c’était plutôt bien. très bien, même. Ca sonnait, enfin. On pouvait tous s’entendre, s’écouter les uns, les autres, réagir, se surprendre, s’attendre, se synchroniser, etc… J’ai envie de réécouter le seul morceau que nous ayons enregistré (honte à moi, qui devait déclencher le magnéto). En plus, c’était l’occasion de découvrir un endroit assez formidable: cette école d’art de Blois, dont les élèves sont exclusivement des enfants. J’étais donc ravi, hier soir, après m’être beaucoup fait de mauvais sang. Le docteur O. m’a expliqué que les poumons sont beaucoup plus haut qu’on ne le pense généralement, ce qui fait qu’en refermant ma cage thoracique (lorsque je me contracte, nerveusement), j’exerce une pression sur le colon, qui entraîne toutes sortes de crispations digestives et musculaires. Damned.
Ouvrir la cage.
Sommes allé boire des Météor et des Grinbergen au pub de Blois en écoutant d’atroces scies des années 80 (on aurait le programme de nuit de RTL9 dans les années 90). Obligés de rentrer à la fermeture, vers 2h30.
Bref, une belle soirée (et aussi une lumière admirable dans l’après midi).
Merci P.P.
Aujourd’hui retour à Thérèse, après un déjeuner avec P.G. et E.D. pour discuter un peu du projet de télévision. Et là je m’apprête à me coucher tôt pour reprendre encore et toujours Thérèse demain non-stop.
Argh.

[màj]

Retour de Flandres en fin d’après-midi avec H.D., après une visite éclair à Gand pour la somptueuse exposition Paul Mac Carthy au SMAK. Contre toute attente, alors que nous prenons un café en arrivant à la buvette du musée, D.P. sort des toilettes et se met à parler si rapidement que je ne comprends pas un traître mot. Il prend rendez vous avec H.D. et lui confie des bouquins qu’elle se propose de rapatrier à Paris, puisque nous sommes en voiture. 
Et à propos de voiture, nous avions laissé les phares allumés d’où panne de batterie et sauvetage express via l’assurance pendant que nous engloutissons de délicieuses pâtes (j’en mets plein ma veste qui finira au pressing en fin de journée).
J’oublie de dire que nous avons joué un sale tour à F.D., avec qui nous avions rendez vous ce matin à 9h30 pour partir ensemble à Gand. Mais celui ci s’étant trompé de bus n’est arrivé qu’à 10h30 à Tourcoing et nous étions déjà partis, bien qu’il nous eût prévenus par SMS de son retard. Salauds que nous sommes !
Les deux jours précédents furent occupés essentiellement par l’accrochage et le vernissage de l’exposition [màj]. Je suis content du résultat mais je me dis maintenant, rétrospectivement, que j’aurais bien aimé aussi un volume, sculpture ou structure, objet ou installation, je ne sais pas… En tous cas, je vérifie qu’un film dans une exposition ce n’est plus du tout un film mais un trou, un miroir, un objet, une lumière, un rectangle, bref ça ne se regarde pas du tout de la même manière et c’est ce qui me plaît beaucoup avec la distribution des escalators autour de l’escalier et c’est aussi pour ça que les installations du genre de celles de Varda ou d’Akerman ont toujours été ratées et sans intérêt et que le cinéma n’a rien à faire dans l’exposition, sauf à faire de l’exposition une salle de cinéma (parce que la salle de cinéma ne remplit plus son office, par exemple). Sinon, c’est très beau comme les dessins d’H.D. dialoguent avec les notes de F.D. et cette TV Perso d’E.M. au centre.
A l’étage, j’ai peint (avec l’aide de J.P. qui a passé la deuxième et la troisième couche) le mur en vert de la couleur du fond d’écran du blog Grands Magasins de C.Z. d’un côté et laissé l’autre côté blanc pour La ligne générale et sur chaque mur il y a 7 tirages en 30 x 40.
La série verte est particulièrement inquiétante. P.G. aimerait acheter un ou deux tirages de la série blanche. C’est beau cette page en forme de mur.
Au dîner nous sommes 11, mais nous ne prenons ni entrée ni dessert. Notre unique excès consiste en un petit verre de houle, cet alcool de genièvre, en fin de repas.
O. est grippé lorsque je rentre en fin de soirée et il dort ce matin lorsque je m’en vais.
Dommage, il aurait adoré l’expo Mac Carthy.
Ce soir, je suis vaguement mal foutu. C’est passager.
Les chaussures que j’avais commandées sont arrivées mais elles ne me conviennent pas et je les renvoie. En revanche, le costume YSL est une beauté.
Une petite soupe tibétaine, un peu de truquage vidéo à distance pour C.Z. Il se fait tard.
Au lit.

