C’est épuisant d’être en vacances chez ses parents.
On ne peut pas supporter ce retour en arrière, cette régression.
Cauchemar, insomnie, effondrement nerveux.
On voudrait hurler.
On rate sa pâte à crêpes.
On ne parvient même pas à faire des crêpes.
Il n’y a pas de poêle adéquate.
Et puis tant mieux, c’était normalement ma journée protéines.
Intenable en contexte savoyard, évidemment.
Heureusement, il y a Pénélope Fillon, mais c’est un maigre réconfort. C’est toujours un peu mesquin de se réjouir du malheur d’autrui, quand bien même cet autrui est une crapule.
Epuisement, donc, pas d’autre mot.
Je me sens passif agressif.
Brrr…
En fin de soirée on s’amuse avec la gamme harmonique mineure.
Le problème c’est que le piano est désaccordé.