PIECES OF A MAN

J’avance lentement sur la reconstitution, le déplacement des posts anciens du blog depuis Livejournal jusqu’ici. La tentation est grande, toujours, de relire les posts. De ne pas se contenter de simplement les copier, les coller, entrer la date. Ça prend donc du temps. Aujourd’hui, en deux heures, j’ai pu m’occuper de mai et avril 2017. Je remonte le temps, toujours. Avec des hauts et des bas.

Parfois, il faut que j’aille écouter quelque-chose et puis, la plupart du temps, il me faut un temps fou avant de me souvenir de qui se cache derrière telle ou telle initiale. Parfois je n’y arrive tout simplement pas. Souvent, j’ai totalement oublié.

Journée qui commence par une alerte bancaire. C’est énervant. C’est angoissant. J’appelle la banque. La banque ne répond pas. Je décide d’y aller, carrément. Sur le chemin, j’appelle encore. On me répond que mon conseiller, M. W., est en ligne. Je dis d’accord, je prends le métro, j’arrive.

Dans le métro, il m’appelle. Me rassure, temporise. On va régler ça. Je n’y crois pas mais on n’est pas dans l’urgence. Pas encore.

Je passe chez UGC pour enfin résilier mon abonnement. Il faut appeler un numéro. Il y a un mois de préavis. Vous serez peut-être intéressé par d’autres formules ? Non. Je ne suis pas intéressé par d’autres formules. Je dis que je trouve l’offre cinématographique actuelle désolante. Il ne se présente pas en moyenne deux films par mois que j’ai envie de voir, ne serait-ce que par curiosité. Par exemple, j’examine la programmation des trente cinq salles de l’UGC sans parvenir à déceler un seul film que j’aurais envie de voir. Donc, j’en conclue que cette carte ne me sert à rien. Mélange de rage et de tristesse. Je rentre. J’ai l’impression d’avoir encore une écharde dans le pied. Un morceau de verre ? Peut-être un éclat de la bouteille d’huile de l’autre jour ?

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