
Vingt-trois degrés en fin d’après-midi, ce n’est pas si fréquent pour un trente mars à Dunkerque.
Et demain, me disent les algorithmes, il devrait pleuvoir.
C’était une bonne journée et, si tous les étudiants n’étaient pas effectivement présents ce matin (certain participaient à des émeutes, d’autres effectuaient des stages), ceux qui l’étaient -et moi même- avons bien travaillé et nous sommes utilement promenés à travers l’école, avec une enregistreur numérique, pour nourrir une banque d’ambiances, de sons seuls, d’effets et de voix.
J’entends la guitare et ça fait du bien.
Ensuite, tout s’enchaîne. Rendez-vous, projets. D’abord C.L., qui fait de gros progrès conceptuels et dont j’attends maintenant les conséquences formelles, puis D.J., qui ne pleure plus et me présente d’excellents projets de vidéo qu’il ne reste plus qu’à tourner avec davantage de rigueur et elle en est capable. Je suis content.
Et il fait beau.
E.B. et sa fille G. passent me prendre.
Depuis le temps que l’on échange sur Facebook, on ne s’était jamais rencontrés alors qu’elle habite juste à côté de la plage, une grande maison rose. Nous sommes allé prendre un verre au bord de la mer. C’était délicieusement estival.
Echanges politiques badins et considérations territoriales.
Perrier pour E., Karmeliet pour moi.
On se croirait sur la croisette.
Dunkerque et ses starlettes.
D’où sortent tous ces gens ? Où rentrent-ils ?
Ensuite, j’attrape un Dk vélo, direction l’Épicerie du Grand Large, où j’achète une portion de udons aux piments, une bouteille d’eau et du coca zéro que je bois sur le trajet du retour, en empruntant la passerelle du FRAC. Des moustiques volent au-dessus du canal.
Maintenant, il me reste un ou deux épisodes de Braindead. J’hésite entre un repos bien mérité et une call girl bien excitée.