APOCALYPTIQUE CULTURE

C’est amusant, les réunions de bilans, mais c’est tout de même toujours un peu long.
Et ce soir, dîner à l’école en l’honneur du départ à la retraite de J. St-M. Pains surprises, couscous et galette des rois mais je ne bois que de l’eau. Dommage que je ne sois pas tombé sur la fève, autrement j’aurais sacré N.S. reine des pommes, juste histoire de lui rendre la monnaie de sa pièce après sa logorrhée hystérique en début de soirée. Ca promet pour la réunion de demain. Il va y avoir du sport, je crois.
Hum…
Sinon, moi je donne des points aux chinois parce qu’ils sont chinois. Je fais de la discrimination positive. Avec les français j’ai du mal, parce que comme ils se ressemblent tous, ces blancs, je les confonds les uns avec les autres. 
Il se fait tard. Je n’ai pas vraiment le courage d’attendre que les films de la catastrophe soient encodés pour les mettre en ligne. Je m’en occuperai de retour à Paris.
Bonne nuit.

TEMPÊTE

Hier, journée chargée: il fallait boucler le dossier DICREAM, aller au rendez vous à Plaine Commune, préparer les films pour Lisieux, récupérer les fichiers de C.Z. pour les déposer au labo, passer rue Poulet graver un DVD de Ciudad del mar, écrire un texte pour l’exposition…
Tout cela me mène jusque vers minuit et demi.
Je me relève à 5h00 pour terminer la note technique, y inclure une rapide illustration 3D bricolée dans Sketch up. J’aurais aimé pouvoir y passer plus de temps mais il faut que j’attrape le 7h28 pour Dunkerque, où ont lieu des jurys de 5ème, 3ème et 2ème année. Pour commencer, je poireaute de 10h à 11h, ce qui me rend furibard. Ensuite, c’est plus sympathique, bien que les travaux soient plutôt minces. Drôle d’ambiance. Pas désagréable mais tristoune, tout de même.
Hamburger généreux au déjeuner.
Nous rentrons avec J.V-G. et D.P. dans une voiture prêtée par la mairie de Tourcoing.
Toute la journée, pluie et vent à décorner les boeufs. Et ce soir encore.
Reçu un mail de M.D.: free prête une freebox HD pour Economie 0.
Mail de F.D. qui s’inquiète. Je le rappelle et en profite au passage pour lui proposer de venir participer aux 48h télé. H.D. a l’air de préparer tout un tas de trucs et C.Z. est passé voir les tirages aujourd’hui qui ont l’air passables voire corrects. 
J’ai suivi la Keynote de Steve Jobs à la Macworld expo de San Francisco. Il y a un nouveau portable, le Macbook air, il fait 4mm d’épaisseur et il me le faut.

