Il y avait la projection du dernier Skolimovski avec un cocktail à la Cinématoc mais je refuse de fréquenter ce lieu et les têtes de morts qui le hantent, donc je me suis replié sur le UGC Ciné Cité, espérant attraper un truc comme Diary of the dead ou n’importe. Las ! Il y a tellement de monde que je ressors immédiatement. En plus le forum des Halles n’est même pas climatisé. Je rêve ! Qu’est-ce que c’est que ce pays ?
Bon, alors retour maison et mise à jour du Daily Motion tout en regardant Othon, dans une très mauvaise copie téléchargée sur KG.
Y. m’appelle à l’instant pour me signaler que de toute façon le Skolimovski est une bouse, ce qui s’explique dès lors que l’on sait qu’il est produit par Paolo Branco. Je ne regrette pas d’avoir renoncé aux petits fours.
A la place, je me suis préparé une assiette macro biotique avec une ratatouille de légumes aux carottes, du petit épeautre bouilli, des haricots blancs, des algues arame, une galette de seitan au fromage, des pousses de radis, une tomate et de l’alfalfa assaisonnés de vinaigrette.
Mais une heure plus tard j’ai craqué sur une plaquette de chocolat Milka aux noisettes que j’ai englouti honteusement en écoutant JCB débiter du Corneille à une allure peu raisonnable.
Je vais encore me faire un taux de graisse pas possible.
Pff…
Vite, une tisane du soir.
[MAJ] A l’instant, retour de Y. qui m’en apprend de belles. Cette crapule de Toubiana et son complice Costa Gravats invitent d’anciens ministres de droite à faire des discours risibles devant lesquels, heureusement une bonne partie de la salle est pliée en deux de rire. Mais ça ne suffit pas. Il faudrait hurler. Et entarter tout ce monde là…
Pouah, non décidément je ne remettrai pas un pied dans cette tôle, ou alors avec beaucoup de yoghourts…
MIGRAINE
Le plus agréable c’est entre 6h et 9h du matin.
Me suis levé tôt et suis allé faire de la gym. Délicieux et tonifiant.
Rendez vous tous les jours cette semaine (bilan de forme, test dos, test cardio).
Mais en sortant, avec la chaleur, ce sont les allergies qui remontent tout au long de la journée et ce soir j’ai du reprendre un antihistaminique en rentrant.
Cycle infernal: je sais que je serai épuisé demain matin, du coup.
A mort les pollens.
Le producteur de Lost a lancé une nouvelle série, Fringe, dont il exite un pilote qu’on trouve sur tous les trackers Bittorrent et que j’ai visionné cet après midi. Bof.
Le classement de la bibliothèque se précise et il semble que nous allons dormir avec les anglais.
Regarder un petit bout de Chronique d’un été et au lit.
Aïe, mal au dos.
A TOUTE BERZINGUE
En rentrant de Saint Denis, je passe rue Poulet lancer les copies de logiciels à installer chez Mme de Gaulle, vais manger un poulet gingembre – riz blanc augmenté d’une boule sésame coco, repasse chercher le disque dur, donne rendez vous à T. à 16h45 pour lui rendre sa montre et fonce chez H.D.
Le temps d’installer les trucs en buvant du jus de fruit et en parlant de la manière un poil dégoûtante dont, aux dire de J., neveu de Mme de Gaulle, les gens « jouent leur masse » dans la rue et il est 16h34. Par bonheur j’attrape un vélib en bas et suis devant Wepler à 16h44. T. arrive dans la minute qui suit. Le temps d’échanger trois mots et je pédale comme un dératé en direction de la maison pour récupérer mes affaires de sport et me trouver à 17h30 au club de gym pour un bilan forme au cours duquel apparaissent les faits suivants:
– ma composition graisseuse est de 19,4 %
– ma tension est de 13 / 8 ou 8 / 13, je ne sais plus, je n’ai jamais su.
– je ne touche pas tout à fait le sol mais le bout de mes pieds en me penchant sans forcer.
– j’expire 3,11 L d’air dans un souffle et 4,3 L en tout en bout de souffle
– au bout de 4 minutes de courses j’en suis à 148 pulsations par minute
– j’ai oublié mon coefficient de tonicité
Tout cela pour dire que je ne suis pas très en forme, qu’il faut que je fasse davantage de sport, plus de cardio notamment, quitte à simplifier (oh oui !) le parcours de musculation. Bien, bien…
Ensuite, donc, ski de fond, course à pied, vélo et steps pendant 40 minutes puis divers exercices. Hamam, douche et rentré vers 20h30.
Il y a deux types qui jouent de la guitare tous les jours devant le MK2 Beaubourg et ensuite un type tout seul qui prend le relais.
Un moustique nous tourne autour.
Vu, enfin ce soir, Chronique d’un été de Jean Rouch et Edgard Morin. Quelques séquences vraiment extraordinaires. Comme toujours, les ouvriers de 1960 ont l’air d’être nos contemporains alors que les bourgeois de la même époque datent par leurs voix nasillardes et leurs manières coincées, rigides (chose que faisait remarquer Langlois dans les films Lumière à propos des costumes, de la manière de bouger mais ici c’est surtout la façon de parler: directe, sans chi-chi, sans se regarder, sans s’écouter et se juger).