THE DAY AFTER

À ceux qui n’auraient pas lu la presse cette semaine, je rappelle qu’hier soir avait lieu à la FEMIS la première mondiale des Tianjin babies.
On a évidemment frôlé la catastrophe, puisque vers 17h00 je m’aperçois que la copie DVCam que j’avais tiré lundi à Tourcoing est abîmée: dans l’urgence j’avais utilisé une cassette de recyclage et on voit l’ancien film en transparence. Hum, hum…
Heureusement, H.D. est là et me prête son magnétoscope pour que je fasse un deuxième report. Le temps de passer chez Loca Images pour acheter une cassette de 124 mn, d’aller chercher l’appareil et je suis de retour rue Poulet.
Simultanément, j’avais demandé à Y. de surveiller les enchères de deux pulls sur ebay et elle les remporte toutes les deux.
Sur le chemin, coup de fil de P.C., qui ne pourra pas être là pour présenter le film: elle est coincée près d’Amiens par une mission. Bon. C.M. ne pourra pas être là non plus, mais je le savais déjà. V.D. est à Belfort. A.P. est en tournage. Etc, etc… Bref, il n’y a personne de chez pointligneplan pour présenter le film. Qu’à cela ne tienne, P.G. me fait l’amitié de me présenter au débotté. Et, de toute façon, il n’est pas très nécessaire de me présenter, dans la mesure où je connais à peu près 90 % des gens qui sont là.
La projection est plutôt un succès. Le montage me plaît enfin, personne ne sort, les gens sont contents et il y a des questions. L’ambiance est bon enfant, le débat ouvert. Je regrette simplement de n’avoir pas supprimé plus tôt l’effet de delay que j’avais mis sur la voix de Q.Z. C’est chose faite à l’instant. Suis en train de graver un DVD pour envoyer le film au cinéma du réel, bien qu’après les refus de Locarno et de Belfort, je sois plutôt porté à croire que les membres des comités de sélection « ont de la peau de saucisson devant les yeux », selon l’expression de P.G.
Ce matin, levé tôt pour assister à un atelier chez Avid Technology, à propos des formats XDCAM et P2. Instructif, mais pas agréable de prendre le métro à 8h45.
Corps violemment compressés.
De retour à midi, pour m’occuper de ce DVD. Il sort à l’instant du four.
Ensuite, le temps d’aller grignoter un morceau, de passer chez Loca Images pour acheter une cassette Beta Num (je suis con: j’aurais du faire ça hier soir) et je fonce à Fin Avril poursuivre le montage du triptyque. 
Ce soir, essayer d’aller voir La France.

Jeudi:

cassette DVCAM: 29,30 €
pull cachemire Ralph Lauren + frais d’envois: 52,50 € 
pull Bill Tornade: 31,10 €
restaurant japonais: 20,00 €

RAPIDEMENT

Je remets en vente cette paire de chaussures, jolies mais qui me font mal aux chevilles.
Dommage. 
Sinon, rapidement parce que Y. m’attend pour que l’on termine de revoir Prenez garde à la sainte putain avant d’aller se coucher.
L’événement c’est donc que nous disposons à présent d’un placard (déjà bien rempli).
Ce blog s’étiole en ce moment. C’est que je m’organise mal, sans doute.
Me reprendre. Hum…

Me suis acheté une guitare électrique (une G-310 Epiphone, copie de SG) mais je crois qu’il va falloir que je la retourne parce qu’il y a un demi-ton de décalage entre la corde à vide et la 12ème case.

Lundi:

Billet train: 19,60 €
Journal: 1,20 €
Sandwich, eau: 6,40 €
Café: 0,60 €

Mardi:

Café, croissant: 1,50 €
Café: 0,60 €
Madeleine, coca: 1,40 €
Whisky: 5,30 €
M & M’s: 2,00 €
Journal, magazine: 11,50 €
Billet de train: 19,60 €

Commentaire reçu ce jour là:

On dirait (un peu) les godillots de Van Gogh customisés par Heidegger. Sinon, pour oublier le crétin des « Holzwege », on peut (ré)écouter l’extraordinaire « Schwarzwaldfahrt » de Peter Brötzmann & Han Bennink ; Huillet & Straub n’étaient pas seuls à l’époque. 

