Ici manque une image dont le nom de fichier est 022604_corine2.jpg
Hier matin, chez Corine Couturier à Cairanne (domaine Rabasse-Charavin).
Je prends une caisse de Cairanne 2002 et une de 1997.
Mal m’en a pris: les bouteilles de 97 sont bouchonnées. Je vais devoir retourner à Cairanne ce matin et les échanger contre du 98.
Ici manque une image dont le nom de fichier est 022604_corine3.jpg
La lecture d’Ovide (L’art d’aimer) me renvoie au chapitre romain de l’Histoire de l’art d’Elie Faure. En gros, il s’agit d’un manuel de drague à l’usage des romains et romaines qui présente toutes les caractéristiques de la lourde convention qui, selon Elie Faure, embarrasse et condamne l’art romain: l’allégeance obligatoire à la culture grecque (chaque paragraphe doit être introduit par au moins quatre citations mythologiques), la métaphore militaire permanente, la rigidité des formes, ici par le recours systématique, mécanique, à toutes les figures de style, la prédominance du droit sur l’art, de l’ingéniérie sur l’architecture, de la symétrie sur l’équilibre. Lecture donc assez décevante (surtout après Euripide / Pasolini) sur le plan du texte lui-même mais instructive et même franchement comique d’un point de vue ethno-sociologique comme documentaire sur la vie amoureuse des romains. On a vraiment affaire à des brutes épaisses et sanguinaires si je dois en croire les recommandations d’Ovide à ses amants-lecteurs supposés… Malgré tout, la double adresse (aux hommes/ aux femmes) témoigne d’un féminisme inattendu de l’auteur.
Hier midi, déjeuner chez les P. La situation est un peu étrange: J-P n’a pas reçu le message téléphonique confirmant ma venue. Du coup, C. et lui croyant que je les laisse sans nouvelles, que j’ai peut-être oublié leur invitation, voire que je les snobe grave, ont déjà mangé quand j’arrive.
Résultat: je mange tout seul ma salade et ma côtelette pendant que tous deux prennent un fruit pour me tenir compagnie. Mais nous prenons ensemble un -et même deux- excellents expressos (doit-on dire expressi ?). Ensuite, j’ai droit à un concert privé. C’est luxe. C. joue sur le grand clavecin à double clavier deux fois de suite les Barricades Mystérieuses de Couperin et l’incroyable cadence du 5ème concerto Brandebourgeois de Bach, qui est un solo de clavecin tout ce qu’il y a d’hard core.
Retour à la maison: N. et D. sont là avec P., un ami menuisier venu faire des relevés de la porte et la fenêtre de la cuisine, la fenêtre de la salle de bains et la barrière de la cour afin de nous proposer un devis. Après-midi installation de programmes informatiques sur l’eMac de D. (avec aller-retour V. au cyberclub adsl pour télécharger la mise-à-jour 10.2.6 de Mac OS X sans qui point de salut pour Garageband). Matté Brésilien et pâte de fruit à la goyave.
Ensuite dîner à la maison. Restes de chili, poulet, etc… Puis le reste de la soirée à raconter des blagues et à tousser de rire.
Ici manque une image dont le nom de fichier est 022704_panneau1.jpg
Ici manque une image dont le nom de fichier est 022704_panneau2.jpg
Je crois que ça va être super cette résidence au milieu du village.
Je me demande comment ça se fait qu’on n’y ait pas pensé plus tôt.
On a tous hâte de voir ça.