NO ONE GETS TO KNOW ME

Eu des nouvelles du Viet Nam par mail vers 5h55 cette nuit.
Au réveil, appelé B. puis suis allé prendre un petit déjeuner chinois copieux avec N., qui nous a nourris pour la journée. 
Je n’ai eu de nouveau un petit creux que vers 21h30, vite calé par une galette de céréales, des épinards, une tomate et de l’alfa alfa.
Entre temps on s’est juste abreuvé de thé vert et de café.
Leçon de chinois puis traductions tout l’après-midi avec N.
Pas mal de nouvelles idées pour 在别处 (titre alternatif 第三年). On met une option sur la dernière semaine d’avril pou écrire le scénario complet.
Le soleil succède aux nuages. Puis nuages de nouveau.
Il fait frais mais printanier.
Pas mal de nouvelles de Tourcoing et de Biarritz. 
Ca va être une semaine Nord – Sud avec deux trains et deux avions.
Emmagasiner de l’énergie.
Relire les Jane Austen.

FINALEMENT

Utiliser iWeb pour le blog est trop contraignant. J’ai donc décidé de passer à un compte sans pub sur Livejournal. Ca me coûte 20 $ l’année. Hum…
Bon, il y a aussi des fonctions en plus, etc…
Y. est partie hier matin avec E. Elles doivent être arrivées à Ho Chi Minh ville maintenant. 
C’est un long voyage, avec escale à Hong Kong.
Au retour l’escale dure 7 heures…
E. a laissé en dépôt une machine à masser vibrante qui ressemble à un gentil robot des années 50 avec deux gros yeux rouges. Sur le mode d’emploi, c’est écrit qu’on ne doit s’en servir que 15 minutes par jour au max.
Je ne sais pas ce qui se passe si on dépasse la dose prescrite…
Il y a eut environ 50 personnes qui ont défilé sous nos fenêtres jeudi. C’était déjà ça mais ça ne faisait pas bézef. Ils se sont vite dispersés. Hum, hum… J’ai filmé mais pas encore reporté sur le disque dur. On voit surtout des policiers à vélo parler avec les commerçants.
Jeudi soir, avec Y., on n’avait pas aimé le Jia Zhang Ke, 24 city, ennuyeux, officiel et pas inspiré et vendredi matin je n’ai pas non plus beaucoup apprécié le Na Hong Jin, The Chaser, d’une mise en scène complaisante, voire sadique, de la violence… J’ai failli sortir plusieurs fois mais maintenant j’ai pris l’habitude de ne plus sortir dès que j’en ai envie (enfin ça m’arrive tout de même assez souvent, mais moins qu’avant, il faut qu’il y ait un truc rédhibitoire). A la réflexion, j’aurais du sortir, quand même…
Bon, bref, pas grand-chose à se mettre sous la dent… Pas de chance, je n’ai pas de temps. Il y avait des articles à écrire, des sous-titres à faire avec Z.L. et la semaine prochaine Tourcoing – Biarritz à préparer. 
J’essaye d’aller à la gym tous les jours mais par exemple aujourd’hui pas trouvé le temps.
Suis passé rue Poulet, récupérer le courrier, imprimer des trucs, graver des DVD.
reçu un carton de 200 DVD vierges et 30 cartouches pour l’imprimantes mais hélas elles ne sont pas compatibles, contrairement à ce qui est écrit sur la facture. Il me faut donc les retourner. 

COURBATURES

Bon, cette fois-ci je ne me suis pas déshabillé, ni même mis torse nu.
J’ai juste hurlé et joué un peu de guitare électrique.
Ca aurait pu être pire.
Mais j’ai mal partout entre la clavicule droite et le cou.
Je ne sais pas si c’est la guitare ou de porter l’ordinateur en bandoulière tous ces derniers jours…
Donc commencé la semaine par trois journées de workshop bien denses à Bayonne lundi, mardi et mercredi.


C’est drôle comme quand on demande à des étudiants en art d’aller filmer quelqu’un qu’ils trouvent beau, ils reviennent avec des plans de caddies de supermarché. Mais c’est normal. Je pense qu’à leur place j’aurais fait pareil. Alors je leur ai demandé d’y retourner et cette fois ci de filmer au moins la personne qui poussait le caddie. mais en y retournant elles se sont faites jeter et finalement sont allées filmer la championne du gâteau basque et c’est pas plus mal comme ça. Ca a donné entre autres  ça, pour commencer.

Ensuite, passé jeudi et vendredi avec les élèves de Biarritz en rendez vous par groupes sur les différents projets. Avec, donc, un intermède festif pour l’anniversaire de C. qui était un peu souffrante, mais tout de même pas assez pour renoncer à la fête.
C’est pratique, j’ai droit à un appartement immense et totalement isolé, puisqu’il est situé au-dessus d’une école primaire. Donc on s’en est servi comme d’une boîte de nuit spacieuse avec cuisine et dépendances.


B. avait apporté 2 guitares et un clavier. C’était expérimental, trash et joyeux mais j’ai mis tout le monde dehors à 2h00 parce qu’il y avait école le lendemain.
Et puis c’étaient les giboulées comme jamais. Ciel bleu et puis soudain comme si on avait renversé de l’encre de Chine: tout noir, un vent à déraciner les arbres, la grêle, on se couvre, on attend que ça passe, puis soleil, carte postale, etc…
On passe de malade à bien portant le temps d’un jus de mandarine.
J’avais demandé une voiture mais je ne m’en suis pas servi.
A la place de s’envoler, on est restés plutôt assis à discuter cette fois.
On bougera dans trois semaines.
Sinon, en faisant le site de Nothing Special, j’ai trouvé que c’était vraiment super iweb et d’ailleurs il faut que je change d’hébergeur. Il faut. A bas la pub. Bon, où est-ce que je m’installe ? Demain.
Après le travail avec N.
Bon, il faut que je révise mon chinois.

PRINTEMPS PRÉCOCE

C’était hier. Tout à coup, il faisait beau et chaud.
Il y avait dans la boîte aux lettres un livre, cadeau de A.R. pour mon anniversaire. Je ne m’y attendais pas… Un coup de vélib’ pour aller rue Poulet.
Un peu de révision en attndant 11h00.
Après le cours de chinois et avoir réchauffé des plats qu’elle avait apporté dans le four micro ondes de N., on a avancé sur le synopsis de ZBC.
Ensuite passage à l’expo d’A.F. 
On a marché, avec N., de Poulet à Deguerry, de Deguerry à Strasbourg Saint-Denis et je suis rentré.
Là, suis un peu pressé parce qu’il faut que j’aille attraper le train de Bayonne.
H.D. m’a envoyé une photo de Jean Daive.
T. devait passer et finalement, étant donné le planning c’est partie remise.
Un dernier thé et hop.

DÉCU PAR L’ÉPONGE

J’en avais gardé un souvenir merveilleux. Celui d’un véritable S de silence. Un silence total, presque insoutenable.
Au lieu de quoi, c’est une espèce de sourdine. On entend encore les rumeurs, les vrombissements, les grésillements, les aérations…
Cette éponge à son, la vraie, la rêvée, il faudra la faire alors…
Donc déçu par cette visite à la Cité des Sciences de la Villette.
Je n’y étais pas retourné depuis 15-20 ans peut-être…
Tout semble vieillot. 
Les paraboles restent magiques et on rigole un moment avec la batterie virtuelle mais bon…
L’expo vide de Beaubourg, c’est plus intéressant.
C’est beau de voir les gens visiter ces salles vides.
Et comme elles sont préparées, impeccables, blanches et immaculées, c’est presque terrifiant. 
Tellement plus beau que lorsqu’il y a plein de trucs sur les murs, comme c’est le cas juste à côté. On ne voit plus que les gens, que leur mouvement, leurs arrêts.
Mais il faut la chercher, au fond du 4ème étage.
Il n’y a rien au 6ème. C’est marrant, on a l’impression que Beaubourg est fermé.
Ca c’était hier.
J’avais donné rendez vous à L. devant les beaux arts, on était allés manger un morceau rue Volta, avant de partir pour la Villette et on était rentrés en passant par Beaubourg.
Après quoi nous avons traduit encore un ou deux petits films chinois de R. et nous nous sommes fait à dîner à la maison.
Aujourd’hui, préparation des multiples périples à venir.
Passage chez le médecin.
J’ai même pris rendez vous chez le dentiste pour la première fois depuis bientôt 10 ans.
J’ai juste encore oublié de voir l’allergologue avant le début des foins…
Pas pour cette année.

JULES ETIENNE

On a fait la photo du mois devant le nouveau meuble, mais elle va rester offline pour le moment. C’est important de garder du mystère.
Ce matin, encore levés tard mais on avait mal dormi.
Suis allé faire de la gym, mangé un bo-bun en sortant, repassé par la maison et suis allé voir coup sur coup Au diable Staline, vive les mariés et 35 Rhums. Au premier j’ai dormi (mais j’aurais pu sortir), le deuxième est très mal écrit et dirigé mais le cadre et la lumière font que ça tient quand même.
J’avais acheté un esquimau entre les deux pour mon quatre heures.
Après, j’aime traverser le forum des Halles. Il y a un monde fou. Les mecs sifflent les filles, les filles font les coquettes, chacun teste son image. C’est beau. Surtout dans l’escalator.
Il faudrait que je travaille un peu à la préparation de la semaine prochaine.
Terminé Run Rabbit de Updike hier soir. Terrible, le bébé noyé dans le bain par sa mère ivre. J’en ai fait des cauchemars et j’ai mis du temps à m’endormir. Cherche un autre livre pour ce soir. 
J’ai laissé le petit disque dur rue Poulet, celui avec toutes les séries en cours.
Mis à mariner la viande pour demain. 
J’ai trouvé des carottes géantes chez Naturalia.
Des carottes géantes et des radis noirs nains.
Étrange…
H.D. a appelé pour me dire d’écouter John Armleder, commissaire de l’exposition Vides pour le phrasé patate chaude impeccable. Je rattrape à l’instant en podcast.

39

Depuis quelques jours on couve un truc.
Mais on ne fait que le couver, ça ne se développe pas.
Juste du mal à se lever et une certaine fatigue par moments.
Donc, un traitement préventif, du paracétamol et ne pas stagner.
Suis allé poster deux lettres et j’ai ramené une tranche de Panforte pour le petit déjeuner.
Visité quelques galeries avec Y. et P.G.
Ca ne casse pas des briques, la dialectique, chez Marian Goodman. Le Loft, au moins, il se passait des trucs… Mais chez Moretti & Moretti on a beaucoup aimé Miss Walt Dyser et la sculpture lumineuse de Bolognini.
Chez Baudoin Lebon, c’était joli mais décoratif… P.G. dit formel…
Après, le temps d’engloutir des pâtes au petit épeautre et voilà L. pour la traduction des entretiens de R.
On y passe quelques heures jusqu’à ce qu’il soit l’heure d’aller rejoindre U. au Chengdu. Y. casse les carreaux du mur de la salle de bain. Celui qui a subi un dégât des eaux. 
On se gave de nourriture du Sichuan, avant d’aller prendre un digestif au DelaVille.
U. imite les bébés de ses voisins. c’est réjouissant.
Comme des petits vieux, on rentre à 23h30.
Le bonheur.
Y. ponce la partie inférieure de Jules Etienne. 
Mal au dos. Yeux qui piquent.
Demain, leçon de chinois.