http://www.bagatellen.com/archives/reviews/001075.html

Philippe Larollière 

EN ATTENDANT LE PLACARD

Plus de freebox à Rambuteau depuis lundi.
On arrive vaille que vaille à squatter un réseau Wi-fi malingre qui apparaît et disparaît de minute en minute. C’est assez pénible.
Y., elle, utilise le modem. C’est encore plus lent. Pas question de faire un achat sur eBay dans ces conditions.
Ce matin, après m’être levé vers 6h30 pour aller faire du sport, je suis passé à la poste pour récupérer un pull et suis allé en Vélib dans le 16ème pour voir un manteau en cachemire. Très beau mais trop grand hélas. Je passe ensuite rue Poulet, à la recherche de ma carte d’identité, que je cherche depuis ce matin. Sans succès.
Après un bo bun rue Clignancourt, je me rends chez Fin Avril où nous poursuivons le montage du triptyque Sainte Thérèse jusque vers 19h30.
Sur le chemin j’achète du vin, des pommes et des patates. Y. a fait du chou aux raisins avec des saucisses. 
Le menuisier a commencé hier à fabriquer un placard dans la chambre et il continue aujourd’hui. Il travaille très lentement mais c’est beau. Enfin, quand même, il est plus de 23h00 et il n’a pas encore fini. Hum…
Et ce réseau qui va et vient.

Sinon, il a été question de projeter les Phone Bills à Belfort mais ça ne s’est pas fait parce qu’il n’y avait pas de projecteur libre. Dommage.

Jeudi

Café, marrons glacés: 11,60 €
pantalon: 15,00 €

Vendredi:

Journal: 1,20 €
Café: 1,30 €
Bo-bun: 5,50 €
Vin (Baumes de Venise): 7,95 €
Fruits et légumes: 5,80 €

SOUS LES EAUX

Bon, la photo est floue mais ça n’a absolument aucune importance. On a des problèmes plus graves et plus urgents. Je lisais hier dans le journal, par exemple, qu’une commission d’experts internationaux avait rendu un rapport sur le réchauffement climatique annonçant que, selon l’hypothèse la plus optimiste, celui-ci devrait, d’ici à 2015, s’élever de 2 à 6°C.

[MAJ] Apparemment, il s’agit d’une coquille de Libé (la date de 2015 est avancée, dans le rapport comme l’ultime limite pour infléchir la production de CO2, pas comme celle de l’élévation de la température de 2 à 6°C). On peut télécharger un résumé du rapport, en anglais ici

Bientôt donc, il n’y aura plus de banquise et une grande partie des villes côtières ou proche des côtes sera sous les eaux. Lille sera sous les eaux. New York sera sous les eaux.
On a donc des problèmes plus urgents et plus rudes.
Je n’arrive pas vraiment à m’intéresser à autre chose aujourd’hui.
D’autant que les élèves ne viennent pas et que, puisqu’il y a une conférence et que je ne suis pas sûr de pouvoir attraper un train ce soir, je rentre plus tôt avec M.C.
Nous pensions prendre le train de 11h mais il est annulé. Nous prenons celui de 13h30 et allons, entre temps, déjeuner dans une brasserie.
Lille sous les eaux, bientôt. 
Une nouvelle ère glacière ?
Ou bien 50°C à l’ombre ?
Plus d’eau, plus de nourriture.

Où aller ? Comment se préparer le plus efficacement ? A quoi bon faire autre chose que de se préparer efficacement (si c’est possible) ?
Prendre des cours de kung fu.
En rentrant, je passe rue Poulet (d’où je poste ceci). Je regarde les TV Persos et j’ai très envie d’en faire une aussi. Mais pas la force là maintenant.
Je me dis, après tout, que ce n’est peut-être pas une mauvaise chose, la disparition de cette civilisation… Qu’il n’y a pas grand-chose à en sauver… Mais qu’il faut tout de même veiller à ne pas rendre toute civilisation ultérieure impossible. Je pense aux centrales nucléaires et autres arsenaux prochainement submergés. Comment éviter qu’ils ne dispersent leur poison ?
Sûrement, il n’y aura plus de réseaux, plus d’énergie, plus de communication, plus d’information. Juste des ombres menaçantes dans la nuit et le froid, la faim…
Prendre des cours de kung fu, élever des lapins, des poules, planter des pommes de terre. Aller vivre en Ardèche ou dans la Drôme.
Quitter les villes, les zones inondables.

