GONFLÉS

Comme des baudruches.
C’est l’image que j’ai de nos corps gavés de boissons et de nourriture. 
Bons pour une semaine de jeûne, au moins.
Donc, week end à L.B., chez mes parents. Double anniversaire (un samedi, un dimanche) ponctués de menues promenades dans les bois.
Ce soir, on ne pourrait même pas avaler un clair bouillon. C’est à peine s’il l’on parvient à déposer nos fesses dans des sièges.
De l’eau, de l’eau pure et c’est tout.
D’ailleurs le docteur me l’a recommandé: un litre et demi d’eau plate par jour. Et c’est vraiment divin. Encore un verre, tiens ! Hum, quel délice…
La semaine est encore passée à toute allure, semble-t-il.
Tourcoing s’est déplacé au mercredi et jeudi, ce qui transforme toute la perspective évidemment. La ville est toujours plus laide. Un chantier de plus en plus chaotique.
J’en garde les preuves (bientôt un lien). Les fichiers sont en train d’être encodés pour le montage. On en voit un exemple plus haut.
D’après le docteur, mes problèmes de dos sont liés à des problèmes de ventre, eux-mêmes résultants d’un stress excessif. Je suis trop inquiet, trop angoissé.
Damn’it, que faire ? Boire de l’eau et faire un étirement avant de me coucher.
Rendez vous dans 15 jours pour contrôler. 
En attendant, demain matin, Thérèse et l’après midi rendez vous à la SEM Plaine Commune pour Ciudad. Il faut aussi s’occuper du tirage des photos de C.Z. pour l’exposition. Et j’espère arriver à me lever assez tôt pour aller faire d’abord un peu de gym. 
Dans un rêve cette nuit, la maison de production qui doit produire mon film est en partenariat avec une société qui vend des fournitures de bureau. Une représentante de cette société me fait comprendre que je dois acheter chez eux la moindre feuille, le moindre stylo servant à l’écriture du scénario. Je refuse, souhaite reprendre mes droits et m’en aller mais je suis pieds et poings lié par un contrat. Un des cadres de la société me prend en grippe et nous nous battons dans la rue. Mais à chaque fois que j’essaye de lui porter un coup, le type esquive et c’est un passant innocent qui reçoit le gnon.
J’assomme à moitié une dame qui passait par là et décide de la raccompagner, à demi inconsciente, jusque chez elle. Et, justement, elle habite la même résidence que le type, que je vois se carapater dans une cage d’escalier, alors que j’aide la dame à ouvrir sa porte. Alors qu’il ressort tout aussi précipitamment et que je m’apprête à fondre de nouveau sur lui, une jeune femme m’interpelle. Elle porte au creux de ses mains une part de tarte salée, du genre pizza ou quiche lorraine et me parle de ses sentiments pour ce type abject, qui est en train de filer. J’ai beau lui représenter l’ordure qu’est véritablement ce personnage, elle n’en démord pas, elle est sûre que pour elle il sera bon, etc… Je l’emmène donc jusqu’au bureau du type. Au dessus de la porte, l’inscription « Tombeau ouvert ». Et à l’intérieur, les murs sont tendus de draps noirs et le type veille un cadavre, en présence d’une pleureuse. La fille se présente avec sa part de tarte et le type outré me dit: »vous croyez que c’est le moment ? ». Mais je m’enfuis déjà dans l’escalier en marmonnant: »si je vous trouve une petite amie, vous serez peut-être moins chiant… ».

Tout est ouvert, malgré le fait que nous soyons dimanche. Ce sont les soldes.
Mais je m’en fiche: j’ai reçu les Kickers qque j’avais achetées sur eBay et j’en suis ravi. J’ai l’impression de porter des chaussures de bébé. Sinon, je suis si gros que çe n’est pas la peine d’essayer d’être élégant ces jours ci: je ressemble à un sac à patates.
Autant directement mettre un sac, c’est plus confortable.