LE CHIEN ABOIE / LE MASQUE MASO

Trouvé sur Youtube cet extrait d’un vieux cours de Deleuze, période Mille Plateaux. J’adore cette construction: « un chien aboie, un masque maso ». Un visage (on dirait plutôt une cassette audio ou un robot), une spirale (et non des cercles concentriques). 
Demain, la reprise, avec projection du film d’Anca Hirte, « De la Chute ».
C’était pas mal les cours par webcam. Plus adapté à notre spatio-temporalité éclatée. Les horaires et les rythmes réguliers de l’ancien monde du travail n’existent plus que dans les tableurs des administrations. Malgré tout, c’est angoissant cette temporalité Facebook où rien ne s’arrête, où ne font que fuser de courtes fusées, sans grand impact, sans distance, sans plage de réflexion. Conso, conso. D’où les suicides chez France Télécom. Avant d’éclater le temps et l’espace (ou tout en le faisant) on a pris soin de détruire psychiquement les agents qui interviennent dans cet epace-temps. Soit tu consommes soit t’es mort. Evidemment les morts consomment aussi mais moins bien. Et les consommateurs consomment les morts. Les morts sont plus nombreux, heureusement. Est-ce que je suis mort ? On est toujours le mort d’un autre et on a toujours ses morts à soi. Le suicide, au fond, c’est de la conscience de classe. Il n’y a plus d’ambiguïté: une fois suicidé, tu es mort, au moins c’est clair.
Sinon, je tousse, je tousse.
Fait une prise de sang vendredi. Résultats à venir cette semaine.
Essayer de comprendre ce que c’est.
En attendant traitement de cheval.
Anti histaminique en gélule, corticoïde en poudre, opiacé en sirop.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *