Réveil 7h00.
Ecouté les nouvelles, les émissions du matin.
A 9h25, La Momie au Ciné Cité. resté 10 minutes. Je change de salle.
Bangkok Dangerous, avec Nicolas Cage.
Il s’est inventé un drôle de rictus et une nouvelle variation de son regard de cocker. La version cocker-tueur avec rictus sur le côté. Parfois on dirait presque James Stewart. Ou plutôt la momie de James Stewart.
Rencontré A.S. en revenant, devant le Petit Marcel.
Il me parle d’un artiste qui aurait exposé à la biennale de Shanghai 2006 et qui travaille à développer des objets à partir de photos. Je dois avoir le catalogue quelque part puisque nous y étions passés avec P.P.
A l’ombre, il fait frais, au soleil il fait bon.
A 11h30, gym.
Bo bun à 14h15.
RDV Carrefour Pleyel avec G. à 15h30.
Courses chez Franprix et retour rue Poulet vers 17h30.
Travail sur le montage jusque vers 19h30.
Dîner au restaurant japonais (le bon) avec V.
Il y a un morceau de verre cassé dans une boulette de riz aux algues.
Du coup la patronne nous offre le dîner.
De retour, encore un peu de montage mais il faut que je rentre pour recharger le téléphone.
Coups de fils à V., qui crève de chaud à Cannes.
Saint Denis me donne le cafard. C’est triste, ce coin, mais triste.
Et les gens sont effroyablement seuls.
Effroyablement séparés.
Seuls, séparés, abandonnés.
Par petits îlots, si proches et si séparés.
Je crois que c’est pour ça que je vois tellement de merdes au cinéma.
Pour oublier. Pour faire passer cette tristesse.
Du coup je me suis acheté un t-shirt sur eBay. Un t-shirt PUMA rouge.
C’est malin.
Commentaire reçu ce jour là:
OUi, vous vous êtes vraiment entiché -ça se dit?- d’un ouf. Ces insultes qui pleuvent sur vous comme il pleut sur la ville, tout à coup… Comme la tempête, la fureur, le tonnerre, …comme si la présence validait la réalité par le travail ou l’inverse…
Votre séparation c’est nul et ça relève d’une schizophrénie dingue.
Trois ans de « rencontres » pour rien.
Comment livrer son intimité avec autant de jouissance en se servant de celle (intimité) des autres… je parle de lui.
Et puis tout à coup tuer celui qui vous a reconnu. Oui enfin je crois que c’est quand même un peu votre créature. Au départ, grâce à vous… et hop 1000 lecteurs de plus à sucer son…
Parce que franchement, à vous deux il y a quelque chose d’improbable mais la solitude de l’un est vraiment la déprime de l’autre. L’isolement et l’ectoplasme, le monocellulaire…
Il filme si bien ce que vous ne filmez pas, c’était comment dire complémentaire. DE la construction, du travail. Pourquoi il vous a conchié comme ça?
Vous n’êtes pas obligé de me répondre en lien public mais voici une autre adresse encore inutil@live.fr
Et puis vous n’êtes obligé de rien…
Quand je pense que je croyais que vous étiez une seule et même personne…
C’est la fête à Neu-Neu qui finit sous la pluie de septembre…
Les temps modernes sont vraiment aussi terribles que la Cité dont vous étiez les témoins.
Tous isolés, seuls et déprimés.
Dans le meilleur des cas…