ALLER RETOUR

Cela avait mal commencé.
Cela avait commencé par une voiture trop vite louée, sans regarder à la limite kilométrique.
Cela avait commencé une location dont l’heure de début était dépassée si bien qu’il était devenu impossible de la modifier ou de l’annuler.
Et puis l’on avait abandonné la première voiture, tant pis.
L’on s’était repliés sur un autre loueur et l’on avait trouvé qu’en prenant la voiture dans une gare et en la rendant dans une autre, une possibilité s’ouvrait d’un kilométrage illimité dans la journée.

Et l’on découvrit que, lorsque l’on souhaite louer une voiture pour faire beaucoup de kilomètres en une journée, l’on a meilleur temps de la louer pour trois ou quatre jours.
Bref, avec une heure de retard, P.G. et moi, nous prîmes la routes vers Noordpeene en passant par Lille pour attraper O.C. sur le chemin, qui rentrait justement de Suisse, où il était allé faire des photos d’un studio de mastering, enrhumé et souffrant d’un mal de gorge.

45 mn plus tard nous sommes à Nordpeene où nous sommes mis en présence d’une maquette de douze mètres carrés, à propos de laquelle nous nous proposons de travailler à la production d’un film.

On discute un bon moment avec l’équipe de la Maison de la Bataille (c’est un musée, construit autour de cette maquette qui représente la bataille de Noordpeene qui opposa les armées du frère Louis XIV à celles de Guillaume d’Orange à cet endroit vers la fin du XVIIe siècle).

Quelques prises de vue de la maquette, prise de note, café et gaufres maisons. Vers 16h30, l’on se replie sur Lille. Déjeuner tardif au Star Rock Café, où nous rejoint M.

Après avoir déposé M. et O. rue de Lyon, retour en voiture à Paris.

Arrivée vers 22h30. Un dernier verre à la Chaufferie et back home.

VIVRE

À l’affiche du Mk2 Beaubourg, « Vivre sa vie » mais c’est une erreur d’affichage. En réalité c’est « Vivre », d’Akira Kurosawa. De toute façon, l’un ou l’autre m’aurait convenu. Un film avec le mot « vivre » dans le titre, ça me va.

Une petite fille mastique un bonbon à main droite et ricane dans sa barbe.
C’est bête une petite fille.

– Pardon ???!!!
– Où il est son pull très chaud ? – demande maman.
– Je ne sais pas, je réponds.
– C’est normal, les trucs de filles tu ne sais pas, se moque C.
– Grrr…
– Oh hé, ça va la tête, qu’elle dit, lisant cela.
Bon, donc on se prépare pour le départ demain.

Faut mettre des pantalons, des culottes, des chaussettes, des pulls.

Il va faire froid, si on veut de la neige.

Gym ce matin.
Séance minimale. Cardio, spécial dos et hop hammam et zou.
On parle plongée sous marine avec un type dans le vestiaire.
Faudrait que je leur demande leurs noms à tous ces membres du club avec qui je cause dans le vestiaire depuis bientôt dix ans.
Ce que je ne suis pas chaleureux comme mec, c’est dément.

Mon petit côté autiste.
Il faut que je travaille ça, c’est pas possible.

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