FULL MOON

Hier soir, après un peu de sieste et de travail au bureau, nous allons dîner chez H.V., qui est maintenant ma voisine, puisqu’elle habite la rue d’en face, un peu en contrebas de la butte.
Mais avant, nous passons chez A. et J. à Max Dormoy, donc pas très loin non plus.
En traversant le pont derrière la Gare du Nord, nous trouvons le lieu très beau. La lumière d’automne fait aussi son petit effet. Je tourne un plan mais les reflets dans l’objectif sont trop présents. Il faudrait un filtre et un pare-soleil. Ou bien tourner le plan un quart d’heure plus tard. Mais nous sommes un peu en retard déjà… Saucisson, fromage et verre de vin chez A. et J., qui ont acheté une boutique en rez-de-chaussé et l’aménagent au fur et à mesure. J., leur fils, est très en verve et raconte ses vacances.

Ensuite nous remontons la rue Doudeauville.
Chez H.V. il y a environ quatre-vingt personnes, de la charcuterie, du fromage, des carottes et du céleri. H. est dans la cuisine et prépare in extremis deux tartes à l’abricot. D’ailleurs, en cliquant ici on peut voir H.V. dans sa cuisine et les fameuses tartes.

Elle semble craindre que j’écrive du mal de sa manière de recevoir dans le blog, sous prétexte qu’il n’y a pas suffisamment de chaises pour s’asseoir, ni assez de couteaux, ni assez d’assiettes pour tout le monde. Mais en fait on se débrouille très bien et la voisine prête ce qu’il manque. F.D. montre à tout le monde comment il faut faire pour bien se tenir droit mais ce n’est pas très pratique pour couper la tarte. Je fais enfin la connaissance de J.P., qui me donne une VHS d’un de ses films (Novembre je crois ? mais peut-être qu’en fait c’est de Décembre qu’il s’agit , Je ne suis plus très sûr). C’est toujours un peu difficile d’avoir une conversation suivie lorsqu’il y a tant de monde, mais l’ambiance est bon enfant et nous aurons l’occasion de faire d’autres repas puisque nous sommes voisins à présent. Sinon, quand même, l’Europe, ce n’est pas encore gagné: les allemands parlent en allemand et les français en français. On essaye de temps en temps trois mots d’anglais mais ça ne prend pas. Encore un effort, camarades ! Nous rentrons tôt parce que nous sommes fourbus Y. et moi.

Je suis à la recherche d’une table. Une table d’atelier de couture serait parfaite. Une table de travail qui puisse aussi servir pour manger.
J’ai finalement décidé de me débarasser de l’énorme chauffage et l’ai complètement désossé cet après-midi. Il était bourré de laine de verre et j’ai la peau des bras criblée de petites particules coupantes. Ca pique méchament. P.P. est passé et m’a donné plein de conseils pour élever les cloisons en carreaux de plâtre. Il viendra me donner un coup de main dans deux semaines. Ca me remonte le moral parce que je sais combien il est doué pour ça et je commençais à craindre de ne jamais y arriver. Tout seul sur un chantier on devient vite dingue.

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