
Ce que l’on voit, là, sur l’image, c’est un gigot d’agneau qui a cuit pendant sept heures, au four, dans une cocotte forclose par une bande de pâte perdue.
À l’intérieur, ladite pièce de gigot, rapidement saisie, de l’ail, des carottes, du vin. Sept heures à 110°C et voilà. Ca se mange à la petite cuillère, tellement c’est confit et c’est F.A. qui nous a préparé ce délice hier soir.
Comme souvent, l’on boit trop – mais le vin est bon et ce matin la tête est lourde.
Hier matin, j’avais déposé C. chez les A. avant de me rendre à pied au club de gym, petite balade de Saint-Placide à Maubert-Mutualité. Séance cardio, spécial dos, jambes et gainage. Retour à la maison, le temps de poser mes affaires. Une réunion de voisins en présence d’un plombier. Il semblerait, finalement, que nous ayons une fuite mais cette fuite s’écoule hors de l’appartement, dans une courette intérieure, si étroite qu’on pourrait davantage parler de vide sanitaire. Cette fuite ayant été identifiée, il est procédé à sa réparation tandis que je rejoins Montreuil.
Et là, je tombe sur M. en panique. Il vient de percer un trou dans le plafond pour y fixer un renfort à l’ossature et plouf, il reçoit de l’eau. Il se dit, ça y’est j’ai tapé dans un tuyau. J’appelle N., qui habite au-dessus, récupère ses clefs, vais ouvrir l’eau. J’appelle l’architecte, qui me répond de manière très désagréable, comme l’on s’y attend de la part d’un architecte. Puis F., qui – en tant que président du conseil syndical – est le détenteur de tout le dossier DOE. On regarde l’implantation ensemble. Il n’y a aucun tuyau à cet endroit. C’était une simple poche d’eau, due à un dégât des eaux ancien. Ouf. Le chantier peut continuer.
Mais soudain surgit une petite fille, s’écriant: « le journal intime ! »
– Hé, ho, rhhh… ajoute-t-elle en voyant que je cite ce qu’elle vient de dire.
Maintenant, elle rouspète.
Bon, je continue.
Donc, la situation est sauvée.Les travaux peuvent continuer.
Maintenant, il va falloir entasser les matériaux dans un coin pour qu’ils ne gênent pas la fête de Pâques organisée par R. dans la salle associative.
– Tu peux encore mettre quelque-chose d’autre que la petite fille rouspète ? – me dit une voix dans l’oreille.
– J’ai jamais dit ça, je suis désolée, ajoute-t-elle.
– Allez ça suffit, je réponds.
Ensuite, j’avais filé tout droit chez les A., en passant prendre du vin et des charcuteries sur le chemin. On prend l’apéritif et le dîner nous mène jusque vers minuit.
On rentre en taxi.
Ce matin, après avoir regardé avec C. les aventures de Persée et d’Hermès, je dépose un panier contenant divers objets chez Emmaüs et je fais quelques courses alimentaires.
Maintenant, il s’agit de faire à manger et de filer à Montreuil avec C., pour être à l’heure à son rendez-vous chez le médecin à 16h40. Parce que j’ai oublié de dire que C. toussait beaucoup ces derniers temps et que cette nuit, elle s’est réveillée et est venue me trouver vers 2h30 avec un mal de gorge qui a rendu nécessaire l’absorption d’une dose de Doliprane®.