ACTIVITÉS DU MERCREDI

Comme le dimanche, les enfants s’ennuient le mercredi, c’est bien connu. Il faut leur trouver des activités. Moi, je propose à S. le conservatoire de musique. Il faut encore étoffer parce que le conservatoire ça n’est qu’à 17h et il y a des heures et des heures à occuper avant.

Ce matin, R. est partie aux aurores. J’ai réveillé S. à 7h30, fait des crêpes et on s’est préparés doucement pour être au Centre de Loisirs vers 8h30. Allez, peut-être 8h45 plutôt. De retour à la maison, musique et jardinage, jusque vers 13h15, heure à laquelle je retourne chercher S.

On regarde Jurassic Park, le premier puis on se met au jardin. Dinosaures et arrachages de lierre.

J’ai reçu la télécommande universelle en 30,875 Mhz pour le portail et, miracle, elle fonctionne.

En fin d’après-midi, suis allé chercher le vélo que j’avais fait retaper.

Puis linguines carbonara pour S. et R., pendant que je bois du vin. C’est R. qui s’occupe du coucher. On intervertit les chambres pour que ce soit moi qui accueille S. la nuit, en cas de réveil intempestif.

CHOP CHOP

Revenir aux fondamentaux, me disais-je, en débitant dans de grands sacs verts les branches de rosiers, de lauriers et de lierre que j’avais taillés ce matin. Et donc dire que la guerre au lierre est déclarée. Opération destruction, éradication, dispersion, désintégration.

Au départ, ça semble presque impossible mais, en avançant, on progresse visiblement.

Il vaut mieux être délicat. Le lierre finit par tenir les murs qu’il a colonisés. On doit le retirer sans provoquer l’effondrement, sans détruire les toits. Il faudra bientôt du ciment, des joints, des enduits.

Et puis j’ai ratissé, dégagé, créé un entassement de déchets végétaux pour y déverser les tombereaux d’herbe en voie de décomposition, de recomposition. Que vienne le broyeur, commandé hier. Nous sommes prêts à l’emploi.

Comme par un fait exprès, la pluie commence à tomber au moment où je me dis que ça suffit pour aujourd’hui et qu’il est temps de manger quelque chose. Je me prépare des tomates mozzarella basilic, un reste de coleslaw, du poulet froid, un yaourt grec à la confiture de mûre et ça va bien comme ça.

Vers 14h, je file à Thouars faire quelques courses, je rentre travailler un peu et puis je vais chercher S. au centre de loisirs. Je le retrouve en train de jouer avec A. et C. A. me demande quand ils vont venir manger à la maison. Je dis que je vais appeler ses parents pour organiser ça. Et à l’instant, je me dis que zut j’ai oublié. Pas grave. Demain.

On rentre. Le temps de regarder un documentaire sur les tardigrades, un autre sur les tortues et il est l’heure du bain. R. fait des galettes aux courgettes. Ça râle, mais la technique de ne pas prendre au sérieux les postures dramatiques fonctionne. Les galettes sont avalées, ainsi qu’une glace à l’eau. Les dents brossées, l’histoire lue, S. roupille à 21h. Mission accomplie.

Je réserve un appartement près de Royan pour samedi soir, en prévision de notre escapade à Planet Exotica, où S. veut retourner voir cobras, crotales et pythons réticulés.

GIBOULÉES

Cet insecte, c’était en juillet – chlorophorus glabromaculatus, pour être pédant. Il était tombé dans mon assiette, sous le tilleul, en pleine canicule. Tout jaune couvert comme d’un duvet. D’une poudre. D’un velours.

Et aujourd’hui, premier septembre, il faisait frais et il pleuvait par intermittence. Il faisait franchement soleil et puis tout à coup il pleuvait. Et puis, il se mettait à faire carrément gris et à pleuvoir des cordes. Mais alors, il se mettait à faire soleil de nouveau, comme si de rien n’était. Et cinq minutes plus tard, c’était gris et bruine. Toutes les ambiances y passaient.

C’était à n’y plus rien comprendre. C’était à n’y pas croire. Alors, je commençais à entreprendre quelques travaux de jardin et, surpris par la pluie, je m’arrêtais pour aller faire des courses. Et là, grand beau temps. Et de retour, pluie de nouveau.

On avait déposé S. à l’école pour sa première journée de CP.

L’appel avait mal commencé. Le premier appelé, c’était I.
Son ennemi juré, son ennemi d’enfance, le butor, le bully.
Oui, mais après, tous ses copains et copines avaient été appelés les uns après les autres. Sourire montant en progrès constant.

En fin de journée, S. nous apprend que I. s’est apparemment beaucoup calmé. En tout cas, il n’a frappé personne. C’est heureux.

Je suis passé au Conservatoire de Thouars pour y inscrire S. et suis allé faire aussi quelques emplettes chez Action.
Un sac à dos, une agrafeuse, des sacs poubelle, que sais-je encore ?
Avant, j’étais allé chercher mon passeport au Granit de Saint-Loup.
La journée avait filé comme un éclair. Nous n’avions pas déjeuné.
J’étais passé au bureau de Poste d ‘Airvault, pour y poster la télécommande universelle non compatible, avant d’aller chercher S. à 16h30.
Il est affamé et avale deux pains aux chocolats avec un grand verre de coca.
À la maison, contrecoup de la journée, il est dans un état de nerfs intenable.

Ca ira mieux demain.

Je regarde des débuts de films, des débuts de série, mais ne parviens à m’intéresser à aucun, à aucune. Je vais éteindre et mettre la radio.