Non, il n’est pas mort, le chien des voisins.
On l’avait cru piqué, mais il était seulement parti en vacances.
Le revoilà dans la rue, devant la porte de l’immeuble, comme toujours. Et tout le monde s’arrête pour plaindre ce pauvre vieux chien tout seul, abandonné, etc.
Et pendant ce temps les voisins hurlent.
C’est à dire que c’est comme cela qu’ils parlent, ou croient parler.
Ca résonne dans la cour.
Ecrit deux articles pour SVM Mac.
Coup de fil de B. ce matin. Sa mère va mieux. Elle a mangé des cuisses de grenouilles.
Pause vers 15h. Suis allé voir Eldorado au MK2 Hautefeuille. Beaucoup d’inventions et de très bons acteurs. J’aime beaucoup le nudiste Alain Delon, évidemment.
Deux ou trois heures sur Maya et maintenant tisane et Sterne.
Mangé des patates douces sautées à l’ail et au gingembre. C’est bon.
Avec du saumon vapeur.
LAZY SATURDAY AFTERNOON
Ca allait un petit peu mieux ce matin, mais toujours pas la méga frite.
Après le rendez vous avec A. Gare du Nord, je saute sur un Vélib’ direction les Halles pour attraper la séance de 15h15 de The dark knight.
Beurk.
Les acteurs qui jouaient les salopards dans les années quatre vingt dix jouent maintenant les héros: le tueur psychopathe d’American Psycho dans le rôle de l’homme chauve-souris ou bien l’ordure sadique de In the company of men dans le rôle du chevalier blanc (qui tourne vinaigre, il faut dire).
C’est déprimant.
Ensuite, j’aggrave mon cas avec la séance de 15h45 de Versailles.
Mouaib.
P.A. avait encore sniffé de la colle avant de pondre son article.
Le pire c’est que peut être qu’il n’avait rien sniffé du tout.
C’est dans des moments comme ça que je me demande si j’ai bien fait de prendre une carte UGC illimitée et surtout si ça vaut encore le coup le cinéma.
Mais je me calme vite.
Il suffit de repenser au Hong Sang Soo, par exemple.
Retour maison, travaillotage, recherches internet pour écrans multitouch.
Je vois que ce n’est pas très compliqué à réaliser.
Il y a même une société américaine qui les vend en kit.
Début de montage de l’interview de A.
On a reçu du riz sauvage du Minnesota, envoyé par P.M. Il est plus fin et plus subtil que celui qu’on trouve ici. C’est autre chose. A manger avec une viande, je suppose.
Ou en salade.
Pendant qu’Y. prend un bain, je vais me remettre à Maya.
GARE AUX PIMENTS
Mal dormi et digestion difficile. Malade toute la journée et encore pas frais ce soir.
Ça m’apprendra à avaler un piment entier. On ne m’y reprendra plus.
Ce matin, réveil tardif, vers 9h.
Travail sur les vidéos d’hier jusqu’à l’arrivée de C.
Je suis trop malade pour aller déjeuner avec Y. et C.
Un sandwich à la boulangerie et je me couche dans le canapé.
Un thé sur la terrasse de C.M.
Il fait trop chaud en plein soleil.
M. apporte des médicaments.
Vers 16h, je pars pour Saint Denis.
De retour à 20h30, malade encore.
Passage rue Poulet et rentré à la maison en vélib à 21h30.
J’écoute un podcast sur la Chine en dérushant.
M.E. et S.
Hier matin, réveil à 5h45.
Train de 7h05. Arrivée à Rennes à 9h25.
M.-O., la maman de M.-E., est venue nous chercher.
On passe par la coopérative bio pour acheter des légumes.
Le bio est un crédo dans la famille.
La ferme est bio.
M.-O. soigne son cancer en mangeant bio.
Et ça marche.
Puis épluchages et découpes divers.
Promenade le long du quai de halage.
On aperçoit la ferme, reprise par G., le petit frère de M.-E.
Les vaches.
Le blé, pour faire le pain.
Préparatifs de la fête, sous un chapiteau.
60 personnes sur les tables et 12 enfants au milieu.
Les invités arrivent progressivement.
Déjeuner entre deux averses.
Sieste à l’auberge.
Il y a un pédalo.
Y. voudrait en faire mais je l’en dissuade.
Retour à la maison.
Il y a la tante du Mans.
Mais N. me sauve d’une conversation pénible.
