CALME, CE MATIN À SÉOUL

L’avion a atterri à 10h30 heure locale, c’est à dire à 2h30 du matin, heure française. Il a fallu attendre un peu au bagage claim, parce que je m’étais enregistré parmi les premiers et que c’est, comme l’on s’en doute, last in first out et first in last out.

Un chauffeur m’attendait gentiment et il m’avait prévenu qu’il serait là par What’s ap hier. Pendant que j’attendais mon bagage, il m’envoie cette photo de son panneau pour que je le repère en sortant.

Ce n’est pas que la route est très longue, de Incheon à Séoul: c’est le trafic qui est démentiel. À devenir dingue. Je remarque que toutes les vitres des voitures sont teintées, voire fumées. À l’exception de celles des bus. Les chauffeurs et les passagers des voitures tiennent à leur anonymat et à leur intimité.

Je remarque aussi de grands arbres longilignes et déplumés, qui ressemblent à de grandes fougères à pompons. Et des collines comme des tas, comme des terrils. Au milieu de n’importe quoi: de la mer, d’un quartier. Des excroissances. Comme un rappel à la géologie.

Ma réservation ne commence qu’à 15h et il faut que je zone pendant encore deux heures avant de pouvoir m’installer. Je vais aller faire un tour en état second, je pense, une fois mon thé bu. Et c’est chose faite.

L’hôtel est en centre ville. Il doit y avoir pas mal de trucs à voir tout autour. Je vais aussi repérer les petits restos, cafés et autres.