C’est le plus important finalement. Tout vient de là.
Il faut respirer bien fort pour faire monter et descendre les organes, replacer les vertèbres, prendre de l’énergie pour la combustion.
Dans la publicité de je ne sais quel jeu vidéo, j’entends « les vestiges du nerf disparu » au lieu des « vestiges d’une ère disparue ». Dommage, le nerf disparu m’avait intrigué.
Comme c’est curieux: L.L. préconise de se mettre au lit avec Contre-Jour de Thomas Pynchon et c’est précisément ce que j’ai fait hier, sans avoir besoin de simuler une gastro, puisque je suis malade et même j’ai un arrêt maladie dûment signé. Mais avant, j’ai aussi lu le dernier M.R., pour prendre de ses nouvelles à travers son livre, parce que cela fait un moment qu’on ne s’est pas vus.
Aujourd’hui, visionnages divers en préparation de la semaine prochaine à Biarritz. J’ai réservé les billets de train et tout est réglé comme du papier à musique.
Dès que je dois me déplier, c’est à dire me lever de ma chaise, j’inspire et je souffle comme si j’allais entamer un combat de karaté. Ca marche. Il faut penser à rentrer les épaules. La douleur se trouve comme piégée entre les omoplates.
Enfin, je commence à percevoir une nette amélioration.
Demain, je mets un pied dehors.