MAIS AVANT DE PARTIR…

Utile, le chapeau afghan avec le vent glacial. Nous avions longuement hésité entre « Edward Munch » à l’Espace Saint-Michel, le film de Damien Odoul au Racine, « Ivan le terrible (2ème partie) » à la cinémathèque et le John Ford au Forum des images. Finalement, nous avions choisi d’aller voir le Ford. C’était le film idéal pour un dimanche soir glacé. mais j’avais voulu voir la fin des informations et regarder le bulletin météo. Mal m’en a pris: contre toute attente, la salle était complète, bourrée à craquer et nous avons du rebrousser chemin et regarder un documentaire sur les bactéries et comment ces dernières ont fait de la terre une planète à oxygène.

Y. a fait un bon feu de cheminée avec les lattes de plancher récupérées cet été dans la cour de Spill et un bouquet de mimosa fané. Ca sentait bon l’herbe brulée. Puis je me suis endormi devant le film de Oliveira qui était très beau et dont je verrai la fin plus tard (et par la même occasion, j’en noterai le titre).
Ce matin, mail de Jan P. pour le worshop qu’il doit faire à Tourcoing fin mars. Il faut que je réserve les billets de train et que je me prépare tranquillement à partir. La lumière est très belle ce matin.

FROID ET SOLEIL

Le bon boulanger de la rue André Delsartes était fermé. En congé jusqu’au 2 mars. Suis allé à la boulangerie du bas de la rue Poulet et me suis un peu promené au soleil, rue Custine, dans un froid vivifiant. Au café de la rue Clignancourt, plein de lecteurs et de lectrices. Ca donne envie de se joindre à eux. Mais il faut que je grave un DVD de Polyeucte pour Jean-Paul Q., qui passe en fin de matinée. Il faut aussi que j’avance sur le dossier Ukraine. Et que je prépare un peu les cours et interventions à Tourcoing.

Hier soir, avons tourné une première version de Mozart et Pot-au-feu (notre style), mais nous ne sommes pas contents des ombres sur le mur. Il faudrait des mandarines, des polys et de la diffusion. Le magnétoscope DV a un souci: des barres horizontales roses et vertes viennent strier l’image comme un store vénitien. Il faut que j’appelle Sony lundi matin pour qu’on me le répare… Hum…

FIN DE SEMAINE C’EST NOURRITURE PRÉCIPITÉE

Toujours aussi froid. je n’ose penser à ce que ce sera à Tourcoing. Et puis aussi l’hiver il n’est pas toujours possible d’être élégant, me disais-je, dans mon accoutrement pôlaire en prenant le métro tout à l’heure. Alors j’ai décidé de contre-attaquer. Costume et manteau contre doudoune et jeans-baskets. Il me fallait des chaussures. Coup de bol, le chèque de SVM Mac est arrivé ce matin et je suis allé faire l’emplette de deux paires de chaussures à 30€ la paire, chez Mastroïani, mon voisin.
Maintenant, un peu de travail sur le dossier Ukraine avant de rejoindre Y. pour une expo photo dans le vingtième. et j’ai aussi envie d’aller au cinéma. Mais, bon, samedi soir ce n’est pas le meilleur jour, j’en conviens. J’ai plein de vestes mais je manque de pantalons. C’est à dire que j’en ai marre des sacs de pommes de terre. Il faut que je me remette à dessiner. J’ai honte des pâtés que j’ai crayonnés pour le story board d’Y. Ca m’a mis dans un état de frustration terrible. Impression d’être rouillé.

PARTIELS…

Ce matin, retour au dixième. Cellule 10274. Il faut aussi écarter les enceintes.
En m’endormant et ce matin en prenant mon petit-déjeuner, je me disait qu’il fallait faire revenir Gérard Grisey, y revenir à plusieurs reprises. Après les attaques percussives, les développements avec dissonances et résonances. Et c’est très beau sur la voix d’Ataegina, sur celle de MIR et de Zohiloff. 
Nous avons remplacé les départs de mail « avion » par des boules de pétanque avec scintillement électronique. Et j’ai remplacé des choses anecdotiques que je disais par une description d’une des photos de Bill Callahan par Anne B.

