
Il y avait une population bruyante dans le Ouigo de 7h44.
J’avais mis mon casque pour travailler à un montage son, mais, même avec le casque sur les oreilles, j’entendais encore piailler et pépier. J’entendais des vidéos Youtube et des youyous et des hourrah et des youpi…
Cela ne dura, heureusement, que jusqu’à la gare du Mans, où toute la joyeuse bande descendit et s’éparpilla pour ma plus grande tranquillité. Ensuite, je regardai un bout du Journal d’une Femme de Chambre de Buñuel.
— Les vieux films, y a que ça de vrai, me lança le contrôleur en voyant que je regardais un film en noir et blanc.
J’avais ensuite retrouvé T. et S. à l’arrêt du tram et l’on était joyeusement allés, en bande, jusqu’à l’école ou A. m’attendait pour le mixage de son mémoire sonore.
Nous avons travaillé jusque vers 13h20, puis, le temps d’avaler une soupe et un bol de légumes chez « Délicates et saines » j’avais retrouvé T. pour un workshop tournage, entrecoupé d’une incartade dans l’accrochage des M2 Formes du réel.
Avec la situation image, nous tournons quelques plans dans la cuisine.
A 18h, je retourne au studio où me rejoins A. pour avancer encore sur ce mixage jusqu’à 20h30.
Et me voila de retour en cellule avec mes deux bouteilles d’eau, puisque, le soir, je jeûne.