
C’est samedi mais l’on se réveille néanmoins à sept heures, quoi qu’il arrive.
On tombe du lit.
Le lit nous tombe dessus.
Ca bouge dans la rue, depuis une plombe ou deux.
Il y a du soleil, alors on bouge aussi. C’est animal.
C’est naturel.
C’est humain.
J’ai mal au dos.
De la poitrine fumée, des œufs, vite.
Du café.
Message de F. qui, elle aussi, s’est levée tôt.
On prend le café à distance.
C. est déjà en train de regarder des bêtises.
On joue aux cartes puis aux échecs.
Je somnole de dix à dix trente, avec une petite fille qui vient jouer les gremlins.
A onze heure moins quelque chose, E. revient avec un disque dur.
Elle reprend aussi le blouson qu’elle avait oublié.
On descend avec elle, pour aller faire des courses.
On la laisse devant Leroy Merlin et l’on poursuit jusqu’au Forum.
Plus de sandales en 30 chez Muji.
On en trouve chez H&M.
Dorées, pour aller en boîte.
Puis, chez Okaïdi, un t-shirt blanc à rayures bleues, sur lequel se détache un perroquet en paillettes, et des sandales plus sportives.
Je voudrais que C. arrête de vouloir toujours acheter des choses.
Je lui dis que ça m’énerve, que c’est insupportable, qu’elle va finir dans une poubelle, comme Veruca Salt.
Elle ne me croît pas.
Elle devrait…
On achète des tomates anciennes, des amandes, des noisettes, des olives, de la ricotta, de la noix de coco fraîche et l’on rentre déjeuner.
Ensuite, une ou deux parties d’échecs en prenant le café, mais C. n’est plus concentrée (alors que ce matin j’ai dû coucher mon roi) et je lui bouffe toutes ses pièces.
On part pour Montreuil.
On achète des cerises sur le chemin.
On les mange avec G. sur la terrasse devant le local associatif.
Il termine de remplir les bass-traps de laine végétale, avant de vernir le sol et de passer les peintures.
On fait un tour sur la terrasse.
Les roses sont magnifiques.
On rentre, non sans passer chercher des glaces chez Picard.
La poignée de la porte du freezer me reste dans la main.
J’en commande une nouvelle sur le site d’Arthur Martin – Electrolux.
37,50 € avec les frais de port.
C. regarde La belle au bois dormant.
Avec l’aide de C.C., j’essaye d’arbitrer avec justice le débat Schiappa / Finkielkraut mais comme d’habitude personne n’a tort et personne n’a raison. Ne pas rentrer dans ce genre de débat. Quel imbécile je fais.
Je vais supprimer tout ça, très vite.
Ouste.
Là-dessus, c’est C. qui n’a plus de réseau.
Pff…
Tout ça n’est pas très intéressant.
Tout cela est sans intérêt.
Ca y est c’est supprimé.
Ne pas entrer dans des querelles futiles et sans enjeu réel.
Il y a déjà suffisamment d’emmerdements comme ça.
Heureusement que l’on trouve des fauteuils massants chez Nature & Découvertes.
Nous y avons passé un bon quart d’heure avec C. ce matin et ça fait vraiment du bien.
C’est ça qu’il me faut pour le studio.
Le Herman Miller Aeron c’est joli et tout mais pour le dos, ce n’est vraiment pas la panacée.
Donc des coussins massants ASAP.