A l’instant le moteur du frigo vient de s’éteindre et il y a eu un bref claquement dans les enceintes. Je me demande si ce n’est pas lié (un bouclage du circuit ?)… Je deviens maniaque du son en ce moment (rire). Suis passé chez Darty chercher un magnétoscope DVD et Divx. Je vais pouvoir vérifier les DVD que je grave maintenant (le graveur du powerbook veut bien les graver mais les refuse en lecture).
Les enchevêtrements de voix sont ce qu’il y a de plus gracieux. J’ai plus de mal avec mes propres passages (je trouve qu’il y en a trop, que ce n’est pas toujours intéressant).

Il faut que je me mette à préparer un dossier pour l’aide à la création de la DAP. Si seulement ça pouvait fonctionner avec le projet en Ukraine. La lecture de Boulgakov me donne de plus en plus envie de le faire. J’ai envie d’en reprendre quelques scènes, des fragments de dialogues, des idées de montage surtout. Boulgakov monte vraiment ses textes comme un cinéaste. Raccords sons (une phrase dans un lieu raccorde sur une autre ailleurs) et raccords images (formes, mouvements). Et maintenant, un thé et un sandwich au saucisson avant d’aller prendre l’air. J’ai envie de m’acheter une paire de chaussures à 30€ chez Mastroïani.



D’UNE CELLULE L’AUTRE

Nous avons commencé au dixième étage, ce matin. C’est beau. La cellule est capitonnée de mousse matifiante. La lumière est éclatante. Nous plaçons les ambiances, les bruits de pages, les sons de départ de mail, les halos électriques accompagnant les téléchargements de fichiers, etc…
Ca commence à prendre vie. Je ne sais pas ce que ça va donner dans la continuité. Passage de Valérie M. venue récupérer son ACR. Très professionnelle, en effet. Puis je vais manger une salade sicilienne aux Ondes, pendant que Gilles déjeune avec Michel, avec qui il doit parler travail.

L’après-midi, retour aux sixième, cellule 261. Le son n’est pas fameux. Il faut changer la disposition des enceintes. Enfin, ça ne nous empêche pas d’avancer. Travail de 14h à 18h30. Nous en sommes à un peu plus du quart de l’émission. On devrait pouvoir s’en sortir dans les temps. Gilles n’aime pas trop le son de roulette pour les déroulements de pages. La Matchicadou fait du rumble. On a commandé un contretype sur bande d’après 33 tours. 

Les écrans sont un peu loins des yeux et l’affichage est trop petit. Du coup, on a les yeux en trous d’épingle en fin de journée. fatigue visuelle plus qu’auditive en fin de compte. On filtre Iggy Pop. On cale une ambiance and let’s call it a day. Je devais rejoindre Y mais j’ai un peu la flemme de ressortir et j’aimerais travailler à la maison ce soir. Le plan grand froid a été déclenché. J’ai entendu qu’un numéro d’urgence existait si l’on rencontre une personne en danger: le 115.

NEIGE

Gilles m’appelle vers 9h00 pour me dire qu’il ne pourra sans doute pas prendre sa moto, puis vers 9h30 pour me proposer d’annuler cette matinée, puisqu’il ne nous resterait qu’un peu plus de deux heures de travail, ce qui ne semble pas valoir la peine d’un déplacement. Bon. Finalement, nous repportons le travail de ce matin à vendredi. Je sors filmer la neige qui tombe, j’appelle Pierre-Nicolas de l’Entrepôt, conviens de lui envoyer un DVD de Polyeucte et de se voir ensuite début mars.

