Je ne sais pas pourquoi le backup Time Machine prend si longtemps.
Peut-être est-ce justement à cause de cette mise à jour du système ?
Tiens, voilà que l’application Goliath a quitté inopinément. Je ne me sens pas l’obligation d’en informer Apple, non.
Bref, je suis coincé dans l’algeco® un peu plus longtemps que prévu (mais j’interromprai cette sauvegarde si elle s’éternise).
Ce matin, je me suis réveillé d’une humeur moins massacrante que la veille.
Je ne supportais pas de me réveiller au milieu d’un chantier et surtout de ne pouvoir rien faire pour que les choses avancent plus vite (je suis nul pour les travaux). Aujourd’hui je m’étais fait une raison et j’avais pris la décision de ne pas être odieux plus que nécessaire. Le rendez vous chez A.G.C. ayant été annulé, je passe la matinée à la maison à regarder des séries américaines sur le Macbook pendant que Y. travaille. Mais j’ai pris la décision de ne pas me sentir coupable.
A midi, nous allons manger un Bo-bun avec D.C. Elle et Y. s’aperçoivent qu’elles ont fréquenté le même lycée et ont des amis communs. Du coup elles ne font plus que parler entre elles et je mange mon bo-bun en silence, tranquille et j’évite ainsi de mettre plein de sauce sur ma veste.
Ah, ça y est la sauvegarde est finie.

jeudi:

Bo-buns: 22,00 €
biscuits: 1,00 €

A la maison c’est le chantier sans fin.
Et Y. parle d’un nouveau projet. Hum, hum… Toute cette poussière + le rhume des foins, c’est juste ce qu’il me faut. Et hop, un actifed® spécial rhinite allergique.
Bloqué à la maison ce matin, je ne peux pas passer au commissariat, mais j’essaierai d’y passer dans la soirée si C.Z. part plus tôt que prévu.
Quoi qu’il en soit, j’irai probablement dormir rue Poulet ce soir parce que la situation ne va pas s’améliorer en ce qui concerne la poussière.
Hier matin, réunion de copropriétaires à 10h à l’agence. On va boire un café avec A.C., Z.B., T. et V. Un bo-bun et un passage éclair rue Poulet plus tard, j’attrape le RER pour Saint-Denis. Voir le rapport d’activité.
Retour vers 20h30. Curieusement, toutes sortes de personnes me demandent leur chemin: un couple d’italiens de Trieste, une dame qui a perdu ses papiers dans le métro. Je les escorte jusqu’à leurs destinations: c’est un plaisir de marcher dans les rues dans la douceur et cette soirée de printemps.
Bon, il faut que j’aille déposer plein de trucs au pressing et faire réparer la fermeture éclair d’un pantalon.

Jeudi:

Bo-bun: 5,50 €
Café: 1,10 €

BLOOD MILK AND SKY

Cet après midi, j’étais passé rue Poulet à la recherche de papiers très importants. J’en ai profité pour vidanger le ballon d’eau chaude qui doit être changé. Sur le chemin, je suis passé chez Mac Way où j’ai remplacé les deux modules de RAM pour le G5 qui ne marchaient pas. J’en profite pour prendre une webcam pour le G5.
Ouf, tout marche…
Ensuite je me suis dit que c’était l’occasion ou jamais de passer chez Jean-Louis Scherrer à propos de cette veste que j’aime bien et pour laquelle j’aimerais trouver un pantalon assorti.
Je chope un Vélib rue Clignancourt qui me propulse au 51, avenue Montaigne. Je le gare devant RTL (c’est pratique, ils ont deux stations à eux seuls). Lorsque j’entre dans la boutique, je sens tout de suite, à la tête que fait l’hotesse, que je me suis trompé.
– Monsieur, ici nous ne faisons que de la haute couture femme…
Elle me regarde un petit peu comme si j’étais un clochard, avec mon jean, mon t-shirt et mon sac à dos. C’est à peine si elle ne se bouche pas le nez.
Une vendeuse vient à sa rescousse et examine ma veste:
– Ce sont des vêtements fabriqués sous franchise. Je vais essayer de retrouver l’adresse du magasin…
– Un grand magasin… – ajoute la patronne, du ton dont on dirait « dans le caniveau ».
Finalement, elle ne retrouve pas le nom du magasin mais me tend une carte où elle a noté le numéro du siège social.
Elles me regardent partir avec soulagement (imaginez si une cliente m’avait croisé).

