
– C’était un beau voyage, hein papa ?
– Oui, chérie, c’était bien. On s’est bien amusés.
Et donc, nous sommes rentrés hier soir de ce petit périple dans le Nord avec C. Je ne sais pas si on peut appeler ça des vacances ou si on peut appeler ça du travail. Un peu des deux.
Toujours ces réveils à trois heures du matin, mais quand on se couche à 21h c’est assez normal en fin de compte.
Ménage, lessive.
Il faudrait maintenant aligner des projets et des outils les uns derrière les autres pour ne plus avoir le temps de s’angoisser.
La mise en place des rouages est longue.
Il faudrait aussi en finir avec les épés de Damoclès. Ne plus en accrocher d’autres. Eviter erreurs et pertes de vigilance.
Réduire la quantité d’illusions nécessaires.
C’est curieux, je fais des fautes de frappe de débutant. Les nerfs, sans doute.
Cette impression qu’il faut tout remettre en place, os par os, muscle par muscle, mot par mot, tandis qu’un mouvement inverse, automatique, irrépressible, entropique, semble réduire à néant l’effort. Face à quoi, il convient de le redoubler.
Etre plus rapide, cela doit être possible et plus à l’effort, cela tombe sous le sens.