Sinon, hier, après le cours de deuxième année (5 personnes) je suis allé au Fresnoy où j’ai rencontré C.A., qui avait besoin de voix pour une pièce qu’elle fabrique.
On enregistre jusque vers 20h, on va boire un verre et je rejoins O. et L. dans leur nouvel appartement de la rue Jeanne d’Arc. C’est grand et haut de plafond (est-ce que l’eau montera jusque là ? 7 mètres d’élévation du niveau des océans, disent-ils).
Etant donné que les cartons ne sont pas déballés, je propose qu’on aille dîner dehors. Nous nous retrouvons à l’Omnia, qui est un ancien claque, transformé en théâtre puis en cinéma porno. Il y a des banquettes rouges, de la carbonnade flamande. C’est suave…
J’avais prévu de me lever plus tard (sachant qu’il n’y aurait pas un élève à 8 heures) mais mon surmoi est trop fort: à 5h30, je remets le réveil à 6h30. Je ne m’autorise pas à arriver en retard. Quelle aliénation.
Froid aux pieds.
On est souvent injuste. Ca ne sert à rien. Je n’en veux à personne.
Froid au nez.

lundi:

billet de train: 26,40 €
journal: 1,20 €
café: 1,15 €
restaurant municipal: 4,00 €
tickets de métro: 10,10 €
whiskies: 11,00 €
restaurant omnia: 61,20 €

mardi:

café: 0,60 €
déjeuner: 17,20 €
billet de train: 26,40 €

BRADERIE

Hier matin, nous nous organisons avec E.D. et H.D. pour nous rendre, avec la voiture de E., à Pantin, dans les entrepôts Citrail, où avait lieu la braderie de Mme B.
Je remplis un sac de fringuasses mais en fin de compte, après essayages et avis pris auprès de mes camarades, je ne retiens qu’une cravate en laine.
Finalement, je préfère eBay que de fouiller dans ces cartons. 
Ce qui est formidable, en revanche, c’est ce lieu, cette dalle, cette vue sur Pantin et la banlieue Nord Est. Et tous ces gens qui se promènent là à la recherche des soldes. Il y a une grande cafétéria désaffectée dont H.D. ferait bien un atelier.
Il fait délicieusement froid et beau.
Nous y restons jusque vers 13h20.

Ensuite, pendant que H.D. rentre chez elle en Vélib’ et qu’Y. prend l’un des rares métros de la ligne 11 pour rentrer travailler à la maison, je déjeune avec E. et L. avant de nous remettre au montage Théréséen. On attaque enfin le fameux tryptique, pour lequel nous avions la veille enregistré des voix off provisoires.
Cela nous mène à 19h30, entre enfants à aller chercher à la crèche et autres obligations familiales.
La petite Z. roupille toute la journée et ne commence à s’éveiller qu’à la nuit, pour le plus grand bonheur de ses parents. Je prétends que cela vient du fait qu’elle est née à 23h30 et qu’il faudrait la resynchroniser par paliers d’une heure chaque jour pour renverser son horloge biologique. En attendant, je ne parviens pas à l’éveiller même en faisant beaucoup de bruit très près de son oreille. C’est vexant.
Hier soir, j’avais envie de boire un verre. Nous sommes allés dîner au restaurant chinois de la rue des Vertus et sommes allés boire un cocktail au cavalier bleu, après avoir renoncé au bar branché de la rue Saint-Martin, trop enfumé.
En rentrant, nous avons regardé la fin de Grains de sable en mangeant du chocolat. J’ai eu toute les peines du monde à trouver un bon réglage pour la taille et la couleur des sous-titres.
Ce matin, j’avais l’intention d’aller faire de la gym mais j’ai mal dormi et n’ai pas eu le courage de me lever assez tôt. Je pensais aller travailler rue Poulet mais il est question d’aller prendre le goûter rue Deguerry et je me demande donc si cela vaut la peine de faire l’aller-retour. En attendant, tout en faisant la cuisine, je regarde Dirty, sexy money épisode 7, Sur le passage de quelques personnes à travers une assez courte unité de temps. Après le déjeuner, courses de la semaine.
Reçu les invitations pour la braderie (trop tard, mais heureusement F. nous avait dépannés sur place) et un chèque de 48,50 € en remboursement du pantalon trop petit pour moi que j’avais renvoyé au vendeur.