Drôle de truc sur les stats de Vidéo_archive: un tas de gens se connectent depuis les Philippines à la suite de la même recherche: « ethel booba sex video scandal ». Je me suis renseigné sur cette fameuse Ethel Booba. Il s’agit d’une chanteuse de variétées, une petite vedette aux Philippines. Je ne vois pas le rapport avec moi, mais je pourrais m’amuser à faire une fausse vidéo érotique d’Ethel Booba ?

Du coup, avec cette matinée libre, je fais un peu de lessive et de ménage. Ce n’est pas du luxe. Je vais aller déjeuner avec Eva, comme prévu, puis il faudra que je m’occupe d’envoyer le DVD de Polyeucte et de préparer la cuisine pour ce soir.

Remettre un peu de chauffage…

AD REM ? AD HOMINEM ?

Cet après-midi, travail avec Gilles chez lui sur Pro Tools. On s’amuse bien avec les plug-ins mais il fait froid aux pieds. Nous préparons les sons qui manquent pour le montage (ouvertures de pages, hyperliens, clics et déroulements). Coup de fil de Marie-Jo du Jeu de Paume: les films retenus (par qui ?) sont les trois Communications. Je suis un peu surpris, le Correspondance n°1 me semble, objectivement bien meilleur. L’ont-ils (elles) regardé ? Hmm… Je serais curieux de connaître les critères de ce choix. En plus, il paraît que le DVD que j’ai confié à Danièle est maintenant illisible. Que s’est-il passé ?

Ce soir, il y a Le montreur d’ombres à la cinémathèque mais il fait vraiment trop froid pour ressortir. Au lit avec un bon thé et Boulgakov. Et peut-être un peu écrire ? J’ai enfin reçu les 55 € de l’AFAA: c’était comme un cadeau d’anniversaire avec un jour de retard. 
Ce matin, nous avons écouté l’ACR en entier avec Gilles et j’ai été moins effondré que je ne le pensais. Evidemment, tout le début est à refaire et la fin à radicaliser mais le milieu se tient plutôt bien. Les mélanges et quinconces de voix sont la plupart du temps heureux.

Donc demain, première journée de vrai montage en détail, après ce long assemblage de l’ours. Ah ! Enfin, demi-journée en fait puisque nous ne travaillons que le matin. Mais jeudi, toute la journée.
Pas réussi à joindre Pierre Nicolas. Le rappelerai demain.
Allez, au lit et fissa !

CONSIDÉRATIONS INTEMPESTIVES

Dans quelques minutes, cela fera exactement trente cinq ans. Il faut que j’appelle ma mère pour la féliciter. Je vais être né. Ca explique peut-être l’angoisse ce matin au réveil ?
Nous avons bien avançé avec Gilles et sacrément sabré dans le texte. Premier montage achevé ce soir. Il fait 1h10. Ca ne devrait pas être compliqué de le ramener à la bonne durée. En revanche, arriver à faire quelque-chose qui se tienne de bout en bout est une autre paire de manches.

Il fait encore frais mais ce n’est pas la Kolyma. J’avais oublié que nous étions lundi et que toutes les épiceries étaient par conséquent fermées. Pas pu acheter d’oignons, mais j’ai réparé le rideau du fenestron. Reçu une proposition d’écriture d’Héléna (qui a appelé cet après-midi à la recherche d’un projecteur de diapos, en a-t-elle trouvé un ?) et il faut que j’examine ça de plus près. Il me reste encore quelques sons à reporter pour le montage. Demain après midi, bidouillages dans Pro Tools chez Gilles, pour les sons électroniques et autres nappes.

Mains sèches. Où est passée la crème? Hmm…
La machine à laver ronronne. J’irais bien faire sécher le linge à la laverie mais, en même temps, il faudrait aussi que je me mette à préparer à manger.
Appelé Vincent pour lui demander les coordonnées du directeur de l’Entrepôt, Pierre-Nicolas Combes (je ne sais pas si ça s’écrit comme ça), que j’ai ensuite appelé pour lui montrer Polyeucte, mais il était en réunion et je dois le rappeler demain. Il faut aussi que je rappelle l’AFAA qui n’e m’a toujours pas envoyé mon chèque.

