
Et hier, c’était le quatorze octobre, déjà. J’avais rendez-vous à Poitiers, à la DRAC Nouvelle Aquitaine, pour discuter avec G.B. d’un projet de résidence à Piogé. Rencontre fructueuse: j’en ressors avec plein de pistes à explorer et de gens à contacter. Au boulot, donc. J’avais préparé un petit dossier, ce qui m’avait donné l’occasion de prendre des mesures un peu précises des volumes et de commencer à tirer des plans sur différentes comètes.
Je réfléchis également à l’option studio son au-dessus du garage. En montant une cabane dans les arbres avec S. la semaine dernière, avec des vieux lambris retrouvés dans les dépendances, j’ai soudain eu envie d’en fabriquer une pour moi, avec, peut-être, des plans un petit peu plus étudiés et des matériaux plus solides.
Quoi qu’il en soit, en rentrant de Poitiers, hier, j’ai pu passer prendre S. au Centre de Loisirs avant dix huit heures et faire deux ou trois courses pour le dîner. On lance la fin de Jurassic Park, au moment ou R. rentre de Loudun. On a mis le chauffage en route.Ce n’est plus un thermostat avec des réglages compliqués. Juste un bouton à tourner pour décider à quelle température on veut chauffer l’eau qui circule dans les radiateurs. J’ai opté pour quarante degrés, ramenés à trente cinq vers dix heures du soir puis à vingt ce matin, avant de partir pour Nantes. Lundi matin j’avais allumé le poêle. On y va par a-coups, comme on entre dans l’eau froide, petit à petit.
C’est curieux, quand on ne met pas de chauffage, on s’en passe très bien, avec un pull et des chaussettes et quand on en met, on enlève le pull et on se dit que c’est quand même pas mal d’avoir chaud, mais, au fond, on pourrait attendre encore un peu. C’est surtout que S. a tendance à s’enrhumer à tout bout de champ et puis j’avais remarqué que R. grelottait un peu.
Aujourd’hui, journée roborative. Les étudiants de la situation image sont toujours aussi ponctuels et présents. C’est un plaisir de les retrouver chaque semaine. On travaille bien toute la journée, en analyse de séquence ce matin (extraits de Deleuze sur le désir, du début de El de Buñuel, Du Soleil pour les gueux, de Guiraudie, Et la Vie Continue, de Kiarostami. Désir et métaphore sont les constantes de ces différents moments. Après midi rock n roll au studio avec L.G. et H.C. et soirée Arduino avec E.D.
Bon, j’ai craqué sur un paquet de graines sans sel. En ce moment, je ne sais pourquoi, j’ai plus de mal à ne pas grignoter un petit quelque chose le soir. Il faut que je retrouve un équilibre. Je pense que c’est un manque d’hydratation et un régime trop riche en sucres. La faute aux confitures, je dis. Et aux crêpes.








