DÉMOCRATIE

Elle est morte, la petite coccinelle. 
Elle n’a pas supporté la captivité, même une captivité aimante et ce matin C. est en larmes.
Même la crapette ne parvient pas à la faire sourire.
Encore un prétexte pour me faire porter son cartable.
Un peu la gueule de bois.
On n’a pas bu que de la tisane, hier, il faut dire.
Il ne m’a tout de même pas échappé que le discours de E.M. était nul. Ce garçon a besoin de bonnes plumes et d’un entourage compétent.
Mais ne parlons pas de choses futiles.

Nous nous étions dit, avec Y.: « On se lève tôt et on va voter, première chose ».
Alors c’est ce qu’on a fait.
Et puisque nous nous étions levés, que nous étions frais, j’étais allé ensuite faire un peu de gym. J’étais rentré à midi, le temps de préparer – encore – un risotto aux asperges, de le manger et hop, dehors. Il faut prendre l’air, se détendre, penser à autre chose.

Pour se détendre, hier après-midi, on est allé tondre le gazon sur la terrasse à Montreuil, avec M.A.O., N.C., P., N., P., etc., ça fait trop d’initiales et qu’il suffise de dire que l’on était quelques-uns. Quelques bières, aussi. Ce qu’il faut de soleil et d’air.
On y reste tard avant de rentrer prendre des nouvelles électorales du pays.
P.G. arrive à 19h30, avec D. et B.
On regarde les résultats sur le portable, vu que la télé de chez Freebox ne fonctionne jamais.
Ils sont déçus, les jeunes.
En pinçaient pour J-LM.
Que ce type a beaucoup menti. Qu’il a beaucoup déçu. Mais, bref, ne parlons pas de ces choses tristes.

Après il faut encore discuter, s’engueuler, rompre, s’embrasser, se réchauffer, échanger, sourire, s’énerver jusqu’à abattement des paupières.

Ce matin ce sont les oiseaux et les travailleurs de la première heure qui me réveillent aux alentours de beaucoup trop tôt mais je me lève quand même pour boire beaucoup d’eau et me préparer ma petite galette au son d’avoine.

Voilà.
C’est lundi.
Il faut mettre de l’ordre dans mes factures et faire un mail urgent pour le service des impôts des entreprises. Ensuite, déposer C. à l’école et m’occuper du studio.
Au boulot.

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