HAUTE SOLITUDE

Ca se radicalise.
Une seule élève hier matin au rendez vous avec V.C. et P.D. chez Fructôse, sur le môle 1.
Il fait froid. Je crois que j’ai attrapé un début d’angine.
Dans le bâtiment IV.4, il y a la concurrence de la répétition d’un spectacle de rue.
Le groupe s’apprête à partir en promenade et je rejoins l’école où, bien sûr, je ne croise personne.
J’y travaille seul un moment jusqu’à l’heure du déjeuner.

Au petit restaurant japonais, je fais la rencontre de A., qui est venue chercher des plats à emporter. On discute un moment. Elle est en stage à la direction de la jeunesse et des sports et travaille sur un projet culturel.
On convient de déjeuner le lendemain.

Ensuite, retour à l’école.
De minimal à presque rien, jusqu’à l’heure d’aller prendre le train pour Lille.
Rendez-vous avec M.S. pour parler de projets communs au studio.
Puis je rejoins O. et M. et on part dîner chez L., qui vit dans une maison incroyable, pas très loin de la porte d’Arras.

On boit un peu trop et je me réveille chiffonné.
Je loupe le train de 8h50 et je dois prendre celui de 9h, qui s’arrête à Hazebroucq et prendre une correspondance.
De toute façon, je ne verrai quasiment personne à l’école.
C’est un peu inquiétant ce rendez vous hebdomadaire avec le vide.

Heureusement, j’ai des trucs à faire, des mails à envoyer, des opérations bancaires, des coups de fil, des listes de matériel.

Mais tout de même, ce vide.
C’est inquiétant.

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