ENCORE UN MATIN

Avec S., en traversant les champs entre Availles et la route de Saint-Jouin, nous étions tombés sur deux chevreuils de belle taille. C’était une journée qui commençait bien. J’avais déposé S. au Centre de Loisirs à 8h10 environ, puis j’avais pris la route de Nantes.

Une passagère Blablacar me sollicite de Cholet, où je passe la prendre à 9h04. Nous roulons en silence. Ce n’est pas une causeuse. Je mets de la musique. À 9h52, je suis devant le parking Yespark réservé la veille. J’avais réservé pour dix heures alors je modifie la réservation pour pouvoir rentrer illico. Un euro de pénalité. Je me gare à la place 577, qui était libre et proposée par Yespark.

Je prends le bus n°5 jusqu’à la station Gare de l’État, qui se situe à 100 mètres de l’école.

A l’accueil C. me donne le badge de la studette n°7, où je me trouve maintenant et où j’écris ces lignes maintenant, c’est à dire à 21h48. Mais avant de me retrouver dans la studette 7, je dois donner mon cours d’analyse de séquences et là, rebondissement inopiné, j’ai oublié mon disque dur, celui qui contient tous les films. C’est ballot.

Alors j’improvise. On regarde des séquences de 24h et de Severance. On parle pitch, on parle bible, on parle métaphysique et morale. Et bientôt il es 12h40 et le CROUS n’attend pas. Moi, je vais manger un burger et même une crème brûlée avec un verre de Cabernet-Franc et un café. Voilà. Et après, j’ai rendez-vous au studio son avec quelques étudiants de la situation image. On triture des sons tous l’après-midi, jusqu’à 18h, heure à laquelle je dois donner mon séminaire. Et là, rebondissement inopiné, il n’y a que quatre étudiants sur cinquante. J’annule. Je reporte. J’écris à la coordination. J’écris à la direction. J’écris à la population.

On va boire un verre avec les étudiants de la situation image et puis, tant qu’à faire, on retourne au studio triturer des sons jusqu’à 20h.

Et puis voilà, il est l’heure de rentrer en cellule.