J’ai repris un vélo devant chez RTL et suis allé directement au club de gym faire mon cardio fitness et mon special dos, avant de repasser rue Rambuteau constater l’avancée des travaux. Puis retour rue Poulet.
Pas le courage de retourner à Saint Denis ce soir et il est trop tard.
J’appelle F. pour essayer de faire marcher sa caméra à distance dans Final Cut Pro mais sans succès. Un passage rapide au restaurant japonais de la rue Custine et retour au bercail pour ne pas me coucher trop tard. Demain, cours de chinois. J’aimerais réviser un peu.

vendredi:

pressing: 32,10 €
sandwiches: 4,70 €
café: 1,90 €
Webcam: 34,70 €
sac à dos: 45,00 €
recharge carte vélib: 5,00 €
pomme: 0,85 €
restaurant: 18,20 €

Il n’y avait pas d’Internet à Tourcoing. C’était difficile de travailler.
Une certaine incertitude quant à l’avenir de l’école imprime son inquiétude à l’ambiance rafraîchie de ce début de semaine. Pas grand monde dans l’école, non plus. Toujours pas grand monde. Les rendez vous s’annulent plus vite qu’ils ne se reprennent. Mais les présents le sont suffisamment pour qu’il y ait de quoi s’occuper.
L. a fait de la lotte lundi et C.W. revenait des Etats Unis. La fille qu’elle avait embauchée pour prendre le son de son film n’avait pas arrêté de pleurer pendant les prises (émue par les récits des personnes filmées), ce qui avait donné de nombreuses occasions de fous rires à C. mais avait surtout déstabilisé celles et ceux qu’elle essayait de filmer…
De retour à Paris, c’est toujours le chantier à la maison, bien qu’Y. ait travaillé comme une dingue à nettoyer toute la poussière. On dort par-terre, c’est à dire en pente et je me lève avec les lombaires en pelote. Pas moyen d’aller jusqu’au bout de ma séance de musculation. J’abandonne après deux séries d’abdominaux et fonce à Saint-Denis installer deux ou trois bricoles avant de reprendre le RER et de sauter sur un Vélib’ à la Gare du Nord pour rallier la rue Alexandre Dumas, à l’atelier de T.M., qui m’attend pour travailler sur des projets sonores.
Nous passons l’après-midi ensemble, à régler des problèmes de réseau, à configurer Logic Audio pour l’interface Digi 002 et à hurler dans des micros.
En sortant, nous tombons sur F., que je n’ai pas vu depuis 10 ans et qui nous invite à venir le voir en concert le 14 juin à L’Etreinte rue Bleue.
Sinon, c’était la journée rhume des foins. J’épuise les mouchoirs et en fin de journée décide d’acheter une boîte d’actifed spécial rhinite allergique.
Ca va mieux mais je suis un peu dans les vaps, du coup.
Il faut encore porter le matelas dans la chambre.
Mal au dos.
Y. a préparé du poulet et des gnocchis.
En ce moment, tout mon temps est pris par la mise à jour de la correspondance sur le site de Ciudad del mar. Alors je suis un très mauvais compagnon: je ne mets pas le couvert, je ne débarrasse pas, je ne fais pas la cuisine, à peine la conversation. 
De plus aujourd’hui je cocottais d’une manière épouvantable parce que le vendeur de chez Dyptique, chez qui j’étais passé ce matin pour acheter une recharge de L’autre s’est senti obligé de me vaporiser avec leur dernière eau de Cologne, intitulée l’eau de l’eau, qui est d’une puanteur considérable. Rien qu’aux effluves qui subsistent encore sur le col de mon pull, j’ai des hauts-le-coeur. 
P.G. reçoit depuis quelques temps des courriers anonymes menaçants et m’a appelé pour me demander si ce n’était pas moi qui lui faisait une blague. 


lundi:

poste: 6,50 €
achats BHV: 133,40 €
train: 19,50 €
journal: 1,20 €
déjeuner: 6,80 €
cafés: 1,20 €
bières: 7,50 €

mardi:

café, donut: 1,50 €
déjeuner: 13,50 €
train: 26,80 €

mercredi:

petit déjeuner anglais: 8,00 €
parfum: 53,00 €
achats Leroy Merlin: 24,17 €
médicament: 6,50 €
courses: 8,70 €

Lu ce matin dans Libé (on croît rêver, mais non, c’est réel):

Ha, ha, ha, ha, ha, ha, ha, ha, ha, ha !!!!

