Il pleut sur le Lac Majeur.
Et il n’y avait pas grand-monde à la projection de Polyeucte. 12 personnes dans une salle de 300 places. C’est un peu perturbant. Me suis senti un peu seul, quand même.
Heureusement A.W. était avec moi et m’a très gentiment remonté le moral. Nous avons également eu recours à quelques verres de Jack Daniel’s.
Finalement, même si personne n’a vu Polyeucte à Locarno, comme dit C. de Z., l’important c’est d’être dans le catalogue (citation de Collin de Thiébault). Même si dans la sélection « in progress » (ce qui est tout de même mieux que « peut mieux faire » mais semble indiquer que le film n’est pas vraiment fait ou bien un peu « ni fait ni à faire »). Heureusement que les amis étaient venus soutenir le film.
C. et A. étaient là aussi et sont restés un journée de plus mais ont eu des problèmes pour obtenir les passes qu’on leur avait promis. J’espère qu’ils ont pu régler ce problème hier.
La Suisse n’est pas un pays très agréable. Tout est juste dix fois plus cher (et pas meilleur) qu’ailleurs. J’aurais préféré passer un peu plus de temps en Italie. La seule chose vraiment réussie c’est l’atmosphère décadente. Le personnel de l’hôtel ressemble à un casting de freaks de Fassbinder. Cela dit tous les mebres du festival ont été très aimables et arrangeants avec moi. Je ne peux vraiment pas me plaindre.
Je ne suis pas resté très longtemps. Passé plus de temps dans les transports qu’à Locarno.
Et j’aurais dû acheter un billet aller-retour à Milan: le train est deux fois plus cher lorsqu’on achète son billet en Suisse. Et le personnel de la gare de Locarno donne de faux horaires, ce qui a failli me faire louper mon avion de retour. Décidément, je n’aime pas la Suisse. Vive l’Italie !