Les musiciens roms.
Danses avec D.
T. me demande sans cesse de lui prêter mes lunettes de soleil.
Les robes des jeunes filles tournent dans le jardin.
Les 4 frères S. chantent « St Hubert » et « Les blés d’or ».
Je me tords la cheville.
Obligé de réveiller l’aubergiste pour trouver les clefs.
Trop bu.
Enquête ce matin pour trouver les numéros de téléphone.
D. passe nous prendre et nous dépose à la gare.
Nous sommes à Montparnasse à 15h.
Courriers. Thé. Formation Maya.
Il fait froid.
Tout est fermé.
PR
Samedi, Saint Denis jusque vers 20h.
X. vient dîner.
Carpaccio, salade, riz sauvage.
Dimanche délicieux à Poissy chez W.P. et J.G.
Il y a aussi M., une amie japonaise qui traduit des livres théoriques sur le théâtre.
Après midi passé au bord du fleuve, dans le trampoline – hamac à regarder le ciel en discutant jusqu’à 22h.
W. et J. nous offrent leurs livres et nous rentrons avec M. par le RER de 23h33.
Ce matin, réveil 6h30 pour passer rue Poulet prendre la caméra et préparer la rencontre avec B.
Lumbago.
Bain chaud.
Retour de Saint Denis vers 12h30-13h. Déjeuner avec V. rue Custine puis montage, compression, mise en ligne etc…
Lumbago.
Demain, se lever aux aurores pour attraper le train.
Mariage de M-O. et S. à Rennes.
Il faudrait que je fasse plus d’un film par jour pour rattraper le rythme.
Je ne serai jamais prêt à temps.
D’où angoisse.
D’où lumbago.
Etc…
PLUIE D’ÉTÉ
Hier matin , levé trop tard pour attraper un film. Suis allé à la gym, à la place et en suis sorti vers 12h30 pour mon rendez vous avec J-P.M., qui est venu avec deux collègues. On parle d’aménagement du territoire, de gouvernance et des ors de la République.
Nous sommes convenus de nous revoir fin août – début septembre.
Y. a repeint le mur de la chambre et réparé la porte.
Passage rue Poulet pour récupérer des fichiers, faire une machine à laver et fermer la fenêtre.
Pris dans l’orage en rentrant à Vélib’.
Travaux vidéos.
On regarde le premier des deux films sur Richter.
Ce matin, les 3 petits cochons à 9h20.
Accrocher les vêtements et attendre le passage de K.
NUIT DES ÉTOILES
On rentre à l’instant, Y. et moi, de la Villette où nous avions espéré scruter le ciel à la lunette astronomique. En réalité, il n’y avait qu’une seule lunette, assez peu puissante et beaucoup de monde, si bien que les observations étaient retransmises par une cellule vidéo de piètre qualité.
Enfin… on a quand même repéré Jupiter et fait une jolie promenade dans le parc.
Enfin réussi à installer Maya. Je me lance dans la formation.
Fini le nougat glacé, mais il reste des bières.
Hips.
LES BONS COMPTES FONT LES BONS AMIS
Décidément, c’est vexant: voici que le macbook s’avère plus rapide que le G5 Quad pour les rendus de panoramiques, sur lesquels je travaille depuis hier, ayant récupéré les fichiers chez O. et A. dimanche soir.
Les enfants faisaient la gueule parce qu’ils croyaient que j’étais venu leur piquer leurs pâtes, mais lorsqu’ils ont compris que je ne resterais pas pour dîner, tout est rentré dans l’ordre. Ce n’est pas partageur les enfants…
Lundi matin, Wall E au petit déjeuner, achat d’une imprimante à la FNAC, puis rue Poulet pour tirages photos et reports vidéos avant d’aller à Saint Denis.
Mardi matin, je m’autorise une bonne grasse matinée, avant d’aller suer les toxines de l’alcool bu la veille au club de gym. J’en profite pour faire la séance inaugurale de mon nouveau parcours corporel. En sortant, ça va nettement mieux.
Déjeuner avec Y. puis rue Poulet, travail sur les panoramiques, scan et tirage de la photo du père de F.
Un verre avec V. vers 17h30, dîner au petit restaurant bleu du haut de la rue Muller et retour à mes panoramiques, qui finissent par m’énerver. Il fait trop chaud rue Poulet.
Un coup de vélib’ me propulse vers Rambuteau.
