
Une entrée tous les quinze jours, on ne peut pas décemment appeler cela de la régularité.
Il convient de reprendre de bonnes habitudes.
Et pour cela, de diviser le temps en tranches équitables.
De dégager des marges de sérénité.
De ne pas se laisser envahir par une inquiétude larvée.
Lever les yeux du carnet de commandes.
Respirer l’air frais du large.
La brise tranquille.
Contempler.
Se laisser être parfois.
Enregistrer des sensations, des mouvements de pensée.
Cette semaine, C. est à la maison de mercredi à dimanche.
J’en profite pour rapatrier le canapé-lit du studio, faire l’acquisition d’une couette et ouvrir les cartons préparés par Y., à la recherche de linge de maison et d’objets de première utilité.
Il faut que je fasse encore entrer quelques affaires avant de pouvoir m’offrir un vélo électrique. En attendant, j’ai loué une voiture pour trois jours.
Nous avons ainsi pu constater qu’aller de Montreuil à Paris en voiture le matin vers 8h n’était pas une très bonne idée. En revanche le retour fut d’une rapidité étonnante.
Le tout est d’aller dans le sens contraire de celui du flux majoritaire.
Avec A., on essaie des réglages de vocoder, on mange nos sandwiches sur le toit, on commande des sièges de bar supplémentaires. Maintenant, on peut se faire du café, grâce à la machine apportée par N. C’est une amélioration notable. Dès que j’ai récupéré des fonds, je ferai fabriquer des mugs à l’effigie du studio.
Passé à Lille lundi. Vu M., qui était grippée, et H. avec qui on se ballade et, une fois M. raccompagnée chez elle, on va engloutir un dîner somptueux chez « Amigo ». Tripes froides, soupes de Xi Hu, dorade façon Sichuan. Le tout arrosé d’une bouteille de Pinot noir puis on se grille une pipe de shit musical en faisant des essais acoustiques de frottements de guitares.
Mardi matin, la pré-rentrée à Dunkerque consiste, pour moi, en un discours de trois minutes, après quoi retour à Paris. Pas franchement utile, donc.
Semaine tranquille, après une première semaine dense en travail et événements.
Si c’est une semaine sur deux, c’est très bien.
Il faut que je profite des semaines tranquilles pour avancer sur les projets.
Mais c’était aussi une semaine C. et cela ne laisse pas autant de temps pour les projets.
F. a refait surface. Le travail de mastering reprend et se finalise.
J’apprends tous les jours.
Je vais gagner en productivité, c’est évident et cela me permettra d’aller plus loin dans les réglages de détail.
Mon devenir-artisan.
Pour l’instant, j’attends C., qui est au Conservatoire, dans un enchaînement solfège-chorale d’une durée hebdomadaire de deux heures trente. Je me suis assis dans un café-épicerie qui offre l’avantage de mettre à disposition un réseau wifi libre.
Alleluia.