TOUJOURS LÀ

Si j’ai avalé du verre pilé hier soir, en tous cas je n’en suis pas mort.
Les marteaux piqueurs m’ont rappelé à l’ordre à 8h20.
A 9h25, j’étais dans la salle 22 du multiplexe voisin pour voir Le silence de Lorna qui me fait l’effet d’un long court-métrage vieillot, dans lequel tout est mis à distance par le fait que c’est du scénario filmé. La seule matière intrigante c’est l’animalité des acteurs même. Mais je suis resté jusqu’au bout du scénario, qui correspondait pile – c’est une chance – avec le carton de dédicace et le déroulant du générique de fin.
Et pour une fois la caméra épaule ne m’a pas rendu malade: Lorna bouge lentement.
Pour Rosetta, j’avais dû sortir au bout de 20 minutes à cause de la nausée.
Blues tenace, aidé par la grisaille et le froid (impression de m’être fait rouler dans la farine par les prévisions météo). Mal dormi.
Me suis réveillé vers 3h et j’ai regardé les clips de G. sur Dailymotion.
Tiens, du soleil soudain.
Manger un truc et hop, rue Poulet, montage.