GONFLÉS

Comme des baudruches.
C’est l’image que j’ai de nos corps gavés de boissons et de nourriture. 
Bons pour une semaine de jeûne, au moins.
Donc, week end à L.B., chez mes parents. Double anniversaire (un samedi, un dimanche) ponctués de menues promenades dans les bois.
Ce soir, on ne pourrait même pas avaler un clair bouillon. C’est à peine s’il l’on parvient à déposer nos fesses dans des sièges.
De l’eau, de l’eau pure et c’est tout.
D’ailleurs le docteur me l’a recommandé: un litre et demi d’eau plate par jour. Et c’est vraiment divin. Encore un verre, tiens ! Hum, quel délice…
La semaine est encore passée à toute allure, semble-t-il.
Tourcoing s’est déplacé au mercredi et jeudi, ce qui transforme toute la perspective évidemment. La ville est toujours plus laide. Un chantier de plus en plus chaotique.
J’en garde les preuves (bientôt un lien). Les fichiers sont en train d’être encodés pour le montage. On en voit un exemple plus haut.
D’après le docteur, mes problèmes de dos sont liés à des problèmes de ventre, eux-mêmes résultants d’un stress excessif. Je suis trop inquiet, trop angoissé.
Damn’it, que faire ? Boire de l’eau et faire un étirement avant de me coucher.
Rendez vous dans 15 jours pour contrôler. 
En attendant, demain matin, Thérèse et l’après midi rendez vous à la SEM Plaine Commune pour Ciudad. Il faut aussi s’occuper du tirage des photos de C.Z. pour l’exposition. Et j’espère arriver à me lever assez tôt pour aller faire d’abord un peu de gym. 
Dans un rêve cette nuit, la maison de production qui doit produire mon film est en partenariat avec une société qui vend des fournitures de bureau. Une représentante de cette société me fait comprendre que je dois acheter chez eux la moindre feuille, le moindre stylo servant à l’écriture du scénario. Je refuse, souhaite reprendre mes droits et m’en aller mais je suis pieds et poings lié par un contrat. Un des cadres de la société me prend en grippe et nous nous battons dans la rue. Mais à chaque fois que j’essaye de lui porter un coup, le type esquive et c’est un passant innocent qui reçoit le gnon.
J’assomme à moitié une dame qui passait par là et décide de la raccompagner, à demi inconsciente, jusque chez elle. Et, justement, elle habite la même résidence que le type, que je vois se carapater dans une cage d’escalier, alors que j’aide la dame à ouvrir sa porte. Alors qu’il ressort tout aussi précipitamment et que je m’apprête à fondre de nouveau sur lui, une jeune femme m’interpelle. Elle porte au creux de ses mains une part de tarte salée, du genre pizza ou quiche lorraine et me parle de ses sentiments pour ce type abject, qui est en train de filer. J’ai beau lui représenter l’ordure qu’est véritablement ce personnage, elle n’en démord pas, elle est sûre que pour elle il sera bon, etc… Je l’emmène donc jusqu’au bureau du type. Au dessus de la porte, l’inscription « Tombeau ouvert ». Et à l’intérieur, les murs sont tendus de draps noirs et le type veille un cadavre, en présence d’une pleureuse. La fille se présente avec sa part de tarte et le type outré me dit: »vous croyez que c’est le moment ? ». Mais je m’enfuis déjà dans l’escalier en marmonnant: »si je vous trouve une petite amie, vous serez peut-être moins chiant… ».

Tout est ouvert, malgré le fait que nous soyons dimanche. Ce sont les soldes.
Mais je m’en fiche: j’ai reçu les Kickers qque j’avais achetées sur eBay et j’en suis ravi. J’ai l’impression de porter des chaussures de bébé. Sinon, je suis si gros que çe n’est pas la peine d’essayer d’être élégant ces jours ci: je ressemble à un sac à patates.
Autant directement mettre un sac, c’est plus confortable.

FIN DE RÈGNE

Tout a une fin comme dit D.C. en objet du mail qu’elle m’envoie ce jour avec la pièce ci-jointe. Ce calicot aura tout de même passé l’année !
Dos en voie de normalisation. F.P. est passé voir le Thérèse movie et -ouf- il aime beaucoup. Maintenant, mettre le paquet sur Ciudad del mar pour essayer de commencer les opérations avant le dégel.
Et aussi M.D. propose de participer à un événement collectif en février à la ménagerie de verre. Je lance l’idée d’un projet de télévision TV Perso pendant 48 heures non stop.
Déjeuné avec P.G. au japonais de la Gare du Nord pour en parler.
Ils ont raté leurs suchis aujourd’hui. Le riz n’est pas cuit comme il faut.
Avant, j’étais allé rue Poulet pour un rendez vous EDF et faire un brin de ménage.
Ensuite, remontage de 13h30 à 17h00, compilation et projection.
Courses chez Monoprix pour le dîner de ce soir.
Demain et après-demain, Tourcoing.
C.D. ne répond pas. Ca va être Bartabas dans son bureau, si ça continue.
Boucler le dossier DICREAM ce week end pour qu’il soit enregistré la semaine prochaine. Courir après les devis de tirages photo pour l’expo Tourcoing.
Localiser le propriétaire de la boutique exotique. E.D. doit s’en charger demain, pendant que je serai à Tourcoing. Ne pas avancer à Saint-Denis me pèse, m’empêche de dormir. 
Zen.

