SUJET L’OBSCUR

Le mardi, c’est jour de nettoyage.
Dès le matin, grande lessive, rangement des couverts, des tasses, des verres et des épices pour dégager les étagères.
Un saut chez Franprix pour racheter de la lessive et des éponges.

Quelques coups de fil. 
Je commence à organiser le rapatriement des cartons à Montreuil.
Veille technologique, test de plugins, quelques tutoriels de mixage et de mastering.
Le premier épisode de la troisième saison de Better call Saul, mais je ne verrai pas la suite de sitôt, mon abonnement Netflix expirant.

A. arrive à 13h et fait la tornade blanche jusque vers 14h30.

Je continue à suivre mes tutoriels jusque vers 16h.
En appelant Y., pour prendre des nouvelles de Nice, j’apprends qu’elle et C. rentrent aujourd’hui, alors que je ne les attendais que demain. J’avais prévu de dîner avec M. et d’aller au concert de S.V. et J.G. mais je n’aurais pas le temps de tout faire.

En attendant, je file à Montreuil suivre les travaux.
La première ossature avance bien. G. prévoit d’avoir fini l’ossature pour jeudi en huit.
Un peu mal au dos.
Anxiété.
Le soleil, heureusement. La fraîcheur. L’odeur de la glycine.
M. appelle pour dire qu’elle sera libre plus tôt. Ça tombe bien.
Je vais donc de l’autre côté de la ligne, à Franklin Roosevelt, la chercher au pied du bureau et on revient vers le centre en marchant dans le soleil le long de la Seine. Il fait divinement doux. Il y a des marguerites dans l’herbe. C’est beau.
-« Mais ce ne sont pas des marguerites, me fait remarquer S.P., dans les commentaires, ce sont des pâquerettes! »
Des Pâquerettes de Pâques, nom de dieu.

On boit un verre sur les berges.
La lenteur du service est considérable.
On se fait des amis dans la queue, c’est convivial.

Ensuite, on pousse jusqu’au quartier chinois du côté de Arts et Métiers.
Raviolis, liserons d’eau, gâteaux de riz au porc fumé, bières.
M.-O. m’envoie un mail pour dire que la voisine du dessous à découvert des cloques dans son plafond et se demande s’il n’y a pas une inondation chez nous.

Mais, bien sûr, il n’y a rien.

L’article est revenu composé par J-L.M. et c’est beau.
J’ai une petite modification à faire dans la première phrase.
Et puis après, évidemment, je réécrirais bien tout le texte mais il faut savoir s’arrêter.
Alors j’arrête, je me dé-saisis de l’affaire.
Ouh la, déjà minuit et demie.

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