vendredi: 

Vêtements (soldes agnès B.): 86,00 €
Cocktails: 16,00 €

samedi:

Courses E.D.: 62,00 €
Boucher: 21,50 €

PARIS PHOTO

l y a des jours comme ça: aujourd’hui c’était la journée des coups de fil hotline non-stop. Ca a commencé par celui d’E.D. à 9h30, qui m’a tiré du lit (il était plus que temps) et puis, pendant le petit déjeuner, un premier appel de P.C., qui rappellera moult fois pendant la journée, pour que je l’aide à réaliser un transfert de HDV vers DV, en passant par une exportation via QuickTime. La conversation se poursuit alors que je marche de Rambuteau à Fin Avril, malgré les sirènes de police, de pompier ou je ne sais quoi de bruyant qui fait que j’entends à peine ce que P. me dit, d’autant qu’elle doit relayer les questions de B. qui écoute mes réponses en spatialisé (je m’entends en écho, c’est désagréable). Il y a un SMS de ma mère qui s’inquiète de ne pas avoir de nouvelles de l’avocat, puis un coup de fil de Chine, entre deux appels de P., parce que L. n’arrive pas à graver un DVD pour son exposition et qu’il a besoin que je lui explique où il faut chercher les fichiers exportés avec Compressor. Puis c’est C., qui me demande à quelle heure on se retrouve lundi et si je connais d’autres personnes qui peuvent lire les textes. Et il est aussi question de son ordinateur et de savoir s’il est assez puissant pour un montage en HDV. 
Au milieu de tout ça, nous essayons d’avancer dans le montage des Thérèse movies. On capture quelques trucs et on change deux ou trois plans dans le montage, avec une pause déjeuner copieuse et roborative au restaurant On cherche encore…. Coup de fil de P.P., à propos de Chine, aussi, où il s’est fait maltraiter apparemment, toujours par la même bonne femme, cette Mme M. de malheur. Hum… On se dit que ce n’est peut-être pas avec ces gens-là qu’il faut essayer de s’entendre. Il y a peut-être davantage de perspectives dans le sud ? A Guangzhou ?
Et aussi, T.M., qui m’avait laissé un message en fin d’après midi et qui expose ses dernières photos à la Galerie Dominique Fiat, sur le stand de Paris Photo, où je la retrouve vers 20h30, après avoir marché de la rue Deguerry à la rue Poulet pour récupérer mon portefeuille, oublié hier. En marchant, coup de fil de l’avocat, qui m’explique que c’est en fait l’avocate adverse qui n’avait rien compris et bloquait la situation. J’SMS S. et appelle C. pour transmettre, puis F. pour savoir s’il a pensé à m’envoyer les invitations pour les soldes privées de Mme B. 
Je vais de Poulet au Louvre en Vélib, mais je n’en trouve pas sur le chemin du retour à Rambuteau. J’ai des ampoules aux pieds et je suis plutôt lessivé.
Dans les couloirs du Carrousel du Louvre, je croise M.S. Cet imbécile fait comme s’il ne m’avait pas vu. Comme j’étais avec T., je ne l’ai pas apostrophé comme il le mérite.
Le plus beau, dans cette foire, ce sont tous ces hommes en costume devant des ordinateurs et toutes ces femmes élégantes assises sur des tables. Je recherche les endroits où il n’y a pas trop de photos sur les murs pour faire quelques films. J’aime décidément les façades d’immeubles de Miachael Wolf, déjà vues moult fois en Chine et j’ai été assez remué par les photos de morgue de Jeffrey Silverthorne.
Il y a beaucoup de pièces de collections et peu de choses excitantes parmi les nouveautés. Le plus agréable c’est de voir tellement de gens bien habillés. Mais on mange mal (ou pas) et on boit peu, bref, on ne s’amuse pas.
En rentrant, la lecture du journal, ou plutôt une rapide revue de presse via internet me plonge dans la consternation: la campagne menée contre les grévistes prend vraiment la forme d’une propagande populiste. Difficile de ne pas avoir envie de prendre les armes. J’ai même reçu du SPAM de l’UMP. Ca doit être le contre-coup de m’être acheté des costumes et des cravates sur eBay… L’élégance est un vilain défaut.