Délicieux dîner avec F.C. Trop mangé, évidemment.
Se coucher tôt parce que demain Tourcoing.
Reçu de C.Z. ce lien hilarant.

mardi:

Restaurant japonais: 17,95 €
Monoprix: 62,50 €
Pain: 3,25 €

KILL THE DATE

Toujours le dos ruiné, bien que ce soit moins douloureux.
Je n’aurais pas le temps d’aller voir le magicien avant mon départ pour Tourcoing mercredi, je le crains, étant donné le planning serré de demain.
Rendez vous le matin rue Poulet pour le relevé EDF et ensuite chez Fin Avril pour terminer une première version du montage avant le passage de F.P. en fin d’après midi. Ensuite dîner à la maison avec F. 
C’est long, ce montage, mais comme toujours j’apprends des trucs et c’est donc intéressant. Mais activité sédentaire + grignotage = il faut à tout prix que je perde 3 ou 4 kilos. Je me sens mal. 
Vu à l’instant une splendeur, Nagareru de Naruse, que nous avions commencé hier soir. Et maintenant peut-être un épisode de Dexter avant d’aller se coucher ?

LUMBAGO

Est ce que c’est parce que j’en ai plein le dos de Thérèse ?
Ou plus probablement parce que je m’étais insuffisamment échauffé ce matin avant de me lancer dans mon circuit musculation… Bref j’ai les lombaires dans un état pitoyable et n’arrive plus à me redresser. Je quitte le montage à 18h30, n’en pouvant plus. Heureusement, E.D. me donne un antalgique. Je rentre cassé en deux à la maison. Y. me fait un massage avec une crème spéciale et je m’endors sur le canapé.
Aïe…
Dommage, j’étais plutôt content de m’être levé tôt, d’être allé faire de la gym. Le problème c’est que j’ai voulu en faire trop. Hum…
Espérons que c’est l’histoire d’un jour ou deux. 
Je vais profiter de ce repos forcé pour regarder la deuxième saison de Dexter et faire une bonne daube demain, pour P.G., C.B. et les enfants.

INCIPIT

Sobre cette année, notre présentation de voeux. Nous avions commis l’erreur d’accepter une amicale invitation dans une fête, malgré notre attachement à la tradition de ne surtout jamais rien faire de spécial le 31 décembre. On s’était dit qu’il fallait parfois rompre avec les traditions. On avait tort.
On ne nous y reprendra plus. Tout ce que j’ai filmé dans cette fête est mauvais (surtout nous)… Brrr…. N’y pensons plus. 
Et donc, puisque nous nous sommes couchés à 4h00, nous nous sommes encore levés tard. 
Mail réjouissant de N.M., que je livre tel quel:

Cher Christophe et Jeune dame Christophe: 

Quel heureux de voir vous écrire le chinois,et d’ailleurs très étonnant vraiment de connaitre votre progrès au type avec Chinois.Comment ayez vous êtes obtenu cette force mystérieuse ? Alors , mes amis, je vous souhaite à l’avance pour votre réussite dans la langue d’études et journalier le progrès!! 
Et vos photos me réveille un grand nombre de mémoires heureuses même en France et à TianJin. Je vous prie encore une fois pour la bénédiction merveilleuse et de souhaits pour vous d’obtenir le nouveau succès de tous les aspects par la nouvelle année!!! Si vous avez besoin de n’importe quelle aide,Dites moi !! Je peux faire tout possible! 
Je vous aime par toujours!!!!!^_^!!!!!!!!

LÉGÈRE DÉPRIME VESPÉRALE

Après de si beaux débuts, à la page 327 de Lucien Leuwen, l’effroyable bassesse du Docteur Dupoirier, mêlé à la vanité des mobiles qui agitent généralement nos héros me font rejeter le livre et me promettre de ne plus lire une ligne de Monsieur Stendhal pour un bon bout de temps. Je me rabats alors sur Lunar Park de Bret Easton Ellis, dont l’insignifiance totale, au bout d’une trentaine de pages, me plonge dans une rage sombre. Je m’endors, renfrogné, ne sachant plus que lire, trahi par les livres.
– Qu’est-ce qu’il y a chéri ?
– Rien, pourquoi est-ce que tu me poses cette question ?
– Je ne sais pas… Parce que tu avais une tête un peu… comme ça.
Et puis au bout d’un moment, j’en avais assez de dormir dans le salon. C’est sans doute aussi à cause du vin. Demain, se lever tôt.
– Tu fais ton blog, bébé ?
– Oui…
– Ah, c’est pour ça: tu as la tête du blog ! Hein, bébé ?
Demain, se lever tôt. Aller faire du sport avant de retourner à Thérèse.
Déposer la guitare à la poste.
Aller chercher de nouveaux livres.
Quelque chose au moins comme un Dickens ou un Conrad, pour faire passer ce mauvais goût.