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Levé 8h50.
Café, croissant, jus d’orange au bar du Ciné Cité.
La princesse du Nebraska à 9h20.
Surveillance à 11h15.
Café rue Montorgueil.
Déjeuner: salade, banane.
Mails, coups de fils.
F. pour contacter M., qui me donne le contact de J-P., que j’appelle et a qui je donne rendez vous la semaine prochaine.
Courses.
La maison Berthillon est fermée.
Retour maison. Préparation gaspacho.
Passage banque. Prise de rendez-vous pour demain 16h30.
Courses.
Cuisine.
P.G. passe et reste pour dîner.
Arrivée de E., L. et des enfants.
Z. atteinte d’angoisse vespérale ou parce qu’elle a chaud pleure sans discontinuer dès qu’on la lâche, alors je la berce.
Trop mangé de fromage.

Curieusement, les deux films se rejoignent dans l’idée que le nombre fait problème: les 1,5 milliards de chinois de Wayne Wang ou le fait que les véritables héros, au sens cosmique, ne peuvent être que les tueurs en série de Jennyfer Lynch, qui procèdent extatiquement et en toute impunité au massacre nécessaire, à l’élimination souhaitable. La question est celle du tri, de ce qui donne au scénariste le droit de tuer un personnage, de ce qui autorise le public à considérer son élimination comme souhaitable. Il faut établir que chacun d’eux doit être éliminé pour une raison particulière: c’est un salaud ou bien il est moche ou il boit ou il est trop curieux ou obsédé sexuel ou malpoli ou il fume, il se gratte le nez, il écoute du rock, etc… Seule la petite fille sera épargnée: elle sert d’étalon et à prouver qu’il s’agit bien d’un tri. Elle a gagné le droit de vivre. Normal, c’est un petit robot qui évolue avec une seule et même expression sur son visage: bouche close, yeux fixes, sourcils froncés.
Un bon thé.