TOMBÉ DE RIDEAU

Hier donc, après le jury de 4ème année et les commissions d’équivalences, une bière sur une terrasse ensoleillée face aux travaux permanents de la créative, j’ai pris le métro pour Lille, dans lequel je croise N., qui rentre chez elle.
Nous discutons tout le long du trajet et puisque nous descendons à la même station et dirigeons nos pas dans le même sens, je lui propose de venir boire un verre chez O.
De fil en anguille nous dînons tous ensemble.
L. a préparé un mélange audacieux de veau, d’anchois et de thon.
Il y a aussi du riz qui ne colle jamais.
La conversation porte sur les multiples catastrophes à venir et nous ne parvenons pas à la réorienter sur des sujets plus joyeux, malgré la tentative love bomb.
Et qu’en est-il de la bombe à neutron, par ailleurs ?
Bref, nous nous couchons tard et, voulant tirer le rideau, c’est la tringle que je fais tomber. Or, elle est accrochée à 3m50 de haut et je ne sais pas comment la hisser à une telle hauteur. 
Ce matin, après avoir essayé de la raccrocher en vain, O. décide qu’il est temps de laver les rideaux.
Un autre café, voir le reflet dans la vitre du camion de pompiers de O. et filer vers les bilans.