Depuis hier, une université d’été réunissant des élèves et profs de l’université Paris VIII, des écoles d’art de Tourcoing, d’Athènes et de Valencia, je partage mon temps entre le passage Dupont et l’Université de Saint Denis, implantée dans un quartier que l’on peut qualifier de no man’s land. C’est assez terrible cette fac, ce grand bâteau vide au milieu de nulle part. Impression de déréliction partout. Murs qui semblent prêts à s’effondrer. Equipements que l’on sent fragiles. Dédale architectural morne et inhumain. Evidemment, pas un rade, pas un troquet. Avec Q. et G. nous prenons un coca à la buvette de la station de métro avant de rentrer à Paris.
Hier soir, nous rejoignons Y. au petit restaurant chinois de Wenzhou. Ca fait plaisir à mes deux élèves chinois de manger de la vraie bonne nourriture (pas comme dans les infâmes gargottes pseudo chinoises de Lille et Tourcoing). Demain après midi, visite des environs de la fac de Saint Denis pour y relever moult photos et vidéos dont les élèves se serviront pour constituer une ville virtuelle sur un site devant servir de plate-forme d’échange non verbaux entre les différentes écoles.
Rentré déjeuner à la maison, ce midi, fait deux trois courses et suis reparti pour Pantin, où nous avions rendez vous au 104 avec J.E., le Conseil Général, Périphérie et E. pour préparer le vernissage et l’accrochage de la biennale prévus pour le 25 septembre.
Coup de fil de P. qui s’inquiète pour son DVD. Je passe le lui déposer avant de faire un saut à l’algeco®.
H. n’arrive pas à lire des mp3 dans sa voiture. O. installe des micros dans le studio de Tourcoing et m’appelle pour divers points techniques, D. me demande de la rappeler pour préciser des dates mais ce n’est pas urgent. J’ai l’impression qu’il y a mille trucs à régler avant de partir vendredi.
Ce soir dîner chez X. Il va falloir passer par ces caves gigantesques. J’espère que je vais arriver à ne pas me perdre.