COWORKING

En attendant Montreuil, en attendant le studio (avec peut-être ou non la rue au plafond), je tente les espaces de co-working. Aujourd’hui le My Cowork, 54 rue Greneta 75002.
Il y a du café, des petites madeleines au chocolat, du Wifi qui foudroie de la guerre, des bureaux privatifs, des petites cabines pour téléphoner ou Skyper (j’ai réservé la mienne pour 15h).

C’est ici que je commence mon programme 2017 et ce programme commence par ce post, donc.

Ce matin, réveil à 7h30. Difficile au début mais au bout de trois minutes c’est bon. Il faut avoir confiance en nos capacités d’éveil. Sortir du sommeil est une souffrance mais ça ne dure pas. Ne pas s’y laisser prendre. Ne pas replonger. 

En me disant cela et en constatant la quotidienne inanité des dix-huit mails reçus pendant la nuit, j’ai fait griller deux tranches de pain complet. Je les ai tartinées de beurre allégé et agrémentées de lamelles de mimolette demi-vieille. Tout en parcourant le fil d’actualité Facebook, j’ai bu mon café puis réveillé C. Lui ai préparé des pancakes-sirop d’érable. 

Le temps d’une partie de sept familles et d’un huit américain et il est l’heure de se brosser les dents, de préparer les affaires de piscine, de se couvrir et de partir en retard pour l’école. 

Après avoir déposé C., je file au club de gym. 
15 mn de ski de fond et 10 mn de vélo puis le circuit dos et je suis déjà KO. Hammam, douche et je rentre. Je fais trois courses chez Franprix, prends des chocolats et des marrons glacés pour A. et je rentre. Pour le déjeuner, un beau tubercule de fenouil braisé au citron, de l’onglet sur le grill et des pickles chinois aux piments.

A. arrive, je plie mes affaires.

J’ai rendez-vous à 15h pour un Skype avec A.M. en prévision de la résidence Life design de février.
J’en profiterai pour réserver une chambre à l’Escale pour demain. S’il reste de la place.

Hier, en rentrant de chez le dentiste (détartrage intégral) j’avais commandé sur internet un pull et une brosse-à-dent électrique tout dernier cri et étais allé déjeuner avec P.G. au Bellerive, une petite brasserie sise au bord du canal de l’Ourcq. Ensuite, nous étions allés boire le café chez P. et il m’avait proposé de visionner la maquette d’un documentaire qu’il venait de terminer. L’on papota et il fût bientôt 17h. Je rentrai mais je m’arrêtai finalement à la gare de l’Est pour changer des yuans en euro et bénéficier d’un taux de change avantageux. 

En sortant du bureau de change, je rentre à pied sous la pluie pour la deuxième fois de la journée (la première c’était à Maisons-Alfort le matin, en sortant de chez le dentiste). A moins qu’il ne se soit arrêté de pleuvoir pendant que j’étais à l’intérieur du bureau de change, je ne sais plus.

La journée était humide et tiède après toutes ces journées froides et sèches, ça nous changeait un peu.

Passé chercher C. chez sa copine B.
On mange des pizzas dans la rue avant de rentrer.

Encore quelques crapettes, un jeu de sept familles, un chapitre du Feuilleton d’Ulysse dans lequel Clytemnestre se venge cruellement – mais justement – de cette ordure d’Agamemnon en le ligotant dans son bain avant de le découper à la hache. La pauvre Cassandre écope d’un coup de poignard en plein cœur mais le petit Oreste a été opportunément mis à l’écart par une servante dévouée.
Tout cela sous le regard incrédule d’Ulysse et les sarcasmes d’Hermès.
Hop, au pieu!

Échanges avec O. au tour de la question de savoir s’il est préférable d’acheter un Macbook Pro 15″ ou un iMac 27″. On parle une bonne heure sur Skype et nous convenons de nous voir jeudi soir à Lille.
Ensuite, au lit avec Histoire de la pensée chinoise d’Anne Cheng. Je m’endors rapidement après avoir terminé le chapitre consacré à Confucius.

Pas de rêve notable. Pas d’insomnie. Sommeil paisible et continu.

À un moment dans la nuit, sans doute autour de 4h ou 5h, j’entend le moteur d’un camion ronronner assez longuement avant de s’éteindre soudain.

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