FONDUE MONGOLE

Hier soir, dîner au Chengdu, pour fêter les 40 ans de C.S. Somptueuse fondue mongole, idéalement épicée. A. est très élégante et accepte de poser le temps qu’il faut pour une photo sans flash (ci-dessus). C. joue comme un gamin avec son hélicoptère télécommandé: un vrai bonheur.
Nous avions pensé un moment aller danser au Globo non loin, mais chacun rentre sagement se coucher tôt. Dimanche, c’est golf et cheval pour certains. 
Pour moi c’était, comme samedi après midi en sortant du cours de chinois, mixage des Tianjin Babies dont je termine une première passe.
Cette nuit cauchemar dans lequel je reçois un coup de fil décourageant de J.S.C.
Heureusement, j’étais passé chez Larher la veille et je me suis réconcilié avec la vie en mangeant dès le réveil des macarons à se damner. 
Avant le dîner hier soir, j’étais allé à Neuilly récupérer un nouveau costume H.B. somptueux et ce soir je suis passé Porte d’orléans pour une chemise K.
J’ai raté une paire de chaussures qui me faisait bien envie, mais décroché une jolie cravate Smalto et un gilet R.L. 
Il est trop tard pour regarder Grains de sable téléchargé hier. 
A propos, Demonoïd a l’air d’être fermé pour de bon. Merde alors.
Y. lit par dessus mon épaule. C’est déplaisant.
– Une première passe ?
– Ben oui, une première passe mixage
– Chéri ! On va croire que tu ne penses qu’à t’habiller. Et puis tu mets le nom des marques, j’ai horreur de ça ! 

MATINAL

Ouh la, la, Google annonce 3°C sur Paris. Il faut se couvrir.
Réussi à me lever à 6h00 et m’apprête à partir faire du sport. 
Etant donné que la grève est annoncée pour mardi, je me demande si je vais réussir à rentrer de Tourcoing. Il faudrait peut-être jeter un oeil aux sites de co-voiturage ?
Tiens, c’est drôle, hier soir je me suis entendu dans le poste au cours de l’ACR sur les Straub: c’était cette séance de Du jour au lendemain de 2002 où J.M.S. et D.H. étaient venus rencontrer les élèves de Tourcoing dans la salle du Fresnoy (ils montaient Umiliati à l’époque). Et c’est donc au cours de cette conversation à propos de couple et d’amour que J.M. a fait cette curieuse déclaration: « Elle, c’est ma conscience stalinienne ». Et c’est drôle, maintenant je me souviens, j’avais projeté juste avant Scènes de la vie conjugale de Bergman. 
Allez, hop.
Encore un type sur eBay qui veut me faire payer 4 € un recommandé.

FINALEMENT CLÉMENTINE

Je n’ai pas tenté la grève et suis rentré ce soir, avec l’autorisation de R.M. et en compagnie de M.C. J’ai eu l’impression qu’il n’y avait pas grand monde à l’école. Une personne, puis trois, puis cinq au cours de deuxième année et le cours suivant, tout le monde veut de l’argent (il y a des bourses) mais je ne peux rien pour eux: il leur faut la signature de M.C., qui n’est pas au courant. Curieux, ce système. Ca instaure une curieuse ambiance, d’autant que nous devons attraper notre train.
Y. a fait un bon poulet aux légumes. Les légumes, qui doivent cuire plus longtemps, arrivent après le poulet mais c’est délicieux.
La machine-à-coudre refuse de recoudre le pantalon H.B. reçu ce matin et qui était légèrement trop serré. Le jean K. n’est pas splendide et surtout il est arrivé horriblement sale (puant et maculé de tâches de chocolat, pouah !). En revanche la chemise H.B. est une merveille de douceur, d’élégance et de légèreté.
– A qui tu écris ?
– Je fais mon blog…
– Oh, la, la, je me méfie… Tu vas encore écrire des horreurs.
En fait, j’attends que Y. ait fini de faire ce qu’elle est en train de faire et dont elle ne veut rien me dire sous prétexte que si elle me dit quoi que ce soit je vais l’écrire dans le blog.
– Surtout que tu me le demandes l’air de rien… Tu prépares un sale coup. Je te connais moi.
Bref, j’attends qu’elle ait fini pour qu’on regarde Grains de sable que j’avais téléchargé l’autre jour.
Demonoid est toujours fermé et avec la grève des scénaristes américains j’ai peur que l’on se retrouve sans séries pendant un moment.