
C’est formidable les notaires.
J’ai mis en relation mon notaire et celui du promoteur immobilier.
Les documents vont circuler. On va pouvoir évaluer, négocier, pinailler, garantir nos intérêts, nos droits…
Je demande à ce qu’on évalue la pertinence de mon intention d’achat. Je demande à ce qu’on me démontre que j’ai raison de vouloir acheter ce local professionnel et je suis prêt à entendre que je me trompe – il est encore temps – mais je veux du solide, de l’argumenté, de l’étayé.
Maintenant, on peut partir pour Narbonne le cœur léger.
Et d’ailleurs, à ce propos, ce matin j’avais rendez-vous avec I.H., avec qui Life Design prépare un événement en septembre à La Malterie de Lille et, puisqu’elle résidait pour quelques jours dans le deuxième arrondissement, j’avais trouvé ce petit bistrot à brunch du quartier Montorgueil, le Matamata Coffee, 58 rue d’Argoult.
On s’y retrouve à 10h.
C. m’accompagne en rollers.
La veille on avait oublié – et donc perdu – sa trottinette aux caisses de l’UGC Ciné Cité des Halles, en allant voir « L’âge de Glace n°12 ».
Sur le chemin, nous marchons derrière deux femmes et une petite fille et quelque chose me dit qu’elles vont au même endroit que nous.
Bingo, on les retrouve au café.
J’avais chopé l’occurrence de « Narbonne » dans leurs échanges et tout-à-trac je lance: « vous revenez de Narbonne ? ». S’ensuit une conversation nourrie et la naissance d’une amitié entre les deux fillettes. On prend les coordonnées de J. et de sa maman avec promesse de se revoir.
Pendant ce temps discussion avec I., qui est adorable et en pleine phase avec Life Design. On papote en buvant des cafés et en s’empiffrant de cookies et de cake provençal.
Éloge de la description. Les hommes livres de Farenheit 451. De l’intérêt d’une démocratie de proximité fondée sur le modèle de la Justice. Des niveaux de responsabilités et d’expertise. De l’horreur de l’identité. Des grands espaces de la campagne. De la croyance en l’enseignement. De l’argent, du temps et de la Liberté. Du professionnalisme en matière d’art et de culture. De la domination comme seul horizon libidinal.
Vers 12h30 on se quitte et, avant de rentrer, on passe chez Go Sport remplacer la trottinette perdue. Par chance, elles sont en solde.
Encore une course chez Franprix et back home.
Steak tartare aller-retour pour C. Deux tranches de gigots et baked-beans pour moi. Y. s’était goinfrée de soupe miso et chipote dans la casserole de haricots.
Café, brève prise de tête immobilière, courriers aux notaires, puis sortie post-prandiale et essais de trottinette. On se prend une glace au yoghourt pour la route.
Quelques tours de fontaine, trois gouttes de pluie, on rentre.
Je reprends les comptes de campagne, parce que le principe de réalité ça a du bon.
Café, gâteaux: 14,60 €
Trottinette: 34,90 €
Courses: 17,50 €
Glaces: 12,10 €
Filé à M.: 2,00 €