Lecture, tisane et au lit tôt.
Ce matin, au réveil, Fallafel puis la journée sur l’ordinateur avec deux ou trois pauses pour faire des courses et préparer un gaspacho bien frais.
D’ailleurs il serait temps de dîner avant d’attraper la séance de 21h45 du film chinois.
[Màj] On en revient (de La môme Xiao). Pas pu rester jusqu’au bout parce que c’est filmé à l’épaule et que ce n’est ni cadré ni mis en scène (donc la gerbe, je suis sorti livide et me suis fait raconter la fin par Y.) mais ce n’est pas non plus complètement nul. Enfin, le type a un truc à raconter et montre vraiment la Chine telle qu’on la ressent. De là à dire que c’est du cinéma (en plus, c’est de la vidéo mais ça je m’en fous). Disons qu’il y a un sujet mais pas un film (je n’ouvrais les yeux que pour lire les sous titres).
Bon… J’ai encore le mal de mer.
Une tisane.
POULET
Hier matin Xfiles, puis rue Poulet un peu de rangement avant d’aller chercher V.
Déjeuner au japonais de la rue Custine.
Comme d’habitude, V. fait sa campagne présidentielle et au moins une vingtaine de personnes passent pour la saluer.
Nous prenons un café un peu plus bas avant de repasser à la maison prendre caméra, appareils et visionner deux ou trois trucs.
De retour vers 19h00. Le temps de dérusher, de prendre une douche, de passer prendre une bouteille de vin au Franprix et je rejoins Y. et M-T chez U.
Dîner comme d’habitude délicieux et drôle.
On dort rue Poulet avec Y.
Grasse matinée.
Y. rentre rue Rambuteau, pour donner au frère de M. les clefs de la Place d’Italie.
Je mange un hamburger à côté, travaille sur les panoramiques et After Effects.
Un café avec V. et un thé en fin de journée.
Passage chez les T. pour récupérer les photos.
A la maison vers 21h.
Ravioles et lecture de Sterne.
Report des photos, blog.
Déjà 1h07.
Bâillements.
PR
Levé 9h20.
Cardio fitness + Spécial dos.
Sandwich céréales.
RDV avec O. sur le quai du RER B. gare du Nord à 13h.
Rentré 15h30.
Y. décape des machins. L’odeur du solvant est à peine supportable.
Le temps de numériser quelques photos et je ressors pour rendez vous à 16h30 à la banque. Sur le chemin, je croise D.O. en compagnie d’A. (qui était venu faire les enregistrements japonais de A.F. rue Poulet dernièrement) et de N., que je ne connais pas. Je leur propose de les rejoindre en sortant de la banque mais D. me dit qu’elle doit retrouver V.D. au café Beaubourg.
Je dirige donc mes pas de côté en sortant et je me joins à la tablée de D.O et V.D. , assis en compagnie de M.P. et M.O.
On discute un moment et chacun reprend ses activités.
Je repasse à la banque et recroise M.P. et M.O. dans la rue Rambuteau.
Je pense qu’ils allaient à la librairie Chez Colette.
Passage au MK2 mais le film de Depleschin, que j’ai l’intention de voir parce que ça ne peut pas être pire que Hulk ou Wanted, quand même et que j’avais l’intention de me tenir au courant, n’est qu’à 18h40 au lieu de 18h, je retourne à la maison en attendant l’heure dite.
Bon… De retour à 21h25, je peux dire que malgré tout – et malheureusement, si, le Despleschin c’est encore pire que Hulk et Wanted. Parce qu’il y a dans Hulk, malgré sa nullité, la vision stupéfiante de cette Favela brésilienne et la joie vraiment palpable d’un petit français à faire son casting parmi les stars holywoodiennes de ses rêves de gosse (d’ailleurs le casting est raté comme un gloubi boulga) et qu’il y a dans Wanted, qui est par ailleurs une merde fasciste suprême, une scène sublime: celle du train avec la chute du wagon dans le gouffre: passage du 3D au studio réalisé avec une réussite impressionnante. Dans Un conte de Noël, il n’y a rien du point de vue de la mise en scène (à part la chute face en avant de M.A.) que la reprise de poncifs truffaldiens (on se croirait au XXème siècle) et une fascination complaisante pour de mesquines et ennuyeuses cruautés familiales relevant de l’hystérie ordinaire sur fond d’érotisation de la culture comme instrument de domination sociale.