Je n’invente rien. L’expression est d’une farouche relativiste pour expliquer les distorsions de l’espace-temps par les masses. Les masses sculptent l’espace temps comme on écrase un chewing-gum, donc, traçant des voies dans la grille. Bon.
C’est qu’on était au Planétarium avec P. pour visionner une maquette du film que nous devons sonoriser pour la semaine prochaine.
Et puis il y avait l’insolence de cette grille ouverte à la station Porte de la Villette, invitant à toutes les traversées. Pire qu’un chewing gum.
Il y a des travaux partout dans Paris, enfin aux portes de Paris, pour la construction des nouveaux tronçons de tramways. Ce qui me fait penser au fait que lorsque j’étais petit il y avait tous ces travaux dans Paris: les voies sur berges, les périphériques, les halles, Beaubourg, etc. J’y repense à cause des films de P. sur les transports.
Sinon, depuis le concert de samedi, je n’imagine rien de plus agréable que de remettre ça dès que possible, mais avec les vacances difficile d’organiser quelque chose dans l’immédiat. H. part en Normandie, A. au Japon et je pars la semaine prochaine à la montagne. Bon. On synchronise nos agendas sur Google.
Pendant que j’écris, Y. visionne un bout du film de Chris Marker, Le fond de l’air est rouge et jette des soupirs d’horreurs devant des extraits consacrés à la guerre du Viet Nam.
Musique rue P. mais rien de bon. Pas encore.
Fatigue. C. ne dort pas ces derniers temps. Enfin, ce soir, épuisée, ouf, ça y est.
Coup de fil de M. pour dire que M. (sa fille) a mis de côté ses livres favoris à l’attention de C. On va essayer de se voir fin juillet- début août.
Mal au dos.
Essayer d’aller à la gym demain.
Dodo.