Je ne sais pas pourquoi, presque toutes les photos que j’ai prises de C. et A., au cours des années, le furent de nuit et, conséquemment, sont soit floues soit au flash. A croire que C. et A. sont des êtres essentiellement nocturnes ou que, en tout cas, les coïncidences de nos emplois du temps, pour tout un tas de raisons, ont lieu de nuit.
Depuis combien de temps n’ai-je pas vu C. et A. ensemble de jour ?
Evidemment, si j’avais pu être là pour leur mariage, au lieu de donner une conférence à Hénin-Beaumont jeudi dernier, j’aurais eu là l’occasion d’une photo de jour, mais probablement sous la pluie… Et les photos de mariage sont toujours ratées.
En fait, il faudrait organiser une séance de photos entre deux avions.
Hum…
Il y a aussi une troisième photo, avec flash mais C. est de profil et S. apparaît en arrière plan coupé en deux avec des yeux rouges. Ce n’est pas très harmonieux et j’ai préféré ne pas la mettre.
Personnellement, je les préfère ici, mais ils sont flous.
Le flou me gêne modérément tout de même.
Mais moins que la lumière flinguée par le flash.
Ensuite, la batterie de mon appareil photo, que j’avais pris soin de ne pas recharger en prévision de cette soirée, a rendu l’âme.
Le temps de décharger les fichiers enregistrés par la suite avec le téléphone portable, passons en revue les documents disponibles.
Ci-dessous, dans un autre genre, la plus ancienne photo de C. que je possède.
On notera que C. tient dans sa main la main de quelqu’un d’autre que par égard pour A. je n’ai pas fait apparaître ici.
Hélas, je n’ai pas, pour la symétrie, une photo d’A. à cet âge tendre… A., si tu lis ces lignes et si tu peux m’envoyer un fichier…
En attendant, donc, voyons ce qui se promène dans iPhoto.
Ah tiens ! Quatre photos prises dans le bureau de C. et L. à la Délégation Européenne de Pékin le jour de mon arrivée, le 8 juillet 2004, juste avant que C. m’expédie à Tian Anmen, avec la prétention de me faire visiter la cité interdite, ce que je fus incapable de réaliser ce jour là (je ne la visitai que 2 ans plus tard, lors d’un séjour d’enseignement), m’étant fait assaillir et terroriser par des marchands de cartes postales.
Je me souviens de C. et L. comme de deux gamins dans des costumes en train de jouer à se faire peur avec les destinées commerciales de la planète. Revoyant ces images aujourd’hui, je me dis qu’on se croirait dans un remake de 24.
C’est aussi ce jour là que j’ai rencontré A. Je me souviens que C., me laissant seul avec elle pour aller dîner dans un restaurant italien de Dashanzi, m’avait gratifié d’un « si tu essayes de la draguer je te tue » très dissuasif.
Je m’aperçois que si je continue à ce rythme là, je n’aurais jamais fini ce post. Je ne vais donc pas prendre une à une les photos, les légender et les commenter, mais simplement retenir celles qui me paraissent refléter l’atmosphère de cet été étouffant, avec des pointes à 45°C à l’ombre et un C. bouillonnant, imprévisible, une A. désorientée et inquiète et moi au milieu, avec la plante verte au milieu du gigantesque appartement de Dashanzi.
Voilà pour la série 2004. Ensuite, je n’ai plus de traces jusqu’au mois de septembre 2007, où quelques photos furent prises à Pékin, chez Da Dong autour d’un sublime canard laqué. En voici quelques clichés.
Note provisoire: Il est 23h48 et je dois préparer mes affaires pour trois jours à Tourcoing. Je suis obligé d’interrompre momentanément cette saga, que je reprendrai dès que possible.