
Nous devions, ma sœur et moi, aller étudier dans le Nord de la Belgique et A.L. me faisait remarquer, en regardant la carte, que nous serions à quelques centaines de mètres de la frontière terrestre de l’Angleterre.
Il était remarquable, par ailleurs, que, sur la carte, la partie Belge consistât essentiellement en échangeurs d’autoroutes, voies ferrées, terrains vagues, zones industrielles, tandis que la partie anglaise n’était faite que de forêts sauvages et de collines verdoyantes. Nous nous réjouissions par avance de cette proximité de la nature tout en nous interrogeant sur la possibilité de la rejoindre ou non, étant donné l’impraticabilité des terrains nous en séparant.