Y. avait du sommeil en retard mais, comme nous sommes allés dormir rue Poulet et qu’un imbécile est rentré ivre mort à 5 heures du matin en donnant de grands coups dans toutes les portes, elle n’a pas pu récupérer comme il l’aurait fallu.
Ah merde, on vient de rater une étagère sur eBay.
Donc, nous avons somnolé sans grande efficacité jusque vers 9h30 puis un thé, un rien de rangement, un passage Rambuteau pour récupérer les clefs de l’algeco® et hop RER direction Saint-Denis.
J’ai ouvert un nouveau blog rapport d’activité pour tenir le journal du bureau et éviter d’avoir à le faire ici.
Resté là-bas jusqu’à 20h15 pour mettre à jour la correspondance (mais je n’ai couvert que la période du 29 janvier au 8 février) et essayer d’étalonner sans succès l’écran et l’imprimante avec la sonde.
Y. a continué les travaux, fait les joints des carrelages et autres corvées.
Suis arrivé vers 20h45 et sommes allé manger une soupe de boeuf de Xi Hu, des raviolis de Wenzhou grillés et une assiette de galettes de riz au porc fumé dans notre petit restaurant chinois préféré.
Ah et oui, sinon, un vieux copain de collège, P.-A.I. m’a laissé un message sur Facebook. C’est marrant, je me demandais ce qu’il devenait, justement, lui et J.-P.L., avec qui on jouait à Donjons & Dragons en faisant semblant de fumer des cigarettes quand on avait 12 ou 13 ans.
C’est le chantier total. On transporte le matelas de pièce en pièce.
On se regarde un épisode de Berlin Alexanderplatz et au pieu les petits vieux.
C’est que j’ai bien l’intention de me lever à 6h00 pour aller faire de la gym avant de prendre le train pour Tourcoing.
Buenas noches.

Dimanche:

sandwiches: 4,70 €
restaurant: 17,50 €

Samedi:

café, croissant: 3,50 €
papier toilette: 2,20 €
ciment, mètreur 5m: 45,50 €
assiette entrées mixtes: 7,00 €

L’électricité est coupée de manière intermittente et il y a des travaux dans toutes les pièces. Je sors faire un peu de gym avant d’aller travailler à Saint Denis cet après midi.
La voisine est venue se plaindre que son plafond lui tombait sur la tête mais coup de bol ce n’est pas à cause de nous.
Hier, rendez vous avec A.C. à l’agence à 10h pour préparer la réunion de la semaine prochaine. Ca va barder avec M.S., on imagine, étant donné qu’il s’était fabriqué tout un système de clefs de répartitions spécialement calculées pour lui.
Ca coupe encore…
Finalement, on parvient à localiser le disjoncteur différentiel du salon et il se trouve que c’est le même que celui de la cuisine. Il nous est maintenant possible de coexister, l’électricien et moi, puisqu’il peut couper le courant de la partie du circuit sur laquelle il travaille sans m’empêcher de travailler de mon côté.
Y. est sortie faire une course. il faut que je reste encore un moment pour surveiller le chantier en son absence. Hum…
Donc hier, en sortant de chez AGC, je dois pratiquement marcher jusqu’au square Montholon avant de trouver un Vélib’ pour me rendre place de l’Opéra où je dois récupérer une paire de chaussures. 
Ensuite, retour à la maison pour déjeuner mais il y a des travaux et je vais manger un menu S4 au restaurant japonais en face de la maison. Coup de fil de J.B. qui dure tout le repas, pour savoir si elle peut monter en vidéo HD sur son iMac G5, s’il est possible de monter en DV et de faire une conformation finale, si je n’aurais pas une caméra Super 8 et si finalement ce ne serait pas plus mal en 16mm.
Je raccroche, après avoir terminé mon riz et mes sashimis.
Ensuite, passage éclair à Saint Denis pour poursuivre les installations. F. et S. débarquent vers 17h. J’ai juste le temps de transcoder une vidéo avant de filer précipitamment sous la pluie pour rejoindre Y. au pot de départ de mon père dans un bar près du parc Monceau. Là, comme il fallait s’y attendre, nous sommes nourris de manière somptueuse: foie gras, terrine de lotte au coulis de tomate, moelleux au chocolat et crumble rhubarbe.
Et ce qui tombe bien: nous devons ensuite nous rendre au théâtre Hébertot, qui est juste à côté, pour admirer R.D. et l’extraordinnaire D.L. Comme il pleut encore des hallebardes, ma mère nous dépose en voiture. Mme de L’espinasse aurait gagné à être interprété avec plus de froideur, d’esprit et de cruauté par S.B., dommage.
On va discuter cinq minutes avec R. dans sa loge et le déposons à l’angle de la rue des Martyrs avant de rentrer à la maison.
Il faut débarrasser le plancher de la chambre pour les réparations d’aujourd’hui.

De plus en plus de mal à trouver le temps d’écrire quoi que ce soit ici.
Il faut dire que la semaine fut chargée avec un aller-retour Paris-Tourcoing mardi et un Paris-Bayonne mercredi. Il ne restait plus grand chose de cette semaine lorsqu’elle commença jeudi, qui était plus ou moins férié. D’où un certain retard aussi dans la réception du matériel (notamment les disques durs de 1 To qui commencent à se faire sérieusement désirer). Installé des giga octets de mémoire dans le Macbook, le Quad et l’iMac. Il n’y a plus qu’à travailler maintenant.
J’ai du mal m’organiser ces derniers jours. Nous sommes encore en train d’emménager lentement dans l’algeco®. Il faudrait trouver des tables pour rendre celles que nous avons empruntées. Et il manque encore des câbles, du papier pour l’imprimante, une bouilloire et une cafetière, etc.

