JARDIN ALPIN

C’est épuisant d’être en vacances chez ses parents.
On ne peut pas supporter ce retour en arrière, cette régression.
Cauchemar, insomnie, effondrement nerveux.
On voudrait hurler.
On rate sa pâte à crêpes.
On ne parvient même pas à faire des crêpes.
Il n’y a pas de poêle adéquate.
Et puis tant mieux, c’était normalement ma journée protéines.
Intenable en contexte savoyard, évidemment.

Heureusement, il y a Pénélope Fillon, mais c’est un maigre réconfort. C’est toujours un peu mesquin de se réjouir du malheur d’autrui, quand bien même cet autrui est une crapule.

Epuisement, donc, pas d’autre mot.
Je me sens passif agressif.
Brrr…

En fin de soirée on s’amuse avec la gamme harmonique mineure.
Le problème c’est que le piano est désaccordé.

NEIGE

Nous avons roulé toute la journée sur des autoroutes désertes, parce que ce n’est pas encore la date officielle d’ouverture des vacances.

J’ai pris quelques jours de rattrapage – rapport aux journées passées à préparer l’expo Poolball à Dunkerque en janvier – avec C. pour aller voir la neige et skier un peu.

En revanche, il m’avait totalement échappé que j’avais séché deux journées de réunion lundi et mardi, si bien qu’il me faudra à nouveau les rattraper mais un mail de J-C. M. m’en fournit immédiatement l’occasion, en me conviant à la tenue d’un examen blanc en mars.

Bref, nous sommes arrivés en fin de journée à l’école, qui est maintenant la maison de ma mère, avec chien et chat.

Il fait chaud. Sur la route 17°C aux alentours de Lyon et ici même à 19h il fait encore 4°C.Pas tellement de neige, mais il doit y en avoir à Courchevel.

On ira voir demain.

Sinon, on fera accorder le piano et on travaillera notre solfège.