Impossible de recevoir le mail dans Mail ce matin. Je ne sais pas s’il faut paramétrer les ports différemment. Je ne comprends pas. Je vais donc lire mes mails en ligne. C’est fastidieux: je dois passer en revue les trois messageries, au lieu de laisser l’application ouverte et de recevoir automatiquement ce qui entre. Hum…

Vu hier soir à l’hôtel Cannibal Holocaust (1980), film italo-colombien de Ruggero Deodato, au projet ambigu, puisqu’il s’agit de susciter le dégoût (plus que l’horreur, c’est la figure du vomissement qui prédomine) tout en prétendant dénoncer ce projet-même (le film dans le film qui doit finalement être brûlé). Mais ce que je préfère c’est évidemment la musique. Trois sons de synthé maigrelets égrainés ad nauseam d’une part, de l’autre une sorte de générique sirupeux avec force nappes de violons. Je suppose qu’à l’horizon (du metteur en scène) il y a la petite valse de Salo et l’idée que l’écart entre cette soupe fleur-bleue et les scènes sanglantes qui suivent/précèdent va porter l’horreur à son paroxysme. Mais le plus désarmant, ce sont les types d’humanité produits ici: le professeur et sa pipe, la productrice télé et sa coiffure. Ils sont littéralement inamovibles. C’est assez horrible et réjouissant.

Seed of Chucky n’avait pas de bande son. Je l’ai jeté à la poubelle. Et Tremors, je n’ai pas fini. Je voulais regarder le documentaire qui passait sur ARTE à 23h45, sur deux copains qui montent une start-up. Mais je me suis endormi avant la fin.

Encore une fois, la tablette de la salle de bain penchait tellement qu’on ne peut pas poser un verre dessus. Et il faut se lever tôt (6h50) pour avoir de l’eau chaude.

À BAS LES PÉNITENCES

Scène furtive mais impressionante Gare du Nord, au croisement Maubeuge-Magenta, un chien attaque une voiture. Planté au milieu de la chaussée, il l’empêche d’avancer et la menace en aboyant à la mort. Malheureusement, en raison de la cohue et de la brièveté de l’événement, j’ai à peine le temps de saisir la caméra et de viser que plus rien n’est visible.

Suis allé faire quelques courses au Champion avant de rentrer, puisqu’il ne reste presque plus rien à manger à la maison. Coup de fil de Y. pendant que je fais la queue. Vient d’appeler M.S. et nous devons nous voir demain, pour qu’il récupère son disque dur et sa bougie votive.
Message de l’AFAA qui me demande mon numéro de Siret pour me payer ma note d’honoraire de 55 €.
Est-ce que ça vaut vraiment la peine d’aller m’inscrire à l’INSEE pour obtenir un numéro de Siret ?
Ou bien alors je vais me mettre à facturer à tire-larigot. Pour ceux qui se le demandaient, le larigot est un jeu d’orgues (appellé aussi « petit nasard »).

W. m’a aidé à faire le devis d’un PC en kit (j’aimerais installer un serveur à la maison). Ca donne ceci:

Processeur: AMD Athlon XP 2600+ (2083 Mhz) FSB333: 79,00€ 
Carte mère: MSI K7N2 Delta-ILSR : 90,00€
Carte graphique: Générique chipset Ati Radeon 9600 Pro: 91,00€
RAM: DDR PC-2700 512Mo x 2: 120,00€
Disque dur: Hitachi 160Go 7200 RPM S-ATA 7K250: 82,00€
Graveur DVD: Pioneer DVR-108: 69,00€
Boîtier: Standard Moyen Tour – 350W Gris 21,20€

Restent encore l’alim, la ventilation CPU et l’écran.

C’est très bien mais évidemment je n’ai pas l’ombre d’un kopeck pour l’instant.