Et je ne me suis toujours pas mis à écrire, comme je comptais le faire. Au lieu de ça, je lis Boulgakov et je me fais du thé. Bon, au travail.

ERREUR…

Ce n’était pas un moniteur vidéo, comme nous le pensions, mais un moniteur informatique que nous a gentiment apporté Erwan ce matin. Ce n’est pas grave et nous avons terminé le bortsch que j’avais préparé hier soir. C’est meilleur le lendemain. Erwan est un convive agréable et il verra bien s’il trouve un moniteur vidéo. Sinon, tant pis.

Je fais un peu de classement des ambiances et voix pour l’ACR avant de rejoindre Y. pour aller faire quelques courses. Depuis ce matin il fait un temps splendide. L’appartement est baigné de lumière.
Sur les ambiances de Bagatelle on entend plus les voitures que les oiseaux, mais je m’en doutais.
C’est aujourd’hui qu’il aurait fallu faire les ambiances.

Plus besoin d’un livre de recettes de cuisine. Il suffit de taper « recette du bortsch » dans Google et de composer son plat en inventant sa propre recette après en avoir lu une dizaine de versions différentes.
Là c’était: 550 g de Paleron et Gîte, 1/2 chou blanc, 1/2 chou vert, 2 betteraves, 2 carottes, 2 oignons, 2 gousses d’ail, un bouquet garni, 3 clous de giroffle, un bouquet d’aneth fraîche. Et à côté, de la kasha (blé de sarrasin) trouvée chez Naturalia et de la crème aigre (crème fraîche+citron) parsemée d’aneth.

Je doute encore de la nécessité ou non de mettre des images sur la correspondance de A. à B. J’ai pensé à faire une série de photos de façades fantômes. Il manque une cohérence. Les images trop signalétiques ou trop graphiques (flêches, feux, etc…) sont définitivement à proscrire.
Hmm… Il faut encore ruminer…

LA MAISON ROUGE

Juste au moment où je m’apprétait à faire un post, hier soir, vers 19h00, coup de fil d’Hélène qui me rappelle que nous avons rendez-vous à la Maison Rouge, la fondation de Antoine de Galbert, à Bastille, pour le vernissage d’Ann Hamilton. Merde alors, j’avais oublié ! Départ-éclair en laissant tout en plan. En fait, l’expo est assez médiocre, insignifiante (à part les haut-parleurs qui tournent comme des mouches) mais l’ambiance est plutôt sympathique. Rencontré Mireille, pas vue depuis des lustres, qui est devenue éditrice de documents, Michel Marécage, qui doit me rappeler pour déjeuner peut-être ou pas et aussi Tania Mouraud et Pierre Petit. Il y a des casiers formidables pour laisser son sac au vestiaire. Comme dans les consignes des gares, lorsqu’il y avait encore des consignes dans les gares.

Passé la journée à m’occuper de la diffusion des Correspondances, d’abord en passant voir Danièle et Marie-Jo au Jeu de Paume, dans les bureaux de la rue Cambon, puis chez Unifrance où j’ai inscrit les films pour les festivals de Melbourne, Brooklyn et Toronto et enfin j’ai envoyé un DVD à Jackie Evrard pour Pantin. Fait tous les trajets à pied, c’était agréable mais ça m’a pris du temps, du coup et je n’ai pas eu le temps de travailler comme je voulais le faire.

Hier soir, regardé un peu DSK terrasser Gaymard avant de m’effondrer tôt.
Aujourd’hui, normalement, enregistrement d’Anne B. et tentative d’écriture (il faut que je prépare des projets pour les différentes commissions à venir). Reçu une invitation pour une lecture-signature d’Héléna la semaine prochaine chez Léo Scheer et un message d’Anne Brissier qui m’annonce que les correspondances seront projetées à Vitré en juin. Il fait beau.

Ah, il faut aussi que je pense à faire des courses.