Vendredi, il y avait une fête chez P.C.-J. et, comme il faisait chaud et que j’ai beaucoup dansé, j’ai trop bu de vodka pour me désaltérer et j’ai été bien malade. P.G. m’a filmé et menace de diffuser les fichiers sur internet. Il est dit que je serai beaucoup ridiculisé.
Du coup peu dormi dans la nuit de vendredi à samedi, opulente gueule de bois au réveil forcé de 9h et le cours de chinois de samedi matin fut une torture. Tiens, je crois que j’ai oublié mon passe Navigo® rue Poulet. Hum… Installé l’imprimante (livrée sans câbles et sans même la plus méchante feuille pour faire des essais) avec E.D. et me suis effondré samedi soir. Ce matin, minable la séance de musculation mais je suis déjà fier d’avoir eu la force de m’y rendre. 
Comme Y. avait rêvé d’un lapin malin , j’en ai préparé -à la bière- pour le déjeuner de demain (F. doit passer pour des conseils de montage). Cet après midi, j’avais besoin de prendre l’air. Me suis installé à une terrasse pour faire semblant de travailler sur le Macbook Pro, tout en me gavant de sorbets cassis, passion, framboise. H.D.; qui sortait de la Comédie Française, m’appelle et je lui propose de me rejoindre. On reste un moment assis à cette terrasse (La Galtouse) à regarder un film tourné par Orson Welles lorsqu’il avait 19 ans, là (couper le son avant de lancer le film).
Ensuite, suis allé voir Iron Man qui est une super grosse daube (mais j’avais été prévenu) et je suis rentré préparer la cuisine pour demain, avant de ressortir avec Y. pour essayer un nouveau petit resto chinois qui vient d’ouvrir à Arts et Métiers.
Posté des vidéos et m’apprête à aller me coucher.
On aurait bien regardé un épisode de Berlin Alexanderplatz mais il est déjà 1 heure et demain, réveil de bonne heure.

mardi:

train: 46,30 €
salade, eau, pomme: 7,50 €
café: 2,20 €

mercredi:

rien

jeudi:

roulé cannelle: 1,20 €
café: 1,10 €

vendredi:

café: 1,10 €
fruits: 18,40 €

samedi:

roulé cannelle: 1,20 €
assiette mixte: 10,00 €
Eaux minérales: 8,40 €

dimanche:

lapin: 17,50 €
terrasse: 19,70 €
Iron Man: 7,50 €
bière: 6,40 €
oignons, pommes: 4,70 €
restaurant: 13,40 €

PENTECÔTE

Pas encore la méga-frite ce matin.
Pédaler jusqu’à la rue Poulet fut une rude épreuve.
Les mémoires 2 Go ne sont pas reconnues par le G5 Quad. Misère.
Un thé, quelques travaux de nettoyage, lecture et de retour à la maison pour préparer le déjeuner. Ah, F. vient de sonner, il va falloir que je lance les tagliatelles.

lundi:

tagliatelles: 2,00 €
baguette tradition: 1,05 €

Fichtre, le site de réservation en ligne de la SNCF est encore plus moche et mal foutu qu’avant. Ils ont vraiment fait des efforts cette fois.
Pas fait grand chose d’autre que ma comptabilité de nonne pour une déclaration contrôlée (imprimé 2035) à rendre impérativement hier, de m’occuper des achats de Ciudad del mar, des courriers de Thérèse et des travaux de la rue Poulet.
Même pas eu le temps d’aller voir Iron man et encore moins d’être présent aux projections Pointligneplan, mais samedi soir nous avons croisé V.D. sur le boulevard Sebastopol, qui nous a gratifié d’un « Ciaaaaaaaaaaaaao » très étudié. Comme il était en compagnie, nous n’avons fait que nous saluer en passant.
Il y a eu aussi le passage de P.M. et de sa femme J., de retour de Provence et on the way back to Minnesota. C’était drôle de se revoir après presque 20 ans. 
On est allés dans des restaurants végétariens, of course et sommes passés en Vélib sur le parvis de la BN. Très agréable comme piste cyclable, malheureusement c’est interdit. Vu un miroir en cyanide de carbure. Un miroir noir aux qualités géométriques parfaites mais un peu cher (50000 €), dans une galerie de la rue Zadkine.
Ouh là, déjà 7h15. 
Il faut que…