Sur fond de la 6ème symphonie de Chostakovitch, brutalement interrompue par un coup de fil.
Irruption de nouvelles machines à la maison. Un gros disque dur de 2 To pour stocker les rushes qu’on ne sait plus où mettre et un Time Capsule pour faire des copies de sécurité de nos disques durs en permanence.
Nouveaux fils, nouvelles diodes vertes, rouges, bleues, nouvelles odeurs de plastique chaud. Et c’est maintenant la machine à coudre de M.O. qui montre des signes de faiblesse. Angoisse.
Ce serait bien sans aucune machine, mais comment faire ?
Revu Sogni d’Oro. Curieusement, des trois Moretti, il ne subsiste plus que la face la plus sombre. Ce sont les films les plus cafardeux que j’ai vus récemment. D’où vient qu’il ne subsiste aucune fraîcheur, aucune grâce ? Pas que ce soit de mauvais films, au contraire, mais ce sont maintenant comme des machines mortes. Parce que le monde dont elles sont le miroir a disparu lui aussi. Jusqu’à l’idée du cinéma. L’idée d’un cinéma qui aurait encore une place, qui réunirait et mettrait encore en jeu un peuple, fut-il minoritaire. Partout le silence glacé et la solitude.
Ecce Bombo. Oui, elle arrive.
A part ça, quoi de neuf ? Hum… cuisine japonaise, enfin.
Et maintenant, il est temps d’aller faire un peu de sport.