
Ca fait quelques jours que c’est tous les jours l’anniversaire de C.
4 ans.
Sinon, ça y est, j’ai réglé ma dette de dix ans chez le shrink. L’était temps. Y. dit que je me suis fait arnaquer (parce qu’il m’a compté la séance comme une séance et d’ailleurs c’en était une, comme je n’ai pu m’empêcher de le remarquer). Donc ça, plus celle que je devais, plus celle où je n’étais pas venu, ça faisait donc trois séances.
D’où sentiment d’arnaque (du point de vue de Y.). Moi j’étais prêt à payer dix séances tant était douce la sensation de régler une dette, d’en être sorti, de passer à autre chose.
Obligé de la vie réelle.
Pour ceux qui n’ont pas compris le jeu de mot, m’écrire.
Douze enfants ça fait pas mal de boxon, mais finalement ils étaient tous charmants.
L’année dernière, à l’anniversaire des 3 ans, je ne les aimais pas tous. Il y en avait même de carrément antipathiques, que je n’aurais pas invités si on m’avait consulté. Cette année, ils étaient tous adorables.
C. choisit bien ses amis. Je suis fier d’elle. Et même les parents se sont bien tenus.
On a bu beaucoup de thé et mangé les gâteaux.
Les enfants ne touchent jamais aux gâteaux. Ils préfèrent les bonbecs.
Pas de musique, mais la batterie en permanence. Ils se sont tous relayés.
Ca fait quand même du bien quand ça s’arrête, tout ça.
Pas fâché d’aller travailler demain. Je le sens comme des vacances.
Il y a tant de choses à faire que je n’ai plus le temps.
Mais plus on fait de choses, finalement, plus on peut en faire.
Le possible passe par de l’impossible, dirait P.G.
J’avais noté tant de belles choses dans Un homme particulier d’Emmanuel Bove. Le passage concernant la femme du narrateur. Central. Chaque phrase ou presque est à tomber.
Même noter ça prend du temps.
On sera plus vieux.
On fera les choses plus tard.
On vivra plus longtemps.
On dit ça…
Bises