WINTER HOLIDAYS

Récupéré l’appareil photo hier, mais ne m’en suis pas encore véritablement servi.
Hier matin, rendez vous chez Spill avec N. et L. pour un projet de film.
Les nouveaux locaux sont luxueux et immenses. Un petit hôtel particulier rue du Faubourg Poissonnière. 
On va manger du poulet au citron puis je passe rue Poulet scanner quelques documents et prendre des films. N. s’est bien installée. Je peux consulter ses horaires sur le site de la RATP. Relevé des compteurs.
A Rambutal, J. est venu faire l’assemblage des deux armoires. Ca fait un curieux meuble mutant.
C’est étrange. Je ne sais pas si c’est beau ou laid. C’est étrange.
Réfléchi à ce que j’allais raconter ce matin et ai retourné des idées dans ma tête toute la nuit. Journée d’études sur le thème « Exposition entre images mouvantes et photographie » et déjà, il me semble que pour le cinéma et pour la photo l’exposition a lieu au moment de la prise de vue, du tournage. Il n’y a pas nécessité d’une deuxième exposition.
Pris le train avec R.B. qui intervenait juste après. 
Neige et brouillard. Soudain grand beau temps.
A midi il y a un buffet. Suis rentré vers 17h, plus tôt que prévu.
Une semaine de vacances avant le workshop à Bayonne et le début des cours à Biarritz. 
Message de T.R., qui se plaint de ne pas avoir de nouvelles parce que je ne poste presque plus.
C’est que je suis en train de considérer un changement d’hébergeur parce qu’il y a des pubs monstrueuses dans Livejournal lorsqu’on n’est pas soi-même inscrit.
Profiter de ces quelques jours pour aller voir des films et écrire.
Et il reste encore des heures de dialogues chinois à traduire.

TRANSMISSION

Toujours pas de nouvelles de l’appareil photo.
Il aurait dû être réparé hier.
Une semaine s’est écoulée hors espace temps, avec P.G. dans l’exécution d’un projet, mené à bien. 
Se poursuit.
Rentré, reparti pour Tourcoing.
L.R. a rapporté 3h de rushes en chinois que nous nous sommes mis à traduire cette semaine. D’abord avec elle, puis avec Z.L. et L.N. aujourd’hui.
Joie et rires. Plein d’idées pour 在别处.
Histoires de dentifrices coréens, princesses buffles et cuisines atomiques. 
Boire de l’eau chaude, parce que l’eau non purifiée rend chauve et jaunit les dents.
Cérémonie du thé et ruban rouge contre le mauvais sort.
Etc, etc.
Très long de faire les sous-titres. Environ 6 heures pour 15 à 20 minutes, mais le résultat en vaut la chandelle. Il faut tout traduire parce qu’on ne sait jamais où va se cacher la perle absolue. 
Trouver une semaine en avril pour écrire.
Tourner au début de l’été.
A Tourcoing, aussi, le travail semble reprendre. 
Je n’aurai pas la force d’écrire l’article pour SVM Mac ce soir. Mieux vaut se lever tôt demain matin.
Hier dîner chez H. avec MT. et R. L’hiver fait des vagues. 
N. s’est installée rue Poulet. C’est drôle d’avoir une room-mate fantôme (elle commence à 5h du matin) et des affaires inconnues mélangées aux miennes.
Au lit, maintenant.

IT CROWD

Suis parti ce matin vers 7h15 sur un doux tapis de neige.
Arrivé Gare du Nord, le vent s’est levé et les flocons sont plus serrés.
Le train reste 1h en gare avant de démarrer. D’abord on glisse lentement, puis le chauffeur essaye de rattraper le temps perdu.
La machine tremble, ça sent le cramé. Une vitre explose à l’arrière du train.
On redescend à 200 km/h.
H. est venu nous chercher à Tourcoing. B. était en tête de train.
O. a lu mon blog: il est déjà au courant que je repars ce soir et m’appelle juste pour vérifier.
Projection dans l’amphi du film de B. Beaucoup d’amélioration depuis la séance du Mk2 il y a quelques mois. On se caille les miches (il n’y a que quatre radiateurs au coins de la salle). A midi, une bonne carbonnade pour se réchauffer.
Après midi brainstorming et extraits de film.
Quelques bières et j’attrape le 20h11. Avec B. on parle séries. Elle aussi aimerait travailler sur un projet collectivement, à l’américaine. M’indique une mini-série britannique à voir (It crowd). 
Coup de fil de X.X. On se verra à mon retour de Marseille.
Message de T.M., rentrée hier et jet-laguée.
Eu P.G. pour organiser notre départ demain.
Vu L.R., qui a déjà interviewé une quinzaine de personnes pour le film. On doit regarder ça la semaine prochaine. Elle m’a offert des autocollants de buffles pour la nouvelle année. 
Croisé L.M. qui est contente de son séjour chez J.B. et semble travailler d’arrache-pied. 
Il faut que j’invente davantage d’exercices de ce genre.