
Et là, je me rends compte que l’on perd facilement le fil.
Nous sommes déjà le 5 avril – c’est l’anniversaire de C.- et je remarque que le dernier post date du 2 avril.
Que s’est-il passé ? Que ne s’est-il passé ?
J’étais dans le nord, lundi et mardi, comme ailleurs, comme dans une autre vie.
C’était ce retour à Tourcoing, pas fréquenté depuis longtemps.
Comme une régression, un cauchemar.
Comme de retourner vivre avec quelqu’un qu’on aurait quitté depuis des années.
Comme un cauchemar, une régression.
Et je me suis dit que je ne regrettais rien et qu’on ne pouvait revenir en arrière.
Et je me suis dit, mais peut-être que je me leurre, que j’en avais assez.
Que j’aspirais à autre chose.
Etre un artisan du son ?
Pourquoi pas ?
Soirée de lundi, avec H.
Nourriture japonaise, saké et ensuite whisky et contemplation.
Discussion à propos de HSS qui me fait avancer sur l’article.
J’en tirerai parti le lendemain soir, dans le Lille-Paris.
On écoute tourner la boule disco.
Tantôt ce sont les basses, tantôt les médiums basses qui prédominent.
Je filme le phénomène, pour l’enregistrer.
Au petit déjeuner le lendemain matin, il y aura de la violette et d’un agrume nippon, sur du pain libanais.
Je reste un moment seul chez J. et N., le temps de regarder le treizième et dernier épisode de Braindead, avant d’aller acheter des cadeaux d’anniversaire pour C. au Furet du Nord. Ensuite, je dépose les clefs au travail de N. L’endroit est spacieux, clair, accueillant.
Ensuite, je passe prendre O. et on va déjeuner en vitesse au Triporteur.
Discussion matos. Micros, pré-amplis, moniteurs.
O. me prête son vélo pour que je sois à l’heure au concours d’entrée de l’ESÄ qui se tient au Grand Sud. J’en sors quinze candidats plus tard à 16h30.
On prend un dernier café avec O., qui me montre sa nouvelle basse, puis je vais attraper le train de 18h40. Je passe chercher C. chez son amie B. et nous allons manger des sushis avant de rentrer. On se couche tôt, pour se lever tôt.
Après le petit déjeuner, on passe sur le chantier à Montreuil.
G. a commencé à prendre ses côtes et à préparer le bois.
Le local associatif sert de réserve.
L’électricien vient demain et je passerai au moment où il passe, pour faire un point.
Ensuite, course et je rentre préparer une tarte au citron meringuée, que C. a commandé comme gâteau d’anniversaire. On déjeune rapidement et l’on court, avec L. et B., pour attraper la séance de 14h50 de Baby Boss. Ensuite, on va acheter une bouteille gigantesque remplie de bonbons (des « capsules » qui ressemblent à des hosties fourrées de sucre) avant de rentrer manger le gâteau.
Je dépose B. chez E. et me rend chez R. qui a besoin d’un coup de main pour des problèmes de messagerie. On règle le problème et je rentre.
Et voilà.
J’ai mangé trop de gâteau.