
Il faudrait voir à ne pas mollir, s’astreindre donc à une discipline quotidienne.
Reconquérir l’organisation de son temps. Cesser de se laisser totalement phagocyter par les interfaces, les dispositifs.
S’octroyer des instants de sécheresse et de solitude, d’errance et de divagation.
Je sors d’une période d’anxiété.
Il faut dire que j’avais reçu une facture téléphonique de 22000 euros. Ca n’est jamais très agréable.
Heureusement, grâce à l’intervention de l’ami A.F., cette facture a pu être ramenée à une somme – certes très excessive – plus humainement supportable. Mais j’ai vécu ces semaines d’angoisse comme une sorte d’épreuve, d’invitation à un retour sur moi-même et sur ces pratiques pathologiques de communication, de consommation contemporaines.
De là à dire que j’ai changé si peu que ce soit serait exagéré.
Mais les lignes ont bougé.
La reconquête est en route.
Et sinon, donc, j’étais – cette nuit – en fuite, après avoir tué (des innoncents, morts pour avoir été là où il ne fallait pas au moment où il ne fallait pas). Coupé de mes complices (que je ne parvenais plus à joindre par téléphone), j’errai, après une course compliquée et de nombreux épisodes oubliés, sur une barque, une coquille de noix, tournant autour d’un gigantesque siphon. M’éloignant, me rapprochant sans cesse, à grand coups de rames.
Nous étions nombreux à tourner ainsi.
La saison 3 de Hannibal, ce n’est plus que le décorum et le grand guignol chrétien. La fascination pour la vieille europe et la superstition. Ca ne bouge plus. C’est Mme Tussaud à tous les étages.
Aujourd’hui, c’était l’anniversaire de sept ans de C.
T.M. est passée, comme ça par hasard. On a mangé de la pizza d’anniversaire.
Je suis allé cherché une batterie électronique et hier j’étais allé acheter une trotinette.
C. a été gâtée.
demain, c’est gâteau avec les cousins.